Le Livre - Chapitre 27

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Cette nuit, j'ai fait un rêve.

J'ai rêvé de l'impossible.

J'ai rêvé que tu m'aimais !

C'est une belle journée d'hiver qui s'annonce. L'air matinal Parisien, s'engouffre dans mes poumons et ressort dans une volute de fumée. Je regarde ma montre. Ça fait une heure trente que je cours et je crois bien que j'ai fait l'équivalent du semi-marathon de Paris.

Je tiens une forme Olympique ce matin et je crois savoir pourquoi. Cette nuit, j'ai fait un rêve incroyable !

Je me baladais sur une plage, une plage paradisiaque, avec sable blanc, mer turquoise, soleil de plomb et tout le tralala... Mais ce n'était pas ça qui était incroyable. A mes côtés, il y avait une fille, pas n'importe laquelle. Non, la fille ! La bonne, la femme de ma vie...

Nous marchions main dans la main, nos doigts entrelacés, sur une bande de sable fin et blanc. Le vent soufflait agréablement et portait le parfum des fleurs exotiques et des embruns de la mer.

Elle regardait l'horizon, ses longs cheveux châtain étaient attaché en une queue de cheval à l'aide d'un ruban bleu assorti à son maillot de bain et son petit paréo, délicatement poser sur ses hanches. Parce que, je dois vous dire que la femme de ma vie est super bien foutu... Et moi, je la regarde. Je ne vois pas son visage, mais je suis heureux comme jamais je n'ai été heureux. Parce que je l'aime et qu'elle m'aime aussi !

Lentement, son visage se tourne vers moi et au moment où je vais le découvrir, mon réveil se met à sonner...

Après ce genre de rêve, on est souvent frustré. Ne pas voir son visage à la dernière minute ça aurait dû me mettre en rogne... Mais au lieu de ça, mon allégresse ne m'a pas quitté, comme si je savais que cette fille était quelque part, pas loin et que j'allais bientôt la rencontrer... C'est con, mais j'ai cherché cette fille pendant mon jogging...Je les regardais toutes attentivement, leurs silhouettes, leurs cheveux... Certaines m'adressaient des sourires plein de sous-entendu et d'autres...Eh bien, devait me prendre pour un pervers !

J'arrive devant notre immeuble de deux étages. Toujours en trottinant, je compose le code et me rue dans notre petite cour pour faire mes étirements. Dommage que la « petite garce » ne soit pas venu avec moi ce matin, elle aurait craché ses poumons.

Je ne sais plus quoi penser de cette fille ! Elle est...différente, intéressante et... désirable !!! Je secoue la tête pour mettre de l'ordre dans mes pensées, lorsque les odeurs d'œuf et de bacon (mon petit déj' préféré) arrive dans la cours.

Je rentre dans le hall puis monte les escaliers quatre à quatre. Balia s'affaire dans la cuisine, elle est seule. Kathleen n'est pas avec elle, mais ou est-ce qu'elle... Je m'arrête dans la formulation de ma question parce que la réponse que j'entraperçois ne me plait pas trop !

Et si elle était avec Rayhan ? Je veux dire, au pieu avec lui ! Je reste figer devant la cuisine ; pourquoi est-ce que ça m'ennui ? Pour reprendre mes esprits, je repense à mon rêve et le bien être est immédiat. Je me rue sur Balia:

_Saluuuut nounou !!!! Je lui crie en sautant à ses côtés comme un diable sort de sa boite.

Elle sursaute et me fusil du regard !

_Lorenzo ! Tu es incorrigible, j'ai frôlé la crise cardiaque !!!

_ça m'étonnerai, tu nous enterras tous ! Lui dis-je en chipant un morceau de bacon dans la poêle, j'adore me brûler la langue...

_Vas prendre une douche avant de passer à table ! Tu ferais fuir un bouc !

_A tes ordres Balia ! Lui dis-je en mettant au garde vous.

Nexus ou les chroniques de Kathleen St PatrickOù les histoires vivent. Découvrez maintenant