Fleurs pourpres - (1/4)

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-⚠ Attention ⚠-
Cette histoire contient des scènes à caractère sexuel et absolument pas censurées.
Personnes sensibles ou très jeunes s'abstenir.
Pour les autres, bonne lecture à vous 😈.

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Aujourd'hui, j'étais convoqué au palais.

La raison de cet appel soudain m'échappait.
Mais lorsque j'avais reçu la lettre par la main du coursier de la reine, Erwin avait immédiatement sourit, et s'était réjouit pour moi.

Pourquoi ? Je l'ignore.
Mais suite à cela, le blondinet m'avait offert un verre, et déclaré : "Tu as du lui taper dans l'oeil.."
Ce qui m'a semblé étrange, puisque je ne l'avait jamais rencontrée.

Smith était commandant des armées, et le second fils de la riche famille royale de la cité voisine.
Son frère y régnait, sous le commandement suprême de notre reine.

Il méritait bien son titre de commandant par ses capacités à raisonner, hors du commun.

Il était par ailleurs, quelqu'un qu'on pouvait qualifier de "chanceux",en raison de sa proximité avec la reine.
Ses apparitions publiques étaient plutôt rare, et lorsqu'elle était présente, il y avait tant de monde, qu'on ne l'apercevait même pas.

À dire vrai, la royauté m'importait peu. Tous se foutaient royalement du bas peuple, et se contentaient de se bourrer la gueule en gardant leur trône bien au chaud.
Quitte à impliquer des types dans mon genre dans des conflits entre royaumes ou qui attentent à leur fauteuil doré.

Je dois seulement ma vie aujourd'hui à mes compétences en matière de combat.
Lorsque nous étions rentrés à la capitale, les gens étaient même venus m'accueillir avec le blond et les rescapés, me proclamant "héro".
Je ne crois pas avoir été aussi mal à l'aise de toute ma vie, et je m'étais même surpris à regretter le champ de bataille.
Au moins, les morts ne hurlaient pas et se contentaient de rester au sol.
C'était mieux que la foule dense et hurlante, bousculant mon cheval, qui ne m'avait d'ailleurs jamais semblé aussi nerveux.

Lorsque j'avais finalement posé des questions à Erwin, un peu anxieux tout de même quant à cette rencontre,ce dernier avait réellement peiné à trouver ses mots pour décrire la femme.

Il m'avait simplement répondu que je le découvrirai en temps voulu, et qu'elle était tout bonnement indescriptible.
Effrayante, délicate et fascinante, voici les trois seuls adjectifs qu'il avait pu me sortir.

Le motif de ma convocation n'était pas écrit dans la lettre.
Mon supérieur avait bien semblé avoir son idée, mais se gardait bien de me la partager.
Rien de mal visiblement, je n'avais rien fais qui pourrait nécessiter un jugement, une exécution ou autre.
Mais, je crois qu'il aurait été plus rassurant que ce soit cela.
Au moins je saurai pourquoi j'allais là bas.

-"Si c'est ce à quoi je pense, tu ferais bien de sortir tes beaux vêtements.
Mais attention, n'en mets pas trop, ce serai... Compliqué pour toi."

M'avait il finalement dit, après avoir du insister plusieurs fois.
Alors je m'étais exécuté, sachant que je n'aurai rien de plus pour le moment, recherchant les habits les plus correct possibles.

Heureusement, avec mon petit salaire de soldat, j'avais pu acheter un pantalon neuf, ainsi qu'un veston de cuir à porter sur ma chemise habituelle. Les souliers neufs étant trop onéreux et la mode trop laide à mon goût, j'avais décidé de garder mes vieilles bottes,que j'avais ciré pour l'occasion.
Il faut dire qu'elles en avaient besoin aussi.
Mais désormais, elles avaient fière allure.

Je craignais d'avoir l'air un peu trop rustique.
Et en me voyant arriver ce matin, le blond semblait avoir tiqué avant de s'être résigné, lâchant un bref "ça fera l'affaire."
Puis nous étions montés dans la voiture qui devait nous mener jusqu'au palais.

Shingeki No Kyojin : Recueil OS | Livaï x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant