Pas de témoignage dans ce chapitre bonne lecture à vous 😘
« - Ça y est. C'est fini. Tout est prêt, tu peux l'enlever. «
Je devine dans sa voix qu'il n'est pas très confiant face à ce qu'il me réserve, ce qui me fait un peu peur. Quand je retire enfin le tissu de mes yeux, ce que je vois me coupe le souffle. Des bougies et des pétales de roses rouges et blanches sont disposés partout dans l'appartement. Certains pétales posés sur le sol forment un chemin menant à une table dressée pour deux. Elle-même éclairée par de grandes bougies. Je suis folle de joie, c'est tellement magnifique, c'est la première fois qu'on se donne autant de mal pour moi. J'en suis toute émue, et je tombe encore plus dans les entrailles de l'amour face à cet homme qui se tient devant moi, guettant toute réaction de ma part. Je sens mon sourire s'étirer sur mes lèvres et qui n'a de cesse de s'agrandir. Je souris tellement que ça m'en fait mal, mais je reste la plus heureuse des femmes. Je le regarde, il me regarde. Je ne fais aucun mouvement, mon cerveau est en arrêt complet du à un trop plein d'émotions positives, il me faut quelques secondes pour revenir sur terre. J'avance doucement mon pied, comme pour vérifier que mon corps obéit. Quand je suis rassurée, je fonce droit sur Alex qui se détend instantanément, et me regarde m'avancer rapidement en sa direction, un sourire plaqué aux lèvres. Arrivée à un mètre de lui, sans le prévenir, je bondis sur lui. Il a juste le temps de me rattraper, ce qu'il fait toujours, et que j'aime chez lui. Il sera toujours là pour moi, il me l'a promis et je le crois. Je dépose de petits baisers sur tout son visage, et lui répète des dizaines de fois que j'adore ce qu'il a préparé. Et bien-sûr je le remercie pour tout.
« - Je ferais ça tous les jours si ça te rend si heureuse. J'aime te voir sourire, j'aime te voir me bondir dessus pour me remercier, j'aime te sentir tout près de moi. Je t'aime tellement mon amour. «
Et là, je craque un peu plus pour lui.
« - Je t'aime aussi mon amour. »
Je lui répond en le regardant dans les yeux. Je peux y lire tout l'amour qu'il me porte, et j'espère qu'il peut lire dans les miens le reflet du même amour.
Il me repose doucement sur le sol, et je reprends la parole.« - Tout est tellement beau, mais tu as vu dans quel état je suis ?
- Tu es parfaite Mia ! » Répond-il avec un air sérieux que je ne lui connaissait pas, alors que je porte un vieux jean troué, une paire de baskets en toile, et un simple débardeur bleu.
« - Il faut que je me change, regarde toi, tu es canon. L'appartement est très bien décoré. Alors que moi, je fais tâche. Laisse moi dix minutes que je me change et j'arrive tout de suite ! »
Sans lui laisser le temps de répondre, je file vers l'entrée ou m'attendent mes sacs de shopping que j'ai emporté en sortant du travail. Je suis ravie, j'ai trouvé l'occasion parfaite pour enfiler ma nouvelle robe dorée. Je suis sûre qu'il va l'aimer. Une fois mes sacs récupérés, je fais demi-tour et repasse devant lui, telle une fusée. Je l'entends à peine me dire de faire vite puisque le repas est prêt.
*Dans la peau d'Alex*
Mia s'est éclipsée pour se changer, même si elle n'en avait pas besoin, elle est toujours sublime. Elle a tout de même tenue à se changer, je suis content qu'elle ait apprécié ce que je lui ai préparé. Ça m'a pris du temps, mais j'en suis satisfait. J'ai aussi ramené toutes ses affaires, que j'ai soigneusement rangé dans le dressing. J'ai aussi pris quelques cadres que j'ai accroché dans le salon, mais elle n'a pas encore pu les voir puisque les lumières sont éteintes. J'aimerais lui faire la surprise demain matin. J'ai même fait une chambre réservée à Gabriel. Je suis en train de nous servir un verre de champagne lorsque j'entends ses talons claquer sur le carrelage, je relève doucement la tête en direction de Mia et ce que j'aperçois me laisse sans voix.
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Mon protecteur
RomanceMia fuit un passer violent .Elle quitte son père, la ville qui la vu grandir et l'objet de ses pire cauchemar qui autrefois la fessait rêver. Elle recommence toute a zéro dans une nouvelle ville pour elle les hommes c'est fini jusqu'as se quel crois...