Chapitre 14 (Point de vue d'Alex)

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C'est tellement paisible de l'avoir dans mes bras. Elle a l'air si fragile mais si solide à la fois. Cette fille c'est une battante, ça c'est sur. Quand elle m'a révélé tout ce qui s'était passé au collège avec Rayan, putain j'aurai tout donné pour être en face de lui et lui en retourner une. Comment on peut être si méchant ? Ça me dépasse, je ne comprends pas ce qui lui est passé par la tête. Je donnerai tout pour revenir quatre ans en arrière et annuler tout ça, tout ce qu'il lui a fait.

Il faut vraiment qu'on se parle avec Rayan. Je ne sais pas si je vais réussir à lui pardonner. Il m'a menti, il a essayé de m'éloigner d'une meuf que j'aimais bien et il en a clairement rien eu à foutre de mon bonheur. Mais on verra tout ça demain. Pour l'instant, je profite du moment magique que je vis, une jolie fille dans mes bras qui a dit que j'étais un beau brun aux yeux verts. C'était vachement mignon quand même, niais mais mignon.
Tout en regardant Amélia, Morphée m'emporte dans ses bras pour une nuit qui s'annonce agréable.

◇◇◇◇◇

Après huit bonnes heures de sommeil, j'ouvre les yeux et contemple Amélia qui elle, dort toujours. Qu'est-ce qu'elle est belle, c'est dommage qu'elle ait une si basse estime de soi. Je ne sais pas si elle se rend compte à quel point elle a tout pour elle, elle est drôle, belle et gentille. La fille parfaite quoi. Faut juste qu'elle prenne confiance en elle, et ça, je compte bien l'aider à le faire.

Malheureusement pour moi, mon cerveau me sort de mes pensées par une sensation que tout le monde connaît, l'envie pressante. J'ai une envie de pisser horrible, et ça va être le parcours du combattant pour sortir de là sans la réveiller. Hier je me suis pris pour superman, je vais bien réussir à sortir d'une tente discrètement quand même.

Après quelques mouvement de contorsionniste, me voilà hors de cet endroit fort peu agréable pour une première nuit en amoureux... C'est dingue, je parle comme si j'étais déjà en couple avec elle... Je me dirige enfin vers les sanitaires quand sur mon chemin, une voix m'interpelle.

- Alors, c'est bon t'as appris la vérité ? Les deux mecs qui t'ont flanqué une raclée hier je les connaissais et ils m'ont dit que t'étais allé au camp des filles.

Avant même de me retourner, je reconnais la voix de Rayan. Il a du culot quand même d'oser venir me voir alors qu'il sait que je sais. Je sais même pas ce qu'il attend comme réponse.

- Honnêtement j'ai pas trop envie de te parler là. Tu te rends compte que tu t'es bien foutu de ma gueule quand même ?

- Ouais mec, je sais mais j'avais pas envie de te dire la vérité, tu m'aurais pris pour un vrai connard. me dit-il.

- Rayan, c'est ce que t'es en fait. Cette fille tu l'as brisée, elle a plus aucune confiance en elle à cause de toi, je sais pas si tu te rends compte. Je me demande comment j'ai fait pour être pote avec toi.

- Mec, je te jure que c'est du passé, je suis plus comme ça. C'est juste que cette fille je l'aime pas et je l'ai jamais aimée. Si t'es heureux avec elle je comprends et t'es libre de faire ce que tu veux. Mais s'te plaît laisses moi me racheter auprès de toi. m'affirme-t-il.

- Je sais pas. Il va me falloir un peu de temps je pense, je te promets rien. Au fait, pourquoi tu l'aimes pas Amélia ? Et surtout, mens pas cette fois.

- Je sais pas... Je l'ai jamais aimée, c'est vrai que je me foutais de sa gueule à cause  de sa greffe de coeur et de son surpoids et c'était con de ma part mais en vrai je suis pas sûr de regretter. me dit-il d'un air arrogant.

La tempête de ma vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant