L'amour retrouvé #OlivierGiroud Terminée

Chapitre 14 : "Oui, j'aurais pu..."

Dimanche 22 juillet 2018 11h

PDV Clara

Paul : Mais j'ai pas envie! Je l'aime pas!

Je soupire en passant une main dans les mains de mon grand garçon. La relation entre lui et Olivier n'est vraiment pas tendre, remarque ça ne peut pas être pire qu'avec moi.

Clara : Ecoutes, moi non plus je n'ai pas envie, mais il veut nous montrer quelques choses...

Paul : Quoi?

Clara : Je n'en sais pas plus que toi mon chéri...mais si on veut le savoir, il faut y aller...

Paul : D'accord...

Je finis de lui faire les lacet de ses baskets avant de mettre mes lunettes sur mon nez. Ce mois de juillet est vraiment très chaud. Ça me rappelle l'année où j'étais enceinte de Paul. Il avait également fait très chaud au mois de juillet alors que j'étais dans mon dernier mois de grossesse et je peux simplement dire que ce n'était pas une période très facile.

Je prends la main de Paul dans la mienne et nous passons la porte d'entrée afin d'atterrir en haut des marches donnant sur l'avant de la villa. Olivier nous attend en bas des marches, appuyé contre une magnifique voiture tout terrain.

On descendit les escaliers avant de nous planter devant Olivier qui ne nous lâche pas du regard. Je le vois regarder sa montre et je sens qu'il va encore sortir une de ses remarques acerbes sur le fait que nous soyons en retard.

Olivier : Ça vous arrive d'être à l'heure parfois?

Je le regarde narquoisement à travers mes lunettes de soleil tout en relevant un sourcil.

Clara : En soit, nous ne sommes ni en retard ni en avance vu que tu ne nous as pas donné d'heure...

Je vois son visage se crisper et je ne peux empêcher un petit sourire de satisfaction se dessiner sur mes lèvres. Il n'avait qu'à pas me faire son miséreux coup bas ce matin dans la cuisine.

Olivier : Montez!

Il ouvre une portière arrière afin d'aider Paul à monter, mais ce dernier contourne la voiture en me tirant par la main pour monter par la porte situé de l'autre côté du véhicule. Je lui ouvre la porte et l'aide à monter et s'attacher avant de m'installer à l'avant aux côtés d'Olivier qui est monté en claquant sa portière. Rien qu'à sa réaction je sais qu'il ne sait plus quoi faire avec Paul.

Il démarre et commence à rouler dans la propriété qui était mienne avant, mais qui est désormais entre ses mains. Soudain, le haras s'étire devant nous, dans un alignement de murs blanc et d'allée parfaitement ratissée. Les lads nettoient les boxes lorsque la voiture se gare le long des enclos. Ils s'interrompent dans leur travaux pour nous regarder arriver.

Je descends de la voiture et ouvre la portière arrière à Paul pour qu'il puisse sortir. Les employés saluent Olivier avant de nous dévisager avec curiosité avant de se remettre à leur ouvrage. Je les observe brièvement avant de m'adosser à la portière de la voiture. Paul lui regarde le haras émerveillé, tout en restant quand même prêt de moi.

Olivier s'éloigne pour échanger quelques mots avec l'un de ses employés. Je ne vois aucun visage familier et j'en suis en quelques sortes soulagée. Tous ceux qui travaillaient jadis pour mon père doivent se trouver dans un autre des bâtiments.

Je sens le regard d'Olivier sur moi mais je me détourne pour regarder mon fils qui s'approche doucement des bâtiments pour faire son curieux. J'en veux à Olivier de m'avoir emmené ici. Cet endroit m'évoque trop de souvenirs heureux. J'ai couru dans ces allées ombragées, j'ai frotté mon visage contre les naseaux frémissants des chevaux, je les ai monté en riant, sans me soucier de les seller. Mais ça, c'était quand j'étais encore chez moi...