Yria Shizuka [Fanfic My Hero Academia]

Chapitre 12 : Que me voulez-vous ?

Merci pour les 590 vues, quasiment 600 c'est fou ! Merci à ceux qui votent également !

Ps: Pour un futur chapitre de combat, j'aurais besoin de suggestions d'alter (et des prénoms si votre imagination est débordante). Si vous avez des idées, à vos commentaires  ! Merci d'avance ( ◠‿◠ )

Chap non corrigé
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Le tournoi ne cessait de hanter mon esprit lorsque je faisais le chemin du retour. La conversation avec Endeavor, le grand numéro 2, et puis le fait que Iida soit parti. Je n'ai entendu aucune nouvelle, mis à part « Pour raisons personnelles ». Bon après toi, ce n'est pas mes affaires, même si j'ai tendance à être plutôt curieuse.

Avant de me coucher, je pris une douche et nourris mon petit Miko. Enfin, le marchand de sable m'emporta dans le fabuleux monde des rêves. Si seulement. Malheureusement je n'ai eu le droit qu'à un ténébreux cauchemar. Un de ces fameux où l'on ne peut se réveiller qu'à la fin des atrocités.

J'ai eu le droit à un de mes lointains souvenirs, sûrement pas le pire tout du moins. J'y assistais à la troisième personne. Je me voyais moi à 7 ans, dans une pièce sombre éclairé par une simple bougie qui se reflétait sur le toit de verre. Une table trônait au milieu de cet endroit. À côté se tenait ma mère. Encore maintenant, un regard de malice exultait de ses yeux, le tout rehaussé d'un sourire tantôt narquois ou colérique.

Je me tenais la, plus jeune, debout, tremblotante et couverte de sueur. Je pouvais apercevoir encore au coin de mes des perles d'eau n'attendant qu'un faible instant pour rouler et dévaler la pente de mes joues. Quelques unes de ces gouttes étaient visiblement déjà tombées et avaient séchés. De plus, mes vêtements portaient des traces de combat. Mon t-shirt tenait en lambeaux sur mon maigre corps, et mon bermuda était calciné par endroit. J'étais vraisemblablement dans un piteuse état, mais mon entraînement ne s'arrêtait pas là.

En face de moi se trouvaient quelques fioles remplies de liquide incolore. Attendant d'être ingurgitées et de prendre le contrôle de mon organisme. Je les reconnaissais toutes, impossible de les effacer de ma mémoire. Toute mon enfance j'ai été entraînée pour y résister. Les effets de ces poisons, j'y ai été sujette, de contrainte ou de force.

- Dépêches toi.

« Bois ». Je pourrais réciter toutes ces paroles si l'on me le demandait. Elles sont gravées, imprimées à l'encre indélébile dans ma mémoire. Impossibles à effacer, et me hanteraient toute ma vie. Non Yria. Ne fais pas ce qu'elle te dit. Mais bien sûr elle ne m'entends pas, ce n'est qu'une illusion. J'essaye de la prendre par les bras. Mais je traverse ma jeune moi.

Je vis mon alter ego tendre la main, hésitante, vers la table. Elle attrapa la première bouteille au bouchon vert. Le moins pire des deux choix possibles. Ma peau, au contact du verre froid de la fiole, permuta sa belle douceur pour la chair de poule, qui ressortait parfaitement entre les taches bleutées et les noires de cendre. Tout doucement, du pouce, je débouchai le liquide de son contenant et enlevai l'opercule. Quelques reflets de la bougie illuminaient le contenu incolore, ça aurait presque pu donner envie de boire.

Après un long temps d'attente et évidemment, quelques remontrances et regards de ma génitrice, le poison coula lentement au fin fond de ma gorge. Et le début de l'entraînement commença. Un sérum de vérité, voilà ce que contenait la fiole. Je devais résister à ses puissants effets. Pendant que le liquide imprégnait mon corps, ma mère attrapa un chalumeau à ses pieds, puis un bout de métal. Je ne voyais pas grand chose, jusqu'à ce que la flamme sorte et éclaire la pièce. Le salon, l'ancien salon. Encore plus effrayant que dans la réalité. Les rideaux tirés pour boucher l'entrée de lumière, et quelques meubles déchirés et en piteux états comblait le vide. Soudain, le métal commença à luire. Il rougeoyait.