Souviens Toi

C H A P I T R E 22

Nous étions devant le bar, attendant les MKIT RAIN. J'étais impatiente à l'idée de pouvoir faire quelque chose de nouveau, ça me changeai de d'habitude. Depuis mon réveille, je découvrais d'innombrables choses sur moi et mes proches, et c'était quelque peu mouvementé. Donc m'amuser un peu n'est pas de refus. Je décida d'attendre les autres dehors avec Nafla et Gray, tendit que les autres, gardaient des places à l'intérieur pour tous le mondes. Je discutais un peu avec mes deux meilleurs amis de tout et de rien pour faire passer le temps, et les autres ne tarda pas à arriver. Certain d'entre eux m'ont sautés dessus, particulièrement le plus jeune, Young West, très heureux de me revoir après tout se temps. On les salua avant d'entrer à l'intérieur du bar.

Tous le mondes nous attendaient, et ils avaient déjà commandés des boissons. Nous prîmes place ensuite avec eux, prenant au passage des Soju. J'étais entre Gray et Simon D, Jay était pas très loin de moi. On commença à trinquer à la victoire de Gray, et on rigolait fortement. J'étais la seule fille du groupe, et des gens qui était dans le bar, me regardait étonné. Mais ça ne me dérangeai pas, parce que je me sentais à ma place. Cela faisait un moment que je n'avais pas rigolé autant.

Owen Ovadoz : Alors ? Comment ce sont passés vos courses ? C'était bien ?

Nafla : Pour ma part, c'était comme d'habitude, même si j'ai pas gagné. Mais c'était cool et plaisant.

Cha Cha Malone : Et toi Young Im ? Comment c'était de ton côté ?

Young Im : C'était trop bien ! Ça faisait un bien fou ! Même si ça a pas duré longtemps. Mais j'ai bien aimée conduire.

Bloo : Et toi le gagnant ?

Gray : C'était pas mal ! Et je suis fier d'avoir gagné !

Il leva son poing en l'aire, montrant sa fierté.

Woo Won Jae : Pour une fois que c'est pas Young Im qui te bat !

Gray : C'est vrais ! Mais elle me fera mordre la poussière la prochaine fois, ça c'est sur !

Nous rigolons tous en cœur. Ça me faisait plaisir de parler avec tout le mondes, et pas qu'avec mes amis proches. J'apprenais de nouvelles choses sur tout le mondes, et leurs parler tout naturellement faisait du bien.

Ça faisait un moment que nous parlions de tout et de rien. Je parlais la plupart du temps avec Nafla, qui me racontait des anecdotes sur les MKIT RAIN, mais aussi avec Gray, qui me parlait de AOMG principalement. J'apprenais différentes choses sur toutes les personnes qui faisait partie de ma vie d'autrefois. Et j'aimais bien apprendre de nouvelles choses.

Mais d'une manière, je m'en voulais, à nouveau, de les avoirs totalement oubliés chacun d'eux. Je voulais savoir pourquoi et comment ai-je eu mon accident, et faire payer celui ou ceux qui m'auraient fait ça. Je voudrais qu'il en paye d'une manière ou d'une autre, et qu'il en souffre comme moi j'en souffre maintenant. Je ferais tout pour savoir se qu'il s'est vraiment passé, et pourquoi.

Me sentant à nouveau pas trop bien, je décida de sortir pour m'aérer l'esprit. Les garçons n'en voyaient pas d'inconvénient, me comprenant sûrement. Je supposais que j'avais l'habitude de faire ça quelques fois pour penser ou me détendre l'esprit. Je me leva, la tête légèrement baissée, et le regard noir,  remplit de pensées chaotiques. Je me dirigea alors vers la porte de sortie. Mais Jay, sentant probablement que je n'allais pas fort, me fit en me retenant par le bras :

Jay : Est-ce que ça va Jagiya ? Tu as l'aire préoccupée.

Young Im : Ça va. Ne t'inquiète pas pour moi.

