Yin and Yang

Chapitre 17 : On arrive trop tard...

Tous regardaient les images sur le téléphone de Choromatsu. La colère envahit l'aîné.

O-Ne perdons pas de temps. Allons y !

Tous se remirent à courir aussi vite que possible. De temps en temps Choromatsu regardait son téléphone pour voir si ils n'arrivaient pas trop tard.

Point de vu Karamatsu

Je ne peux pas me laissé faire. Je suis adulte maintenant. Je peux le battre non ? Alors pourquoi je n'arrive pas à me rebeller ? Maintenant il est trop tard. Il m'a menotter à ce vieux radiateur. Il s'accroupit face à moi et approcha ses mains de mon visage. Il essuyait mes larmes que je n'arrivais pas à contrôler.

Togou- Tu vois, c'est ça que j'ai toujours aimé chez toi. L'enfant sage, qui ne se rebelle pas, et qui écoute tout ce qu'on lui dit. J'ai toujours aimé voir ces larmes salés recouvrirent tes joues rouge.

Il allait finir ce qu'il avait commencé il y a 15 ans. Il rapprochait son visage du mien. Je fermais les yeux essayant de reculer ma tête le plus loin possible en arrière. Mais je fus bloqué par le radiateur. Soudain, avant qu'il ne fasse quoi que ce soit, la sonnette de l'entré retentit. J'ouvris les yeux pour voir mon agresseur hors de lui. Il se redressa et se dirigea en trombe dans le couloir, arme en main. C'était ma chance.

Je cherchais sous le placard juste à côté, quelques chose avec mon pied. J'en sortit une petite clé pour les menottes. Quand j'étais plus jeune, j'en avais caché un peu partout après qu'il m'ait agressé, dans l'espoir d'un jour m'échapper. Mais jamais je n'ai osé y toucher. Mais aujourd'hui c'est différent je peux me défendre, je peux m'enfuir. Il faut juste que je me reprenne. Avec précaution je réussi à remonter la clé jusqu'à mes mains. Une fois la clé de ma liberté en main, se fut un jeu d'enfant de m'enlever les menottes. Une fois libre, je jetais la clé sous le placard. J'entendais la voix de Totoko au loin.

Totoko- Hello ?! Il y a quelqu'un ?! Choromatsu ?! Jyushimatsu ?! Karamatsu ?! Pourquoi vous ne répondez pas au téléphone ?!

Togou attendait probablement dans le couloir, il attendait qu'elle parte, ou guettait le moment où elle rentrerait sans l'accord du propriétaire. Je profitais de ce moment pour partir en courant vers la fenêtre face à moi. Je l'ouvris en grand avant de regarder la hauteur qui me séparait du sol. Si je sautais d'ici, j'étais sur de me rompre le coup à l'arrivé. Quoi que je préfère me rompre le coup, que de me laissé abuser à nouveau par cet homme. Je regardais ensuite en l'air. Je pourrais monter sur le toit. Je vais faire ça, c'est ma seule chance. Je suis passé sur le rebord de la fenêtre pour me hisser sur le toit. Je n'entendais plus la voix de Totoko.

Elle était partit ? J'essayais d'accélérer mon ascension sur le toit, mais je n'eus pas le temps de l'atteindre, que Togou me rattrapa par les chevilles et me tira vers le bas. Je tentais de résister en m'accrochant désespérément à la toiture, mais je fini par lâcher prise. Je sentis mon corps tomber dans le vide. Ma tête cogna contre la façade de la maison. Le choc m'avait assommé, j'étais à peine conscient. Ma vision était trouble, je voyais qu'une tache jaune me redresser à l'intérieur de la chambre. Alors qu'il me traînait à nouveau vers le radiateur pour m'y attacher à nouveau. Je sentais un liquide visqueux couler derrière ma tête. C'était probablement du sang. Je sentis qu'il me tapait sur la joue pour me ramener à moi. Après quelques minutes, ma vision redevint normal.

Togou- Tu as essayé de fuir ? Tu as bien grandit. L'enfant sage se rebelle ?

K-...te plaît...