La tempête de ma vie

Chapitre 48

Il fait toujours aussi noir, personne n'a réapparu depuis toute à l'heure, enfin, je n'ai aucune idée de quand c'était, je n'ai pas la notion du temps ici...

Je n'arrête pas de réfléchir à ce qu'Alex m'a dit "tu vas vivre". Depuis cette phrase, je ne fais que penser à comment peuvent-ils me sauver alors que je ne leur ai pas donné mon accord pour une greffe... C'est terrible d'être dans cette situation, j'ai vraiment l'impression d'être à la frontière entre la vie et la mort.

- Salut Amélia. m'interrompt quelqu'un dans mes pensées.

Cette voix, je la connais, c'est celle de mon cardiologue, mais qu'est-ce qu'il fait là ? Je suis totalement perdue, je ne comprends plus rien.

- Docteur ?! Qu'est-ce qui se passe ?!

- Tu es à l'hôpital Amélia, dans le coma. me dit-il. Il y a ton papa et ta maman avec moi.

- Salut ma chérie. me dit ma mère qui vient d'apparaître. Le médecin est en train de nous expliquer comment ils vont te sauver.

- Il avait tout prévu, depuis le début il a tout mis en œuvre pour que tu vives. continue mon père qui, lui aussi, sort de nul part.

- Mais, je ne comprends pas, vous ne m'en voulez plus de ne pas avoir accepté la greffe ?

- On ne t'en a jamais voulu ma puce. me rassure ma mère.

- Si, si je vous assure. Vous vous êtes acharnés contre moi avec tous mes amis en me disant que tout était de ma faute !

- Non ! On ne t'as jamais dis ça chérie ! me répond mon père, étonné.

- JE SUIS TOTALEMENT PERDUE ! dis-je en criant et en versant une multitude de larmes. OÙ JE SUIS BORDEL ?!

- Calmes toi Amélia, tente mon médecin, nous sommes dans ta tête, seulement dans ta tête.

- Mais pourquoi je vous vois dans ma tête ?! Pourquoi j'ai vu tous mes proches me détester ?!

- Je n'ai pas de réponses à ces questions... continue-t-il. J'ai comme l'impression que nous sommes en train de te tenir au courant de ce qui se passe dans la vraie vie.

- Donc dans la vraie vie, mes parents m'en veulent de ne pas avoir accepter la greffe ?!

- Tu vois bien que non ! intervient ma mère.

- Attends, je crois que je suis en train de comprendre. Quand je suis tombée dans le coma, on était chez Alex, donc, forcément, mes amis ont dû être triste et m'en vouloir car, à cause de moi, on ne pouvait pas me greffer, d'où la première scène que j'ai vu toute à l'heure où tout le monde me détestait. Ensuite, Alex a dû leur dire qu'il avait un plan pour que je vive, d'où le "tu vas vivre", et là, je suis à l'hôpital et vous, docteur, vous êtes en train d'expliquer à mes parents comment vous allez me sauver, c'est pour ça qu'ils ne m'en veulent plus ! C'est ça ?