Je soupire, retourne dans ma cachette. Je touche mon front, j'ai de la fièvre. Génial.
Peut-être que des sponsors vont lever le peti tdoigt ? Au lieu de ça, un nouveau coup de canon explose. Je sursaute. Ah bah non, on est plus que quinze. Ça va vite.
Je me trouve un coin pour aller uriner, puis je retourne m'asseoir. Je tremble de partout. Mes lèvres sont craquelées. Tout ça sonne de mauvais augure. Je soupire et directement je ferme les yeux.
Je crois que je fais un cauchemar qui concerne Maman et les filles, puis comme souvent Père qui me poursuit pour me donner une bonne raclée.
Je me relève en sursaut. Je frotte mes yeux, ma peau est humide de sueur, mon état ne s'est pas amélioré. Quelle belle journée qui commence !
J'ai mal au cou et ma main prend une teinte rosée presque violette. Je ne suis pas prête à quémander aux sponsors, mais des médicaments miracles du Capitole ne me feraient pas de mal. Bien au contraire.
Je me relève, refait ma queue de cheval puis je cherche dans mon sac de quoi faire un petit déjeuner consistant. Si j'arrive à me nourrir seulement deux fois par jour, je pourrais garder de bonnes réserves avant de remonter au niveau zéro, à la Corne d'abondance.
Je me sers un morceau de pain et une lamelle d'algue séchée. Je mâche avec lenteur, je savoure chaque bouchée pour me remplir aussi réellement que psychologiquement. Je termine une bonne heure après.
J'ai soif, toujours pas de flotte. Ce n'est que le deuxième jour.
Je pense à prendre l'eau qui coule sur les parois rocheuses, mais je peux m'électrisée stupidement. Je ne veux pas que ça m'arrive aussi. Ça serait l'ironie de l'année !
Je remet toutes mes affaires dans mon sac, puis je remarque que mon poignard n'est plus là. Je fronce les sourcils, surtout lorsque j'entends un bruit à l'extérieur de mon terrier. Merde !
J'ai beau chercher, la torche aidant, je ne le vois nul part. Il a dû tomber pendant mon saut de la mort. Quelle poisse ! Maintenant je n'ai plus rien pour me défendre. Je sers la mâchoire, ma tête tourne toujours autant et je me glisse vers la sortie, discrète.
Personne dehors mais... Mais une boîte en plastique argentée suspendue par un parachute. Nom d'un chien, un cadeau des sponsors !
Mon état doit être épouvantable pour qu'il dépense dès le deuxième jour dans l'arène. Je le récupère, le libère de son mécanisme et celui-ci s'ouvre sur un rouleau de bandes stériles, une attelle et deux pilules : une rose et bleue, l'autre jaune et orange.
Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'elles représentent. Je ne peux m'empêcher de rire nerveusement. Je ne vais pas mourir maintenant. Non, pas maintenant. Peut-être plus tard.
Je prend celle aux couleurs enflammées. L'effet apparait quinze minutes après. Ma tête ne tourne plus, les points blancs devant mes yeux disparaissent et mes sueurs froides ne sont plus que des souvenirs désagréables. Oh, merci !
Quand je pense que c'est Ilia qui travaille d'arrache-pieds pour ne pas que je crève comme une proie malade. J'avale la deuxième pilule rosée et j'avoue que sans eau, je manque de m'étouffer avec.
L'effet est, cette fois, instantané, mais beaucoup plus douloureux. Cette souffrance me rappelle lorsque petite, j'apprenais à nager et je me suis presque noyée. La peine du liquide salé qui te prend les poumons, c'est la même chose sur ma main en ce moment même.
Je la sers au niveau de mon poignée et je crispe ma mâchoire pour ne pas hurler. Je vois la plaie de ma paume saigner en abondance et tout le pus s'extrait et tombe sur la pierre sombre. Quelle horreur ! Je suis répugnée.
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EVREN ━゙HUNGER GAMES✔
Hayran KurguWELCOME TO THE 66th HUNGER GAMES ! Aux 65ème Hunger Games derniers, Finnick Odair a gagné les jeux à 14 ans, le plus jeune vainqueur des éditions. Cette année, se déroule les 66ème Hunger Games et quel jeu ! De quoi rester dans les mémoires, avec tr...