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Je jetais mes talons dans la pièce, et cria. J'en avais besoin.

J'avais perdue. Je suis une peureuse, je lui ai demander de me laisser filer, alors que mon métier est de prendre des risques.

Ma respiration ralentie, pour mon plus grand bonheur. Il était une heure du matin, je n'avais pas de téléphone.

J'entrais dans la salle de bain, me déshabillais et rentrais dans la douche. Je laissais l'eau voulait sur moi, pendant sûrement 20 minutes.

Je venais de perdre.

•••

-Victoria! Il sourit. Alors, comment se passe ta mission?

Je m'asseyais sur la chaise, en face du capitaine.

-Vous avez raison. C'est trop dur.

-Tu abandonnes?

-J'abandonne, acquiesce-je.

Il prit place à son tour sur son bureau, et me regarda dans le blanc des yeux.

-Tu n'es pas faite pour ce métier. Vraiment pas, je ne veux pas te vexer, Victoria, mais tu es gentille. Tu ne ferais pas de mal à une mouche.

Il avait raison. Je faisais ce boulot pour mon père, il avait toujours voulue que je sois policière.

-Est ce que ça veut dire que je suis renvoyée? Dis je la voix tremblante.

Il soupira et détourna le regard.

-J'en suis désolé.

•••

Un film romantique passer sur ma télé. Je trainais chez moi comme une désespérée depuis 3 jours.

On sonna à la porte. Je posais la couverture sur le canapé et l'ouvrait.

-Oh mon dieu!

Je le refermais d'un coup, mon cœur s'accéléra et je fermais les yeux. Comment est il entré dans l'immeuble? Et qu'est ce qu'il fait la?

-Allez chaton, ouvre. J'suis venu en paix.

Sa voix sonnait comme douce. J'ouvrais la porte, avec doute. Il entra avec un petit sourire, comme si c'était chez lui.

-C'est mignon, déclara t'il en regardant mon appartement. Ah oui, tiens. Ton cellulaire.

Il me tendit un téléphone. Neuf.

-Heum, je n'en ai pas besoin, dis je. Surtout que ça a du te coûter cher.

Un iPhone ça ne coûte pas rien.

-Prends le, j'te dis. Alors toi t'as un problème. Tu as l'air triste, tu regardes un film et t'es pas coiffée. Comme ma sœur.

Je paraissais agacée. Il fronça les sourcils.

-Rien de bien important. Peut être le fait d'être seule m'attriste.

Ceci n'est pas un mensonge. J'allumais mon nouveau portable.

-Hum, je pensais qu'on ne devait plus jamais se revoir?

-Moi aussi, tu vois. Mais je ne voulais pas que tu verses des larmes à cause de ton vieux téléphone, sourit il.

Je secouais la tête en riant. Je devais le virer, maintenant. Et si il avait mît un localisateur dans le portable? Ça se trouve, il veut toujours me tuer.

Je déglutis difficilement.

-Merci, en tout cas.

-Oh, y'a pas de quoi!

Il s'installa sur mon canapé, mettant ses pieds sur la table basse et prenant de la nourriture.

-Je ne te gêne pas? Demandais je, sur un ton ennuyé.

-Bah quoi? T'as un problème?

-Hum, a vrai dire, j'étais mieux seule. Peux tu partir, s'il te plait?

Il ricana, me regardant en souriant. Il me fout la chair de poule.

-J'ai eu un petit problème avec ma baraque. Si tu permets que je loge ici pour un p'tit bout de temps...

Ma bouche s'ouvre, mais rien de sort. Est il vraiment sérieux?

-Non, je suis désolée. Mais c'est non.

Il se lève du canapé, s'approche rapidement de moi et me fusille du regard.

-Ce n'était pas une question, chérie, me menace Zayn.

-Je ne veux pas de hors la loi chez moi!

Il m'attrape par le cou, puis me lâche au sol.

-N'oublie surtout pas que je peux te tuer. Ne l'oublie pas.

Il part s'installer dans le sofa, je suis encore sous le choc. Je me relève et marche vers ma chambre. Je ferme la porte et balance le téléphone qu'il vient d'acheter sur le mur, les larmes aux yeux.

Il me fait peur.

The reason [z.m]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant