J'aime le mauvais garçon [RÉECRITURE+CORRECTION DES FAUTES ET DES INCOHÉRENCES]

Chapitre 5

*Point de vue : Justin*

J'entrais dans l'appartement après avoir laissés Matthew et Lara seuls. Je me sentais coupable parce qu'ils ne se connaissaient absolument pas du tout et que j'ai peur qu'un des deux fasses une bêtise, les connaissants.

Je savais que quelque chose se produisait, mais je ne m'attendais pas à les trouver comme ça. Lara dans les bras de Matthew, en larmes, et lui, il la réconfortais.

Il avait bon cœur, mais depuis le début de notre amitié c'est-à-dire, depuis cinq ans maintenant, je ne l'avais jamais vue aussi attentionné, surtout avec une personne qu'il venait à peine de rencontrer. Il est sûrement un gros coureur de jupons je pense.

En me voyant entrer, Matt me regarda avec peur et essayant d'articuler un truc du genre "C'est pas ce que tu crois" et je savais que ce n'était pas ça. Je m'en persuader.

Ils ont sûrement eût une conversation un peu délicate pour Lara et elle avait besoin que quelqu'un la réconforte et Matthew était là. Je pensais connaître le sujet sur lequel ils parlaient. Je rentrais dans l'appartement, les regarder et faisais comme si de rien n'était, j'alluma la clim puis alla dans la cuisine pour me prendre un petit truc à grignoter.

J'avais demandé à Matthew de faire quelques courses avant de venir. Il y avait des œufs, de l'eau, du riz et des pâtes, de la purée et des steaks.
Je préparais à manger quand j'entendis quelqu'un s'approcher de moi. Matthew m'interpella et me signala qu'il avait mis Lara dans sa chambre. Je le remercia de l'avoir fait.

- C'était pour elle que tu voulais un appart ?

- Oui

- Mais pourquoi ici ?

- Je l'ai inscrite au Conservatoire, c'est son rêve de se former là-bas... Comme notre mère.

- Et tu nous fais quoi à bouffer ? J'espère que c'est bon sinon c'est pizza ce soir.

- Rho lala, t'en fait pas, si Lara est encore en vie, tu le resteras aussi.

- J'espère bien. Au fait, tu ne lui as pas dit ? Le truc...

- Non t'inquiète, elle ne le saura pas.

- Merci mon pote... Heureusement que tu étais là à ce moment sinon je ne sais pas comment j'aurais fait sans toi...

- Y a pas de quoi.

*Point de vue : Lara*

Je me suis réveillée quand j'ai vue Justin et Matthew parler ensemble. Matthew était assez... Comment dire... surprenant, pour quelqu'un de beau.
Normalement, les gens beaux sont généralement arrogants, narcissiques, pas galants, insupportables et dragueurs. Mais lui, il semblait différent. Il semblait le contraire de tout cela.

Arrête d'émettre des préjugés sur les gens Lara...

- Vous faites quoi les mecs ?

- Je cuisine et il critique.

- J'y peux rien si je me méfie de ta nourriture Justin, se défend Matthew.

Je fis passer la plainte de mon ventre à notre chef cuisinier, qui prit tout son temps. Matthew et moi commencions à mettre la table, puis Justin nous rejoignît.
Après le dîner, nous partîmes tous dormir dans nos chambre respectives Justin et moi, et Matthew sur le canapé.

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La nuit se passa très bien pour nous trois. Je me réveilla la première et prépara le petit déjeuner, des œufs aux plats avec du bacon. J'étais sortie plus tôt pour aller acheter du jus d'orange. Je ne sais pas pourquoi, mais aujourd'hui j'étais d'une bonne humeur indescriptible. Je finissais de faire les œufs quand je vis Matthew qui se levait de son canapé douillet.

Même au réveil, il était adorable. C'est incroyable. Ses cheveux étaient un peu en bataille, ce qui lui donnait tout un charme et accentuait sa beauté. Il était habillé d'un teeshirt blanc uni et d'un short noir. Ses vêtements n'étaient pas moulants, mais l'on pouvait distinguer la forme de ses muscles, et de son... Lara ! Arrête de penser à ça !

- Tu es bien matinal dis-donc !

- On peut en dire de même de toi.

Je lui servis le petit déjeuner et mangea avec lui comme Justin ne se réveillait toujours pas — comme d'habitude —. Étonnement, j'ai bien ris avec Matthew. Au fond, il était vraiment génial. Nous discutâmes de nos activités. Il s'est avéré qu'il faisait pratiquement mille et une chose. De la danse, du, workout et encore du tennis et de la guitare.

- Ah ouais, tu penses que tu pourrais me jouer un morceau de guitare un jour ?

- Bien sûr, demain si tu le souhaites, j'emmène ma guitare.

- Super, j'ai hâte de t'entendre, lui dis-je sincèrement.

On passait un bon moment, puis Justin se réveilla enfin. Nous parlâmes jusqu'à ce que nous ayons finis de manger.
Nous décidâmes que la chambre d'amis sera la mienne, et l'autre sera celle de Matthew. Mais pour le moment, c'était Justin qui allait y dormir, car Matthew n'allait pas rester longtemps.

Le lit sur lequel était posé Doudou Câlinou était un lit une place, il y avait une fenêtre qui menait à un mini balcon et donnait vue sur un parc assez vaste. La chambre n'était ni trop petite, ni trop grande.

Justin quant à lui, avait aussi un lit une place, une armoire avec un miroir en guise de portes, une table de nuit noire, une petite lampe et une fenêtre qui menait sur un mini balcon avec vue sur le parc. Nos balconnets était joins en un seul.

La cuisine était séparée du salon par un mini-bar avec quatre chaises. Dans la cuisine, rien de spécial outre les objets comme le frigo et autres qui servaient à cuisiner.

La salon, lui, comportait une table à manger avec des chaises blanches, un canapé, une télévision, un tapis, une lampe accrochée au plafond, les murs étaient blanc crème, le sol était de la moquette et pour conclure le tout, une baie vitrée menait à un autre balconnet qui donnait vue à la ville.

*

Nous avons aménagé et rangé l'appartement toute la journée.

- Je suis épuisée, dis-je en m'affalant sur le canapé.

- Rho aller on a presque finit, se plaignit mon frère de moi.

Une fois terminé, Matthew nous proposa de commander des pizzas.

- Mon sauveur ! Lançais-je.

- Vas-y... Je continu il reste pas beaucoup. Par contre je paye ! Dit Justin.

- Si tu insistes... Dit Matthew à mon frère.

Il ne faut jamais essayer de convaincre mon frère qu'il a tort ou contrecarrer son idée. Il est têtu, et ça, Matthew et moi le savions.

Le dîner se passa dans la joie et la bonne humeur. Nous discutions de tout et de n'importe quoi, en débattant sur des sujets tabous ou non vis-à-vis de la société.

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Bah on dirait que la situation s'améliore entre les colocataires.