Chan est assis à son bureau, le dos courbé et le regard posé sur son devoir de physique qu'il doit absolument terminer pour la semaine prochaine. Chan, ce n'est pas un mauvais élève, au contraire ; travailleur, il a toujours eu de bons résultats, il lui ait même déjà arrivé à plusieurs reprises de majorer quelques uns des modules enseignés.
Mais actuellement, il doit bien se l'avouer, cet exercice lui donne du fil à retordre.
Il se laisse finalement retomber en arrière, se laissant aller contre le dossier de son fauteuil ; il fixe le plafond pendant un instant, et sur son visage peut se lire toute la fatigue et l'épuisement qu'il trimballe avec lui depuis des années maintenant.
Le garçon soupire, puis tourne la tête vers son meuble de bureau, prêt à ressortir les cours de l'année précédente dans l'espoir d'y trouver un peu d'aide. Après quelques secondes d'immobilité, il tend le bras vers le premier tiroir, et l'ouvre péniblement, pour constater que celui-ci contient seulement ses cours de mathématique. Nouveau soupir.
Chan se redresse enfin, et ouvre le second tiroir, avec, cette fois-ci, tous ses cours de physique. Il retire la mécanique du solide, l'électromagnétisme, l'optique ondulatoire ; enfin, il trouve la pochette de la mécanique des fluides, et s'en empare de suite.
Pourtant, il est surpris de constater qu'il reste encore une autre pochette au fond du tiroir. Il dépose ses cours sur le bureau, avant de récupérer le post-it collé sur la couverture, afin de la lire.
Je me demande combien de j'aime ça aura sur Facebook ; LM.
L'espace d'un instant, Chan sourit, avant de remettre la note sur la pochette, et de la prendre entre ses doigts. Il l'ouvre avec précaution, comme si le moindre geste trop brusque pouvait la faire voler en poussière. A l'intérieur, plusieurs petits dessins, plus ou moins ridicules, qu'il lui faisait en cours, lorsque les CMs étaient beaucoup trop ennuyants. Quelques poèmes aussi, des drôles comme des plus sincères, des durs aussi, des poèmes d'amour, des poèmes de désespoir. Il aimait tant écrire, c'était sa plus grande passion. Il lui disait souvent qu'il allait écrire un livre, un jour. Un recueil de poésie. Rien que pour lui.
Alors, Chan réalise ; au final, c'est peut-être ce que sont tous ces mots, au fond : son recueil de poésie.
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N/A : mdr cette histoire est 100% inintéressante et damn je mets toujours 30 ans à publier ça n'a aucun sens. désolé. :c
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14 lignes de lettres d'amour (ou de notes de suicide) [bang chan]
Hayran Kurgu(Le concept et l'histoire m'ont été inspirés par le poème 14 lines from love letters (or suicide notes) de Doc Luben, vous pouvez le retrouver sur yt et je vous conseille d'aller l'écouter car il est magnifique.) Aux yeux de ses pairs, Chan a toujou...