Le carnet de bord de Luxa

Sauvé par le prof.

Incapable de tolérer ça plus longtemps je quittais la chambre et errais sans but dans les couloirs en essuyant vainement mes larmes. Ma sœur était en train de mourir et je ne pouvais rien faire.

Je descendis un escalier et tournais l'angle du mur pour heurter un homme qui aurait mieux fait de ne pas être venu. Magnéto.

- Je viens voir Dune. Je la sais souffrante où est elle ?

Je perdus tout sens de la raison.

- TU SAIS QU'ELLE EST SOUFFRANTE HIEN!!! MAIS TOUT ÇA C'EST DE TA FAUTE!!! L'ÉTAT DE CHARLES !!! LA MALADIE DE MA SŒUR !!! TOUT EST DE TA FAUTE !!! A CAUSE DE TOI ELLE VA MOURIR !!! TU OSE DIRE NE PAS NOUS VOULOIR DE MAL EH BIEN C'EST OFFICIEL MOI JE VEUX TA PEAU !!! ET TA TÊTE SUR UN PLATEAU !!!

Tout le monde pouvait m'entendre mais je m'en fichais. Complètement hors de contrôle je fis apparaître un poignard en plastique et me jetais sur le papi prête à le trucider quand une main bloqua mon poignet gauche. J'avais beau me débattre rien ne lâchait. Magnéto prit quelques coups de poing et gifle égarées et la personne me tenant réussi à me bloquer l'autre bras.

On me planta une seringue dans le bras droit. Je compris que c'était une dose du produit qui empêchait Charles de se servir de ses pouvoirs. Tant pis mais ce n'était pas fini.

- LÂCHEZ MOI! MÊLEZ VOUS DE CE QUI VOUS REGARDE !!!

- Bonjour Erik dit une voix féminine à mon oreille. Dune est dans la chambre de Charles. Je ne te montre pas le chemin tu m'excuseras.

- Je t'en prie Ororo. Merci.

Magnéto passa devant moi et continua sa route. Dans mon état je n'avais pas reconnu la personne me tenant.

- C'EST PAS FINI LE VIEUX ! TANT QUE JE SERAIS EN VIE JE TE TRAQUERAI ET JE TE TUERAI!!! MÊME S'IL FAUT QUE J'EN MEUR AUSSI !!!

La personne me tenant commença à me trainer dans le couloir en évitant habilement mes jambes balancées un peu au hasard. Je commençais à m'épuiser sérieusement. Combiné au nuits blanches que j'avais passé ce n'était plus tenable. Je finissais par m'endormir traînée dans le couloir du troisième étage.

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Je me réveillais allongée dans un lit douillet. Me remémorant ce qui s'était passé que me levais d'un bond prête à finir ce que j'avais commencé.

La porte était vérouillée.

- Tu n'ira nulle part fit la voix du professeur Munroe derrière moi.

- Laissez moi sortir d'ici ordonnais-je.

- Non. Que les choses soient claires. Tu n'a plus de pouvoir pour au moins trois heures et je t'ai confisqué ta baguette. Qu'est-ce qui t'as pris en bas.

Je la regardais comme si elle avait perdu les pédales.

- Qu'est-ce qui m'a pris ? Vous rigolez j'espère ? Il est en grande partie responsable de l'état de ma sœur. Je ne vais pas le laisser s'en tirer comme ça !

- Calme toi dit Ororo en levant la voix. Erik est avec Dune et il regrette ses actes.

- Ça me fait une belle jambe. Et ce n'est pas en m'enfermant ici que je vais me calmer. En fait ça a l'effet inverse. Quand je le trouverai...

- Tu veux sortir d'ici très bien. Tu peux aller où tu veux mais pas dans la chambre de Dune déclara simplement Ororo

Le verrou de la porte cliqua.

- Pourquoi vous faites ça questionnais-je de manière plutôt agressive.

- J'ai déjà tué dans le passé. Prendre une vie est simple. Je t'ai vu grandir Luxa. Contrairement à Dune et Mary tu ne fais pas partie de la famille proche de Charles et Dumbledore. J'ai proposé de toujours veiller sur toi. Charles a refusé que je t'adopte il pensait que je te révellerais la prophétie. Je n'ai pu te voir grandir que de loin mais je sais que tu as la mort de ton amie sur la conscience. Veux tu aussi celle de ton grand père ?

- Vous deviez veiller sur moi? Répétais-je en évitant la question.

Elle hocha la tête en soutenant mon regard. J'ouvris la porte et sortais de la chambre. Si je n'avais pas le droit d'être dans la chambre de Dune rien ne m'empêchais d'aller dans la forêt.

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Je m'assis roulée en boule dans la clairière où je rencontrais occasionnellement Firenze. C'était devenu un point de repère pour moi.

- Tu ne devrais pas être ici. Il va bientôt faire nuit déclara Firenze en s'allongeant à côté de moi.

- Je m'en fiche d'être en dangers. Je ne veux pas y retourner... Je veux juste... Être seule et dormir...

Je m'appuyais contre le flanc du centaure et fermais les yeux.