Il était là, sanglant devant lui. Il était là. Il pleurais, il se demandais pourquoi. Pourquoi il en était là, pourquoi la vie à fait qu'il en était mené à faire ça. Il avait si mal, il était si triste.
Il était là, il était revenu Maxime. Et il souffrais autant que Valentin. Il souffrais de le voir dans cet état là. Et le pire c'est qu'il avais aucune raison du pourquoi du comment, il avait juste ce qu'il voyais devant lui : un Valentin brisé et il s'en voulais. Il se disait que s'il était pas partit il aurais pu savoir. Et puis même, il n'aurais pas dû partir, il aurais du lui parler.
Mais il pouvait pas savoir Max, il pouvais pas le deviner. Comment on peut se dire 2 secondes que quelqu'un va mal alors qu'il sourit et chante en permanence ? Comment on peut savoir qu'au fond quelqu'un avait envie de mourir alors qu'il partage sa joie de vivre à chaque fois qu'il en a l'occasion ? On peut pas le savoir, et faut pas s'en vouloir. C'est le genre de truc qu'on voit pas, qu'on peut pas savoir comme ça.
Vous savez, il s'en voulais réellement, il se demandais bien pourquoi il avait fait ça. Il avait le coeur serré, les larmes qui dévallaient sur ses joues. Il aurais voulu être à sa place ou l'aider mais Val avais voulu abandonner. Il avait voulu baisser les armes et ne rien dire à personne. C'est triste et tragique d'en arriver là, de vouloir tout arrêter.
Mais Max n'avait pas vu tout ses appels, tout ses signaux de détresse. Il avait pas vu et c'est ça qui le tuais. Sauf qu'en attendant, c'est Val qui était entre la vie et la mort. C'est Val qui était sur le point de succomber à ses blessures. C'est Val qui avait tellement souffert. Sauf qu'il ne sauras pas pourquoi il est là. Pourquoi il a fallu qu'il en était arrivé là. Il ne le sauras pas Maxime.
Les médecins disaient qu'il était endormi, qu'il rêvait. Mais il savais pertinemment que c'était faux. Il savais que c'était plus que ça. Appartement, selon eux, il avait réussi ce qu'il voulais.
Un infirmier rentra d'un coup dans la chambre sans frapper :
" -Monsieur Chabroud ? Vous êtes un ami ?
-Effectivement. Qu'est ce qu'il a ?
- Il a touché une veine, et le temps qu'on le trouve près de sa baignoire, cela s'est infecté. Tout ce que je peut vous dire c'est qu'il respire. Maintenant je n'en sais pas plus. Je suis désolé pour ce qu'il s'est passé, même si je n'ai aucune idée des faits."Une larme de plus avait coulé. Maxime ne savais plus quoi penser, tout était flou. Il avait l'impression de le perdre, alors qu'il était toujours vivant, là devant ses yeux. Même si il ne se réveillait pas.
Le jeune homme partit, maxime s'écroulais. Une veine ? Vous vous rendez compte de ce qu'il a laissé passer ? Une veine, peut être une vie. C'est pas rien. Il était terriblement mal, au bord du malaise. Une veine, quel con, une veine, quel con. Se répéta-t-il.
Il cessait de se répéter que Valentin se réveillera. Il espérais tellement. Il avait les mains sur la tête, il pleurais sa mort. Il pleurais comme il a jamais pu pleurer. Il avait tellement peur que tout s'arrête, que sa vie s'arrête. Il voulais encore partager des moments à ses côtés, rire avec lui.
Mais si seulement il pouvais revenir en arrière. Si seulement il avait pu voir sa détresse. Si seulement Valentin avait parler, si seulement Maxime avais pu l'écouter. Avec des "si" on referais la monde, on changerais tellement de choses. On changerais des sentiments.
Il a passé la journée aux côtés de Valentin, le regardant par moment pour voir si il y avait un signe de réveil, en vain. Il y avait seulement le bruit de la machine, le bruit qui stressais tout le monde. Les bandages de Valentin était rouge, plein de sang. Et c'est à chaque fois que Maxime croisait le regard de ses bras écorché qu'il versait une larme. Il ne cessait de pleurer, de culpabiliser. Il était impuissant face à la situation, il ne pouvais rien faire.
Il se détacha du blessé doucement et alla ouvrir la fenêtre pour souffler. Pour extérioriser. Son cœur battait la chamade loin de son ami. Il avait l'impression de l'abandonner une seconde fois, alors qu'il était là tout près de lui. Du moins son corps était là.
La beauté du ciel bleu lui réchauffa légèrement le cœur, les oiseaux chantaient et le temps était convenable. Mais ce n'était pas assez suffisant pour relâcher la pression, rien ni personne ne pourra y parvenir. À part Valentin, si par miracle il se réveillait, ou donnais un signe de vie. Mais ce n'était pas gagné.
Tout était loin d'être réglé.Alors d'un air désespéré il ferma la fenêtre. Ça n'avais duré que 5 minutes mais quand il retrouva Valentin il était tout content. Devant lui il essayait d'être positif.
Les médecins lui avait dit ça. D'être positif pour lui donner de la force. De lui dire des mots qui lui ferais "revenir". Mais jusque là il n'avais réussi à dire quoi que ce soit.
Il enlaca ses doigts avec ceux de Valentin et prit une grande inspiration :
"Tu me lâche pas Valentin."
Les larmes menaçaient de couler.
"Faut que tu te batte, et maintenant je serais toujours là pour toi."
Une énième fois il pleura à chaudes larmes.
"Je veux pas te perdre, tu es mon meilleur pote Val. M'oublies pas."
Si il savais. Si il savais que Valentin l'aimais de tout son cœur. Non, non il ne l'oubliera pas. Jamais il pourrais oublier Maxime. Mais il n'était pas en capacité de le dire, de le rassurer. Parce qu'il l'entendait, mais encore une fois les mots ne sortaient pas.
Maxime répétait :" Me lâche pas Val, me lâche pas."
--------Vous voulez que je vous pose une question à chaque fin de chapitre ? Genre ça peut être soit sur le chapitre, soit des questions basique ?
-> Comment réagirait vous si un ami à vous était à l'hôpital ?
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It's Ok | Vodkmixem
FanfictionLa vie bousille le cœur. Les questions bousille la vie et fini par nous bousiller tout entier.