Chapitre 22

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Après cette fin de "soirée discussion" avec ma famille, mes amies et Alex, j'ai proposé aux filles de rester dormir à la maison. Elles ont toutes deux décliné mon offre en me lançant un clin d'œil, qui en disait long. J'ai vu clair dans leur petit jeu, elles préfèrent que je passe la nuit avec Alex plutôt qu'avec elles et je pense que c'est certainement ce qu'il va se passer.

- Alex, tu veux rester dormir ici ? On va quand même pas te mettre à la porte ! Et les filles, vous êtes sûres de ne pas vouloir rester ? demande ma mère.

- Oui oui, ne vous inquiétez pas pour nous, on habite à deux pas d'ici, déjà qu'on vous a dérangé à une heure si tardive ! répond Lydia.

- Comme vous voulez ! répond ma mère.

Les filles se dirigent donc vers la porte, me font un grand sourire et j'ai quand même le droit à un petit câlin d'au revoir.

- Bisous les filles, on s'appelle pour se programmer des petites sorties !

Elles me répondent par un hochement de tête, et je me retourne en direction d'Alex et de ma mère qui sont en train de discuter. Ils s'entendent bien ces deux là, tant mieux.

- Et bien, tu peux dormir dans la chambre d'Amélia, elle a un lit kingsize ! dit ma mère à Alex.

- Avec plaisir ! J'ai pas envie de rater l'occasion de dormir dans un lit d'une telle qualité ! répond Alex.

- Et moi, je suppose que j'ai jamais mon mot à dire ! dis-je en les coupant dans leur conversation.

- Arrête, je sais que tu rêves que je reste ! me dit-il avec un sourire en coin. Sinon, je peux très bien rentrer chez moi... C'est pas très loin...

Je ne prends pas la peine de lui répondre et lui fait signe de me suivre. J'embrasse mes parents et ma sœur pour leur souhaiter une bonne nuit alors qu'ils me regardent tous trois avec un sourire jusqu'aux oreilles... Ils sont lourds, non ?

Je me retrouve seule dans ma chambre avec Alex, qui est officiellement mon petit-ami.

- Comment ça se fait que vous soyez rentrés aujourd'hui ?

- Tu me manquais. me dit-il.

- C'est la seule raison ?

- Évidemment, et elle est déjà assez importante. Je suis content d'être avec toi, et tes parents sont supers cools ! continue-t-il.

- Moi aussi, ça me fait plaisir que tu sois là. Oui c'est vrai qu'ils sont sympas, puis ils ont l'air de t'apprécier, alors tout va bien.

- Je suis le premier petit-ami que tu leur présente ? me demande-t-il.

- Alex, tu fais exprès ? J'ai jamais eu de copains.

- Pourtant, une si jolie fille comme toi... me dit-il en chuchotant et en se rapprochant de moi.

Il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi, et mon cœur s'emballe, comme si c'était la première fois que j'étais si proche de lui. Il dépose délicatement ses lèvres sur les miennes, et ses mains entourent ma taille. Je crois que je ne connais pas de sensation aussi agréable que celle là. Si on m'avait dit un jour que l'amour faisait autant de bien, je crois que je ne l'aurais sûrement jamais cru. Ce moment semble durer une éternité, et ce n'est pas qu'une impression, nos lèvres ne se sont pas décollées depuis trois bonnes minutes. Nous basculons sur mon lit, et notre baiser passionné prend fin.

- T'es une personne formidable Amélia. me dit-il doucement à l'oreille.

Ses mots me font comme l'effet d'une petite décharge électrique qui traverse tout mon corps, et un sourire se dessine sur mon visage.

La tempête de ma vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant