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Chapitre 6

L'amour est un sentiment qui emporte une personne, son cœur, et parfois son sourire. Des fois l'amour rends heureux, quand s'est partagé. Et d'autres fois ça nous ramène au plus bas, plus bas que terre. Parce que oui  des fois l'amour rend malheureux. Parce que oui quelquefois l'amour à son effet contraire, quelquefois les sentiments font si mal que les paroles ne sortent pas. Que les mots ne sont pas assez fort.

Des fois la douleur remporte sur le reste et nous fait faire des choses que l'on regrettera, ou pas. Mais avant tout l'amour est un sentiment, comme la joie, la colère, la mélancolie. Et pour certains c'est un sentiment si douloureux.

Comme pour Valentin, Valentin qui n'avait rien demandé et qui voyait l'amour comme quelque chose de destructeur. Et ça le détruisait, petit à petit.
Mais peut-on faire partir un sentiment, un sentiment tellement fort qu'il est là enfoui dans notre cœur? Est-ce qu'on peut oublier quelqu'un comme ça du jour au lendemain ?  Est-ce qu'on devrait pas fuir plutôt ?
Non non Valentin voulais pas fuir. Valentin voulais continuer de voir Maxime, voir Maxime heureux il voulait pas perdre son sourire. Mais lui en tout cas le perdait de jour en jour. Il allait finir par mourir, mourir d'ennui. Mourir d'amour, mourir tout court. Mourir de vivre.

Valentin était pris au piège, pris au piège par ses sentiments. Son amour, son amour pour son meilleur ami. Vous vous rendez compte, aimé son meilleur ami, le désirez c'est quand même très malsain non ? Mais Valentin encore une fois, il avait rien demandé il avait rien prévu. Il s'était jamais posé la question jusque-là. Et ça le surprenait lui-même. Mais il était obligé de se résoudre à la vérité parce qu'elle était devant lui depuis tellement de mois.

Aujourd'hui il devais tourner une vidéo, il voulais relancer le format du " je règle vos problèmes". Une bonne idée ? Il espérais. Il espérais que ça plairait toujours. Ça faisait longtemps qu'il n'avais pas fait ce genre de vidéo, et il doutais. Mais bon, après tout, il verra bien au tournage. Si ça marche pas, c'est pas grave.

Ce matin là, il c'était réveillé sans aucun sourire, sans aucune larme au bord des yeux, sans émotion. C'était un jour fade aujourd'hui pour Valentin. Le ciel était gris et la pluie tombais. ll priai pour ne pas croiser le regard de Maxime dans la Redbox. Et rien que d'y penser il stressai, il respirais fort. Non, non, pas question de faire une crise maintenant ! Il en était pas question, c'était pas le moment. Il se leva, d'un pas lourd. Il se préparait à sourire, parce qu'il le fallait. Il fallait qu'il vivre malgré tout, malgré l'amour qui lui envahissant le corps, le cœur.

Il était sous la douche, l'eau chaude coulais sur son corps, lentement, les pensées de Valentin ne tournais qu'autour de lui. Il ne voyais que lui, et il se détestais pour ça. Il se haissaït pour ça. Mais comment, comment il allait faire ? Si il voyais Maxime aujourd'hui, comme allait-il réagir ? Mais il sortit volontairement de ses pensées. Il était déterminé à tout reprendre en main. Pourquoi s'acharner comme ça ? Hein, tu as la réponse ? À rien ? Bah tu as bien raison. Allez soit fort Valentin, soit fort. Il suffit juste d'y croire. Juste d'y croire. Pour combien de temps ?

Il avait la boule au ventre notre Valentin, là, devant la Redbox. Il hésitais à rentrer, par peur de croiser son regard et de perdre ses moyens. Il avait envie de tout laisser tomber et de faire demi-tour. Mais il se ressaisi et pénétra dans la 'boîte rouge' après avoir longuement soupiré.
Son cœur battait à un rythme effréné, il avais peur, tellement peur. Terriblement même. Il se dirigais doucement vers son studio, relevant les yeux de temps en temps.

Arrivé devant la porte, il enclencha la poignet et rentra. Il referma la porte derrière lui et prit une grande inspiration et laissa tout le stress retomber. Waouh, (nda : toujours google hein mdr ) c'est intense l'amour en fait. Il était une fois de plus déboussolé alors qu'il ne l'avais même pas vu. Alors comment ça se passer va quand il l'auras vu ?

Il était là, assis dans son studio. La tête ailleurs, et pour une fois, les pensées sur la vidéo. Il hésitais à lancer la caméra, si il arrivais pas à faire semblant ? Si la vérité éclatait en vidéo ? Trop de questions se bousculaient dans sa tête, et il prit une décision. Il allait être naturel, et si il y'a avait le moindre souci, il coupera ça au montage. Il fallait de toute façon qu'il fasse cette vidéo. Il espérais pouvoir y arriver.

Il rigolais, et se moquait gentillement des fois mais il savais rester sérieux quand il voyais un message de désespoir. Et c'est dans ces moments là qu'il se rendais compte qu'il n'était pas seul. D'accord, mais à qui parler alors ? Allait-il trouver les mots ? Et la force ? C'est dur de parler de ce qui va pas, c'est dur de voir la visage de la personne en face se décomposer en voyant toute ta souffrance. C'est dur de voir la personne en face de toi souffrir de tes paroles.
Alors il c'était finalement résigné à se taire. Parce que ça en valait pas la peine.
Il descendait les messages, à la recherche de quelque chose d'intéressant, qu'il se sentais capable de régler, de parler. Il ne trouvais que des choses du type :

"J'aime plus mon copain, je fait comment ?"

Où encore :

"Mon père se drogue ..."

Mais que pouvais-t-il faire à ça ? Rien, alors il passa. Ouais je sais c'est pas très cool mais bon ..

Et il tombais sur un message qui avait attiré son attention :

"Un peu délicat d'en parler mais bon. J'aime un mec sauf que le problème c'est que je suis moi même un garçon. Je sais pas quoi faire, il me rends fou. Je fait quoi vodk ?"

Il le rendais fou, lui aussi. Et en lisant ça, une larme avait coulé, par réflexe presque. Parce que il avait l'habitude maintenant. Il reprit doucement son souffle, séchant ses larmes avec sa manche et cracha le morceaux, cracha tout ce qu'il avait au fond du cœur :

" Je, je peux pas te répondre parce que je suis dans le même cas.
Ses yeux devenaient rouge.
Je, c'est compliqué à comprendre, à admettre. Je comprends que ce soit un brouillon dans ta tête mais si tu peux, dit lui.
Une larme coula sur sa joue.
Tu sais, c'est, c'est Maxime la raison de mon sourire.
Il rougissait instinctivement.
Du moins c'était. Parce que quand me suis rendu compte ça ne m'a pas mit en joie on va dire.
Il perdit vite son sourire, se rappellant de la journée où il avait compris.
Je m'en suis voulu et je m'en veux toujours.
Les larmes continuais de coulés.
Ça mène ou tout ça de toute façon ? Bah ouais nulle part. Et je persiste quand même. Et ...
Il avait craqué, laissant sa tristesse sortir une bonne fois pour toute.
J'en ai marre. J'en ai marre de le croiser et d'avoir mal, d'avoir mal de ne pas être avec lui mais en même temps je n'en serais pas capable. Je serais pas capable de lui décrocher un sourire et je suis capable de rien. A par de pleurer comme un con.
Il était rouge de honte, d'amour.
Et de toute façon ça sert à rien de se poser la question. Mais ça m'énerve, je m'énerve. Parce que je suis là comme un con à pleurer alors que c'est moi le fautif. C'est de ma faute tout ça. Seulement de la mienne. "

Et il fini la dessus, tapant sur la table, de rage contre lui. Il coupa la vidéo, se réfugit dans ses bras pour étouffer ses pleur. Il s'en voulais putain, tellement.

Il aimais Maxime, il l'aimais beaucoup trop.
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Chapitre un peu long, désolé !
Hésitez pas à donner vos avis ;)