Luxa dans le rôle d'une corde.

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Je me suis réveillée appuyée contre un truc chaud et volumineux. Je me redressais brutalement et me rendis compte qu'il s'agissait de Firenze sous sa forme humaine.

Je souris. Il était mignon quand il dormait. Je me surpris à vouloir l'embrasser mais me retiens par peur de le mettre dans l'embarras. Il se réveilla et sourit à son tour.

- Bien dormi? demandais-je doucement.

Il hocha simplement la tête et me tendais la main pour m'aider à me relever. Nous avons marché jusqu'au château et une Ororo épuisée se posa sur la pelouse près de nous.

- Tu n'aurais pas vu Dune ? Questionna t elle

- Non pas depuis hier à l'infirmerie. Au fait merci de m'avoir abandonné hier.

- Désolée mais j'avais l'impression de tenir la chandelle et Firenze a juré de veiller sur toi. Maintenant va voir Charles avant qu'il ne se pose des questions. Je vais voir si je trouve ta sœur.

Je montais les marche seule et en silence. Firenze avait proposé d'aider à chercher Dune.

Devant la chambre je trouvais Jo. Elle avait donné une lettre au professeur Xavier et depuis lors il refusait que l'on rentre dans la chambre. Pour couronner le tout Ororo arriva en annonçant qu'elle n'avait pas trouvé Dune.

- C'est une urgence déclarais-je en forçant la porte.

Je trouvais un Charles éploré lisant une lettre. Il la froissa et la jeta prés de mes pieds. Je la récupérais et la lisais rapidement.

Dune était encore partie. Cette fois pour les terres splendides du nord. Le sentiment de ne pas être à sa place décris plus tôt dans la lettre je le partageais mais refusais de m'y abandonné car c'était pour moi faire preuve de faiblesse.

Je serrais le vieil homme dans mes bras mais ne prononçais pas un mot. Au bout d'un moment je le trouvais étrangement calme.

Je regardais autour de moi et finis pas trouvé des fragment de porcelaine plantés dans son cou.

Paniquée je les retirais et soignais le vieil homme qui avait frôlé la mort. Je m'épuisais beaucoup en le soignant mais ça m'étais égal. Je devais veiller sur lui coûte que coûte.

En sortant j'emportais tout ce qui pouvait être potentiellement dangereux pour une tentative. Dans le couloir je donnais des instructions au fille après avoir demandé la chambre du professeur Dumbledore.

- Vérifiez souvent qu'il soit en vie. S'il l'est et vous parle répondez. Sinon laissez le seul. Il a besoin de temps.

Je montais un étage pour aller voir le directeur. Il paraissait fiévreux et délirait à moitié.

- Mary quelqu'un écrit avec du sang sur les murs. Votre mort est proche.

J'étais Luxa et pas Mary mais peut importe il fallait le sortir de cet état. J'ouvris la fenêtre et mis le directeur sur une sorte de chaise roulante en bois. Je l'approchais de la fenêtre et tentais de le rassurer.

- Regardez les étoiles. Si vous les suivez elles vous protégeront à jamais.

Le vieillard restais silencieux et contemplait le ciel nocturne. Je ne savais pas si c'était utile ou s'il comprendrez mais je tenais à le faire.

- Je m'excuse de vous avoir jeté du troisième étage professeur. Cependant vous conviendrait qu'il est déconseillée de m'approcher quand je suis livrée à mes émotions et pouvoirs.

- Je m'en souviendrai déclara Dumbledore qui semblait avoir eu un éclair de lucidité.

Madame pomfresh arriva et m'ordonna d'aller me reposer. Je tenais à peine sur mes jambes et ne protestais donc pas.

Je rejoignis mon ancienne chambre et m'écroulai sans faire attention sur le lit. Sentant un truc sous mon ventre je roulais sur le dos et saisi le parchemin.

Luxa,

Je sais que nous ne sommes pas en très bon termes en ce moment mais je te pardonne pour le saut du troisième étage. À une condition cependant.

Je fais actuellement route vers les terres splendides du nord. Je ne serai pas au château avant un bout de temps aussi je te demande de t'occuper au mieux de Charles et Dumbledore. Aucun d'eux ne mérite leurs sorts et je sais que tu mettra un point d'honneur à leurs bonheurs.
J'ignore quand nous nous reverrons

Dune

La lettre était courte et j'ignorais comment je devais réagir. Finalement je me mis à pleurer et remerciais le ciel que personne ne soit dans la pièce à ce moment.

Le carnet de bord de LuxaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant