It's Ok | Vodkmixem

Chapitre 14

Ce livre commence à être long ! Ahah, nan en vrai je suis grave fière ! Normalement ça devrait se finir dans les chapitres 17,18, 20 MAXIMUM !
Je suis un peu triste j'avoue :(
Enfin bref, bonne lecture !

***

Désormais sur le canapé, ils cherchaient désespérément un film. Le calme régnait, mais les choses n'étaient toujours pas dites et ça ce ressentait. Maxime savait seulement comment il avait fait pour se retrouver à l'hôpital, mais quels sont les raisons ? Il ne voulais pas paraître indiscret, mais en même temps il fallait bien qu'il sache non ?

Il était rongé par le questionnement, il essayait tant bien que mal de relever la tête et de lui sourire. En quelque sorte il voulais remonter la pente avec lui. La pente qu'il avait dévalée à toute vitesse sans que personne ne s'en rende compte. Mais de ne pas savoir le tuais petit à petit. C'est drôle comme les deux souffrent en fin de compte ? L'un parce que la vie était trop dur et l'autre parce que son ami était brisé par il ne sait quoi. C'est drôle comme la douleur peut être si proche entre deux personnes, comme deux personnes peuvent êtres connectés avec seulement un regard. Parce que dans le regard de Val, Max comprenait que c'était du désespoir. Une envie d'abandonner, un vide qu'il avait là dans son cœur que personne ne pourras combler et que malgré le temps ça n'irait pas mieux.

Maxime stoppais sa recherche pour prendre une grande bouffée d'air et sans le regarder il sortit ces mots :

"Valentin, pourquoi tu as fait ça ?"
"Je ... Tu le sauras un jour, promis. Mais je veux pas en parler tout de suite, je veux pas que tu t'inquiètes je veux juste passer un bon moment entre potes là. "

Le cœur de Valentin se serra au dernier mot prononcé. Mais c'est vrai après tout, il fallait se rendre à l'évidence : C'est pas en disant la vérité à Maxime qu'il allait se jetter dans ses bras, loin de là. Et puis c'est quoi la vérité au juste ? "Eh maxime, tu sais que je t'aime ? C'est pour ça, c'est pour ça que j'en suis là." ? Parce que, peut être qu'au fond il n'y avait pas que ça. Peut être qu'au fond il y avait quelque chose de plus puissant, une douleur enfouie. Mais laquelle ? Peut être aussi que tout était dans sa petite tête ? Si on jour Valentin arrêtait de réfléchir, il en serait pas là...

Sans rien dire, le brun reprit sa recherche et fini par choisir un film au hasard. Le rider était absent, encore une fois perdu dans ses pensés. Non pas perdu dans ses flashs, juste perdu dans sa vie. Il se voyait encore retracer ce trait fatal, voir le sang couler, ça ce répétait en boucle dans sa tête.  Comment allait-il pouvoir allez mieux ? Bonne question. Quand les démons nous parlent, quand la douleur est grande, on a juste besoin de quelqu'un pour combler le vide, pour refermer les plaies. Mais parler est compliqué, c'était trop compliqué pour Val qui avait prit l'habitude de rien dire. Mais un jour il lui dira tout, oh que oui, il dira tout à quelqu'un, il lui balancera tout ce qui le rongeait depuis tant de temps. Un jour il y arrivera, un jour ça ira peut être mieux. Peut être.

Comment on doit faire quand même le suicide nous suffit plus ? Quand même la présence de la personne qu'on aime n'est plus assez ? On laisse tomber. Bah ouais, c'est pas une histoire joyeuse, c'est comme ça qu'on pense quand on va mal. Y'a rien qui se termine bien. Vous croyez quoi ? Que Val va tout dire à Max et qu'ils vont se sauter dans les bras ? Si seulement c'était si simple. Nan, Val il restera encore dans son coin, parce que c'est Val. C'est comme ça qu'il est et ça changera pas, même pas pour Max.

Il sortit de ses pensés quand le film se lança et que le bruit de la télévision était devenu plus fort. Ses yeux étaient fixés sur l'écran, et pourtant, et pourtant il pensait à tout et à rien. À Maxime et ses sentiments de merde. Il était peut être destiné à aimer comme ça, à l'aimer de cette manière là.

Ses paupières se fermaient automatiquement et le sommeil l'emportait peu à peu. Il rêvait d'un monde où tout allait bien en quelque sorte. Il y avait des licornes roses et des éléphants aussi, tout de surréaliste quoi. Ses muscles se relachait et il laissa tomber sa tête contre le torse de son ami youtubeur. Et sans vraiment s'en rendre compte, il était bien, il était l'a, il était juste en vie.

Maxime n'arrivais pas à décoller ses yeux du bras de son ami. Valentin avait fait semblant, pendant tout ce temps. Et Max commençait à peine à faire pareil. Il faisait pareil pour pas montrer à Val que ça l'inquiétait beaucoup plus que ce qu'il le pensait. Son cœur battait à un rythme effréné et une larme avait coulée de la joue du brun. Valentin était là, c'était le principal non ? Il se promettait dans sa tête d'être là maintenant, et il le serait coût que coût, quoi qu'il arrive. Parce qu'il avait raté tellement de choses depuis des mois, tellement de choses qu'il n'avait rien vu venir... mais pas le temps de regretter, il allait être là maintenant, en espérant.

***

ll décidait enfin d'éteindre cette foutu télé, le bruit résonnait dans sa tête sans cesse depuis des heures. Tout résonnait de toute façon, tout se perdait, tout était brouillon et ça allait bientôt le rendre fou. Le rendre fou parce que seul le silence régnait dans la pièce, seul les questions sans réponses se battaient dans sa tête et ça l'énervait tellement.

***

Deux heures du matin et Maxime cherchait le sommeil, Valentin dormais comme un bébé sûrement épuisé par tout ce qu'il avait pu se passer ses derniers jours. Valentin rêvait d'un monde meilleur, Maxime rêvait de revoir son sourire. Valentin rêvait de quelque chose de mieux et l'autre de quelque chose de beau. Comme quoi ils étaient liés d'une forte amitié.

Il laissa enfin partir tout ce qu'il avait dans la tête en fermant les yeux. Il avait sûrement besoin de dormir, après tout, ça ira sûrement mieux demain. Il laissa volontairement sa tête tomber délicatement contre celle de Valentin.

En espérant que leurs rêves se réalisent, l'espoir fait vivre.

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Merci d'avoir lu !
Question :
--> Avez- vous déjà eu peur d'être heureux/se ? Vous êtes vous déjà refusé le bonheur ?