Il/elle te voit pleurer

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Tony Stark
Quand Tony rentra de sa mission tard un soir et qu'il ne voulait pas te reveiller pensant que tu dormais, il entendit des sanglots provenant de votre chambre. Il n'y réfléchit même pas, il laissa tomber ses affaires sur le sol et se précipita à l'étage supérieur. Il ouvrit votre porte dans un tel vacarme que tu hurlas pensant que c'était un intrus mais quand tu reconnu ton mari tu arrêtas de crier et tes pleurs se firent plus intenses.

Tony soupira de soulagement car tu n'avais rien mais il ne comprenait pas pouquoi tu étais à genoux devant le vivarium et tu n'arrêtais pas de dire le nom de votre tortue. Il s'approcha alors de toi et posa sa main sur ton épaule et regarda dans la cage de verre, votre tortue était tourné sur sa carapace et elle ne bougeait pas. Tu serras ses jambes de tes bras et y enfouis ton visage par la même occasion en reniflant.

Tony savait que cette tortue comptait pour toi mais ce n'était qu'une tortue! Pour ne pas te brusquer il se mit à ta hauteur et te releva la tête puis captura une de tes larmes de son pouce. Le milliardaire te sourit doucement et dit calmement :

── On ira l'enterrer dans le jardin demain, d'accord?

── Non, articulas-tu difficilement, pas dans le jardin, on va lui organiser des obsèques dans la rivière.

Tony se retenait d'exploser de rire pour la mine que tu le fis, telle une enfant. Il te confessa alors que c'était d'accord et que le lendemain votre tortue voguerait au loin sur son petit radeau de bois et de feuille.

Steve Rogers
Cette semaine avait été pour toi des plus éprouvante. Entre le boulot, le fait que tu ne voyes que très rarement ton mari ainsi que tes insomnies à répétition et tes angoisses permanentes, tu n'en pouvais plus. Tu avais encaissé tout ce que tu avais pu jusqu'à craquer complètement parce que sérieusement tu en avais besoin.

Assise sur ton canapé, les genoux contre ta poitrine tu t'autorisas ce moment que tu caractérisas de faiblesse et te laissas aller au grès de tes larmes. Ton corps entier était prit de soubresauts causé par tes sanglots et bientôt tu pleuras toutes les larmes de ton corps. Tout le stress accumulé durant près de sept jours s'évapora en quelque heure et tu étais heureuse que ton mari n'était pas encore rentré de sa soirée avec ses amis.

Tu te levas les yeux rougits et décidas de te préparer à manger des pates, tout simplement. Tu n'avais pas envie de te prendre la tête. Tu attrapas la casserole et la remplis d'eau avant de la mettre sur le feu et d'attendre qu'elle bout. Ensuite tu mis les nouilles dans l'eau mais, étant distraite par tes pensées, tu te brulas avec l'eau bouillante.

── Merde, grognas-tu avant de te passer la main sous l'eau froide.

Quand ton repas fut prêt tu le mis dans une assiette, pris ton verre et tes couverts et te dirigeas vers la table basse. Seulement tu perdis l'équilibre et tombas, le couvert et ton repas aussi. Tu te remis à pleurer, pas parce que tu avais mal mais que tu en avais marre et que c'était encore trop, tu te répétais que tu n'étais bonne à rien faire, à rien du tout.

Étalée sur le sol pleurant comme une enfant, tu entendis les pas lourds de ton mari alors tu essayas de faire taire tes sanglots, en vain. Il accouru vers toi te prenant dans ses bras en te répétant que tout allait bien. Une fois calmée tu lui racontas tout ce qu'il s'était passé cette semaine et aujourd'hui et il te dit que la semaine après vous feriez un break du travail pour vous retrouver et surtout pour que tu te sentes mieux. Tu t'étais ensuite endormi dans ses bras et il t'avait emmené dans votre chambre pour que tu te reposes comme tu le méritais et il nettoya la maison de fond en comble pour que le lendemain tu n'aies rien à faire.

Thor Odinson
── Où est-il? crias-tu sur Tony et Bruce.

Les deux scientifiques pointèrent rapidement du doigt l'infirmerie dans laquelle tu te rendis directement. Thor était alongé sur le lit blanc, branché à plein de machine. Son rythme cardiaque était stable pour le moment mais il n'empêchait qu'il était toujours dans le coma. Tu fermas la porte de la pièce et vint ensuite aux côtés de ton mari. Plus tu observas ses blessures plus tu redoutais le moment où il se réveillerait ou pas? Non, tu ne voulais pas y penser. Tu t'asseyas sur la chaise qui se trouvait non loin de là et lui pris sa main, froide comme si plus rien ne se passait dans celle-ci. Tu frissonnas à ton tour mais tu la gardas quand même et la couvris même de ton autre main pour la réchauffer.

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