Nexus ou les chroniques de Kathleen St Patrick

Le Triskell - Chapitre 9

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Pour se consoler, on se dit que c'est le hasard.

Moi je n'y crois pas, les Moires ce foutent de nous...

Vous connaissez ce moment de bonheur ou vous croyez enfin toucher au but et que vous respirez à plein poumons l'arôme de la satisfaction et le parfum de la victoire ? Moi, je l'ai connu. Une minute devant la vitrine où était exposer le Triskell jusqu'à ce qu'un homme ne m'aborde et mette fin à ma satisfaction.

Je suis donc là, debout devant la vitrine et j'admire le Triskell de bronze aux ciselures incroyables. Un léger sourire aux lèvres.

_Magnifique !

La voix chaude et masculine d'un homme me sort de ma rêverie. Je tourne la tête et me retrouve aux côtés d'un Adonis. La trentaine portant un costume griffé gris, une chemise noire et une cravate du même ton. Il est grand, environ 1,90 m avec une carrure qui inspire à la fois le respect et la sécurité. Ces cheveux court sont châtain foncés et sa peau ambré parait satiné. Quant à ses yeux, je n'en ai jamais vu de semblable, vert kaki, profonds, sombres, mystérieux. Les traits de son visage sont puissants et fins, son nez droit et ses lèvres étoffées et sculptées pour les baisers... Il possède une aura incroyable et puissamment magnétique. Même Apollon serai jaloux !

Je reste bouche bée une seconde avant de reprendre mes esprits.

_Oui, c'est...une pièce superbe !

Il me regarde en avalant une gorgé de champagne et j'envie ce verre un instant. Une expression amusée se dessine sur sa superbe bouche.

_Je ne parlais pas du Triskell mais de vous !

Waouh, j'ai chaud ! Partout ! Et une contraction involontaire de mon bas ventre se fait ressentir!

_Kathleen, je vous cherchais ! s'exclame André avant que ses yeux ne se portent sur l'Adonis.

Les deux hommes se scrutent, visiblement ils se connaissent et ne s'apprécient pas. Soudain, je sens le bras d'André ce refermer sur ma taille et me plaque doucement contre lui. Le message est sans équivoque « elle est avec moi ! ». L'Adonis semble amusé.

_Rosemont, je pensais bien vous voir ici !!!!

_Je pensais la même chose pour vous Lesage mais je ne vous savez pas en si bonne compagnie.

A contre cœur, André nous présente.

_Kathleen St Patrick, Rayhan Rosemont!

Nous nous serrons la main et immédiatement un courant électrique part de la paume de ma main et cours le long de ma colonne vertébrale. Nos yeux ne se quittent pas !

_Tu es là, mon cœur! Y a que des vieux machins ici! s'écrit une blonde ultra superficielle, gainé dans une minuscule robe noire. Elle se colle à Rayhan. Ce dernier me fixe toujours.

_Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, la séance est ouverte ! Nous annonce le commissaire-priseur.

Rayhan, nous salut d'un hochement de tête et se dirige avec la blonde vers la salle.

_Je vous laisse deux minutes seule et vous attirez le pire individu qui soit !

_Qui est-ce exactement ? Vous avez l'air de ne pas être en bon termes ?

_C'est un petit connard prétentieux ! Ce type et son frère ont ouvert plusieurs « Tavernes Irlandaises Modernes, les TIM'S ». Ma banque les a financés.

_Et ces pubs ne sont pas un bon investissement ?

_Si, le meilleur depuis des années ! Ils parlent même dans ouvrir un sur les champs Elysées !