Je lui lança ça un peu désinvolte. Je ne voulais pas vraiment lui répondre sur se ton, et ni qu'il le prenne personnellement. Je voulais juste qu'il comprenne que j'ai besoin d'être seule et de tranquillité. Il ne répliqua rien. Juste, s'en alla l'air triste. J'ai voulue lui dire une seconde que ça n'allait pas. Mais l'inquiéter serait pire, et je ne veux pas qu'il se fasse un sang d'encre. Je m'éloigna de mes amis, tête baissée, des pensées bien embrumées, avant de prendre la sortie.

L'aire fraie du soir me faisait un bien fou. Je repensais à beaucoup de choses, trop de choses. Il faut croire qu'avoir tout dit à Nafla d'un coup ne m'a quand même pas libérée comme je le pensais. Je me posa contre un mur, prenant une cigarette que j'avais piquée à Nafla plus tôt. J'avais aussi un briquet dans l'une de mes poches, je ne sais comment. Je l'alluma avant de tirer un bon coup, puis recracha une fumée blanche comme la lune. La lune éclairait parfaitement l'endroit où j'étais, et je pouvais apercevoir les gens marcher paisiblement dans les ruelles.

Je pensais que le faite que je sorte dehors me ferais oublier touts mes pensées négatives. Mais j'avais tore. Tout se à quoi je pensais, s'était mon accident, et tous ce qu'il m'était arrivée ensuite. Je préférerais avoir tout oubliée, mais plus je repensais à ça, plus ces pensées étaient présentes. Je voudrais savoir pourquoi on s'en était prit à moi, et pourquoi m'avoir ensuite laissée en vie. Peu être qu'ils ne voulaient pas tout à fait me "supprimer", mais tout simplement me mettre en état de nuire pendant quelques temps. Il faut croire qu'ils ont probablement un peu de pitié pour moi... Mais si ils n'avaient rien fait pour peu être m'arrêter, qu'est-ce que je m'apprêtais à faire en fin de compte ? Je devais travailler pour le gang, et pas que pour les courses. Je ne suis pas non plus une sainte, loin de là. Et je traînais avec des mafieux. Je pense que j'aurais pu quitter le gang et arrêter les courses sans soucie. Mais je ne comprends pas pourquoi je n'ai tout simplement pas arrêtée. Après tout, peu être qu'il ne m'aurai rien arrivée si je m'étais écartée de toutes ces emmerdes.

Je commençais sérieusement à avoir du mal à tout encaisser. Plains de questions me taraudaient l'esprit. Je voulais savoir ce que je faisais réellement pour le gang. Après tout, on a voulu me supprimer.

Je me demandais pourquoi j'étais encore ici ? A me poser des questions ? Pourquoi je devais revivre tout ça ? Pourquoi ils m'avaient ratés ? Et pourquoi je m'étais réveillée ? Je pensais à beaucoup trop de choses, trop de choses qui se répétaient. Je pensais toujours au faite qu'il ne fallait pas que je me réveille, pour ne pas qu'il arrive quelque chose de mal à mes proches. Qui sait dans combien de temps ils vont agir ? Ça peu être demain comme ce soir.

J'avais finie ma cigarette, mais j'en prit une nouvelle puis l'allume. Il faut croire que la cigarette m'aide à me calmer. Je fixais le vide à présent, essayant de ne penser à rien pour ne pas pleurer et laisser transparaître mes faiblesses.

Je finis vite ma cigarette avant aller rejoindre les garçons. Je me sentais toujours aussi taciturne, mais il ne faut pas que les garçons s'en aperçoivent. Je me dictais dans la tête que tout allait bien, que je tenais parfaitement le coup, et que j'ai de la chance que les avoirs. Bien sur, la moitié de se que je pensais étaient pratiquement faut. Mais je devais, d'une manière, me convaincre que c'était vrais, pour ne pas craquer devant tout le mondes. Les inquiéter serait la dernière chose que je penserai.