🎲Chapitre 11 (2/2)

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Je m'installe le long d'une parois et je fais semblant de fermer les yeux, de m'assoupir. Je ne m'occupe pas de ma routine habituelle.

Je ne bouge pas, mon cœur bat tellement vite que j'en ai mal aux côtes. L'adrénaline se déferle dans mon cerveau. Je ne peux pas fermer l'œil.

Aux bouts de plusieurs heures, j'entends un bruit, comme quelqu'un qui se lève. C'est Diane qui sort de ses couvertures, mais qu'est-ce qu'elle fait ?

Je reste dans ma position assise, les yeux clos, je l'entends s'approcher, près, puis beaucoup trop près de moi. C'est une blague ? Je sens alors une une douleur fulgurante, un entaille au niveau de mon front et un liquide chaud qui me coule dessus. Je relève les paupières et je bondie sur mes pieds.

- Mais ça va pas la tête ? Hurlé-je en tâtant mon front ensanglanté.

Ma mâchoire part sur six mètres de long d'étonnement, lorsque je vois la petite, une lueur de cinglée dans les yeux et un sourire moqueur de grande dame, qui dénote totalement avec son âge véritable.

- Finalement tu n'es pas si niaise que tu en as l'air. Pourtant tu adores les enfants, je l'ai senti. Me balance-t-elle en pleine figure avec un sourire narquois.

J'avoue que cette révélation je ne m'y attendais pas à ce point-là.

Elle a douze ans nom d'un chien, comment on peu prendre ce regard si jeune ! Ma main valide sur mon front, j'empêche mon hémoglobine de me couler sur les paupières. Elle m'a bien eu la petite !

- Jene sais pas si tu as raté les cours de morphologie dans ton district, mais attaquer le front ne tue pas sa victime. Sifflé-je, encore outrée par ce retournement de situation.

Elle me regarde comme si je venais de la dernière pluie.

- Évidemment que je le sais. Je voulais juste voir ta tête et ça n'a pas loupé ! C'était splendide ! Me crache-t-elle avec tout le mépris dont-elle est capable.

Puis, je comprend pourquoi une fille de douze ans a été prise comme Carrière. Elle a une prédisposition à tuer, parce qu'elle est folle ! Elle sort de sa poche un poignard. Une lame qui m'est familière.

- Mais, c'est le mien ! Je m'exclame en reconnaissant le sang poisseux de ma plaie sur le manche.

Elle hausse un sourcil et regarde la lame.

- Vraiment ? Je l'ai trouvé au dernier étage. Je ne suis pas restée longtemps on ne peu pas y respirer, mais je l'ai trouvé ! Déclare-t-elle toute joyeuse avec un son de colibri.

Je fronce les sourcils. Je n'ai pas d'arme, mais je lui pose quand même une question avant de me replier et de trouver un plan de secours. Cette mioche ne doit pas faire un mètre cinquante, je vais la devancer de loin avec ses jambes minuscules.

-Avant tout, combien de tributs as-tu tué ? Demandé-je avec dégoût.

- Trois à la Corne d'abondance je crois. J'ai fais semblant de m'allier aux autres Carrières. J'ai noyé Junon hier, elle m'énervait à faire sa reine. Puis, j'ai pris une torche et je l'ai lancé sur les mutations de vampires pour qu'elles attaquent Cléon et je me suis enfuie. Ah oui j'oubliai, j'ai tué ton copain de district. Il ppensait pouvoir m'utiliser mais je l'ai égorgé dans son sommeil. Termine-t-elle en un triomphe resplendissant.

C'est elle, qui a tué Athos ? Bien, je viens d'avoir la preuve que je peux la tuer sans remords, douze ans ou pas.

Je m'approche d'elle véritablement en colère. Je m'en fiche du poignard et de ma main libre, je lâche mon front et je lui donne un coup de poing de tous les diables. Les mêmes que ceux de Père. Secs, violents.

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