Chapitre 9 : Flash...

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Après le travail je rentrai chez moi. Et je n'arrêtai pas de penser à cette journée au restaurant.

_ N'oublie pas ce que je t'ai dit. Tu ne le dis à personne, m'aida Yves à ramasser les verres cassés.

_ ...

_ Je suis au courant pour ton frère. J'ai aussi l'impression que je ne suis pas le seul à avoir des secrets. Et comme tu gardes si bien ce secret, tu n'auras pas de mal à garder le mien.

_ Mais...

_ Il n'y a pas de mais. L'importance est que Léo soit en sécurité et non en danger.

_ Pourquoi tu dis ça? murmurai-je.

_ Depuis que tu as ouvert la boîte de pandore, tu es maintenant impliqué.

_ Comment ça? essayai-je de comprendre.

_ La porte interdite.

_ La porte où il y avait Phoebe?

_ Oui. Et ben c'est ça la boîte de pandore. Léo a confiance en toi. Si tu l'abandonnes... 

_ Qu'est-ce qui va m'arriver?

_ Rien de bon n'en sortira. Malgré les avertissements que l'on t'a faite, tu as voulu malgré tout savoir se qui se passe derrière cette porte.

_ Je... je ne comprends pas.

_ Je ne peux rien te dire.

_ Je suis constamment en danger. Comment savoir si tu ne me le dis pas?

_ Parce qu'il est encore trop tôt. Bon j'y vais, qu'il s'en alla.

_ Amanda? Ça va? me demanda William en me réveillant dans mes pensés.

_ Oui, ça va, lui souris-je. Pourquoi ça n'irait pas?

_ Depuis petite tu fais toujours cette tronche quand tu as peur.

_ Ah bon c'est vrai? lui souris-je. Non t'inquiète pas. C'est juste que je pense à quelque chose.

_ Tu pensais à quoi?

_ Je me demandai si on pourrait se balader demain vu que j'ai du temps libre. 

_ C'est ça qui t'inquiète?

_ Disant que j'ai peur que tu sois occupé.

_ J'avoue, hésita-t-il. C'est pour ça que je suis libre. me fit-il un clin d'œil.

_ Cool.

Le lendemain je me réveillai lorsque quelqu'un tapa à la porte. Pendant ce temps là mon frère dormait. Qui peut bien taper un si bon matin? C'est rare que j'aie de la visite depuis que j'ai emménagé ici. J'ouvris.

_ Wesh bien ou quoi? dit une personne étrangère.

_ Pardon?

_ Il est où Willy? Hoo! Willy!! Bouge tes fesses.

_ Vous... le connaissez?

_ Tu es qui toi? Tu es sa petite amie? Comme il a de la chance!!!

_ Je suis... sa sœur, pris-je peur en reculant de quelque pas.

Il s'invite normal en rentrant dans la maison comme si il habitait ici.

_ Punaise comment t'es booonne!!!!

Mais qui est ce pervers?

_ Kevin qu'est-ce que tu fais là?

_ Yooo Willy! Tu ne m'as pas dit que tu avais une sœur?

_ William! C'est qui? lui demandai-je stupéfaite.

_ Oh t'inquiète. Un collègue de travail. Attends-moi je reviens tout de suite.

Une fois sortie de prison il commence les mauvaises fréquentations? Non lui ce n'est pas mon frère. Ça doit être un imposteur. Il n'a rien à voir avec le William qui était timide et tout.

Je regardai par la fenêtre et je les vis discuter dehors. Je ne sais pas de quoi mais je n'avais aucune confiance en ce Kevin. Et je me demande si William n'a pas changé parce qu'il fréquentait la prison. Puis il vient me voir.

_ On se promène? me dit-il.

_ Ok.

Je ne savais plus quoi penser de mon frère. Il me faisait un tout petit peu peur. 

On est parti à la fête foraine.

_ Cela faisait une éternité qu'on ne s'est pas baladé ensemble.

_ Je ne te fais pas dire.

_ Alors amusons-nous, lui fis-je un clin d'œil.

On est parti voir un spectacle de rue et il a fait un tour de manège.

_ Allez William souris.

_ Arrête c'est embarrassant. Et pourquoi je dois faire un tour de manège? Je ne suis pas un gamin.

_ Parce que toi pendant que tu étais gamin tu étais en tôle, lui tirai-je la langue.

_ Hahaha très drôle. 

_ Je sais que tu me connais si bien, lui retirai-je la langue.

Après on a marché.

_ William?

_ Oui, me répondit-il.

_ On peut se tenir la main?

_ Quoi?

_ Allez ne joue pas ton timide, lui attrapai-je la main.

_ Mais... mais c'est humiliant. On n'est pas un couple à ce que je sache.

_ Non, tu es mon frère qui s'occupe bien de sa petite sœur chérie. Avant, continuai-je à marcher en lui tenant la main, on se tenait toujours la main. Tu t'en souviens?

_ Oui.

_ On était heureux, on rigolait tout le temps. Mais on a cessé de se tenir la main à cause de ce drame à noël. On n'était plus qu'une famille heureuse, que je commençai à avoir des flashes: 

On était heureux, bougie, feu de bois, incendie, mon frère avec une tête meurtrière. que ma main se détacha de la sienne...

Cœur innocent 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant