Chapitre 7

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{ Maman ? Maman ! MAMAN!!!!}

- Charly ? Charly ? Charly ! Réveille toi !
- Bonjour maman. Lui dis-je d'un ton las.
- Je suis là ma puce, tout va bien.
- J'ai une question à te poser maman. Vicky ? Tu veux bien attendre en bas ?

Ma soeur me regarde étrangement, se retourne et me lâche un petit oui. Je regarde ma mère et remarque ses yeux rouges. Ils n'étaient pas comme cela avant. Sa petite voix me fait revenir à la réalité.

- Que veux-tu me dire Charly ?
- Qu'est ce que tu t'es fait aux yeux ? Pourquoi sont-ils... je cherche mes mots et reprends, comme ça ?
- Je dors mal.
- À cause de quoi ?
- Quelle est ta question Charly. Je doute que ce soit mes yeux qui t'inquiètent tant.

Pourquoi esquive t-elle la conversation ? Pourtant ce n'est qu'une question de sommeil.

- Bon, ça te dirait qu'on passe une journée toutes les deux ? Ou avec Vicky ?
- Et tes cours ?
- C'est la fin de l'année, on ne travaille plus.
- Tu as le bac quand même. Me rappelle-t-elle.
- Je le sais maman, mais juste une journée.
- Va prévenir ta soeur avant qu'elle ne parte au collège. Dépêche-toi !

Après ces mots, je me dirige à toute vitesse pour prendre les escaliers, je les dévale aussi vite que je peux, quitte à sauter trois ou encore quatre marches. Une fois arrivée, je tire le sac de Vicky à l'entrée, retourne Vicky vers moi, pose mes mains sur ses épaules et lui dis :

- Ça te dit qu'on aille quelque part avec maman histoire de...
- Aujourd'hui ? Me demande-t-elle en me coupant la parole.
- Euh, oui Vicky.
- Je peux sécher, sérieusement ?
- Oui, peu importe, enlève ton costume on part dans une heure.
- C'est un uniforme ! Pas un costume !
- Aller Vicky !

Elle se dirige alors vers sa chambre en montant les escaliers à toute vitesse et en chantonnant. Je ne pense pas que si elle vivait la même chose que moi elle serait si heureuse de ne pas aller en cours. Alors que je suis dans mes pensées, le bruit de mon téléphone me fait revenir sur Terre. Je regarde le numéro de téléphone ainsi que le contact et constate que c'est Alexis. Je réponds :

- Allô ?
- Charly ? C'est Alexis !
- Je le sais Alex c'est écrit.
- Comment ça c'est écrit ? Me demande-t-il avec sa voix rauque.

Derrière lui, une voix se fait entendre. Elle dit "passe-la-moi." Je n'y fais pas cas.

-Tu sais, le contact apparaît avec le nom dessus et une photo, lui expliquais-je
- Ah bon ? En même temps la technologie et moi ça fait deux. Je lis trop je pense.
- Je pense aussi, bon qu'est ce que tu me veux je suis attendue.

Vicky est prête et me regarde impatiemment. Je lui fais un signe de tête pour lui dire de m'attendre dans la voiture. Elle me jette un regard noir.

- Alors il y a quelqu'un qui m'a séquestré, me raconte mon ami d'une voix légèrement paniquée.
- Passe-le-moi. Dépêche je suis pressée.
- Allô ?
- Leny, qu'est ce que tu veux je dois partir.
- J'ai une question à te poser avant que tu partes.
- OK.
- Ça te dis si demain on passe la journée ensemble ?
- Oui, pourquoi pas. On se voit demain, je suis vraiment pressée.
- OK, à demain alors !

Je salue Alexis et Leny puis je me dirige vers la voiture où ma soeur me fait un long sourire. J'ouvre la portière de la voiture et m'assois derrière puisque Vick' a pris ma place devant. Je remarque alors que ma mère n'est toujours pas là. Je regarde l'heure et vois qu'il est seulement dix heures trente sept. Je décide donc de sortir de la voiture suivie de près par Vicky. En entrant dans le salon, je vois ma mère sur le canapé les yeux fermés. C'est impossible. Vick se dirige vers elle et la réveille. Elle se lève, nous confirme que tout va bien puis prend la direction de la voiture et me demande :

- Charly, tu veux bien conduire ? Je ne me sens pas très en forme.

J'acquiesce d'un hochement de tête et prend la place derrière le volant. Il faut absolument aller voir le médecin. Je mets le GPS en silencieux et suis la ligne rouge tracée sur mon écran. Une fois arrivées, je fais sortir ma mère et ma soeur de la voiture. Une longue file d'attente est présente avec des enfants ou des adultes. Nous n'avons pas pris de rendez-vous et puis nous sommes pressées alors sans attendre le consentement des autres, je les double et arrive devant la porte principale. J'ai un haut le coeur rien que d'imaginer un médecin. Des chuchotements mécontents se font entendre derrière nous. Le médecin arrive et, avec ses dossiers, dicte un prénom qui n'est pas le nôtre mais on va faire comme-ci. Il me sourit et me demande d'entrer. Ma mère passe devant en se retenant de pleurer. Je vois ses larmes qui n'attendent que de s'échapper.

- Bonjour, que puis-je faire pour vous ? nous demande le médecin.
- C'est pour ma mère. Vick ? Je suis désolée de te demander ça mais est ce que tu peux attendre dans la salle d'attente ?
- Non. Je suis grande c'est bon dites moi ce qu'il se passe à la fin ! Déjà que je sèche les cours pour passer une journée avec vous puis que finalement on va chez le médecin et sans compter vos regards complices !
- Chérie, je ne comprend pas moi non plus, déclare ma mère.

J'explique donc à notre médecin :

- Bon, monsieur, ma mère ici présente va faire une crise à midi vingt - sept.
- Comment le savez-vous ?
- C'est trop long à expliquer. Mais vous pouvez regarder pour voir s'il y a quelque chose d'anormal ?
- Bien sûr je vais regarder ça. Madame, voulez-vous bien enlever votre haut ainsi que votre bas pour que j'examine correctement votre poul ?

Anita et Vick me regardent ébahis. Ma mère fait ce que le docteur Miles demande et s'installe sur la table d'examen. Pendant plusieurs minutes, il la consulte sans un mot en lâchant de temps en temps des "ah !" ou "oh !" une fois son travail terminé, ma mère se rhabille et s'assoit sur le siège devant le bureau.

- Mauvaise nouvelle, madame, vous allez... comment dire...

Il hésite un instant et reprend :

Décéder... d'une athérosclérose. C'est une maladie, très commune chez les personnes de plus de trente cinq ans. Donc, les artères se bouchent et créent un infarctus. Vos parois se sont épaissies et donc le sang ne peut presque plus circuler ce qui va causer une mort brutale.

 Vos parois se sont épaissies et donc le sang ne peut presque plus circuler ce qui va causer une mort brutale

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- Et on ne peut pas la sauver ? Demande Vick à chaudes larmes.
- On s'y est pris trop tard. Il est midi vingt. Viens Vicky, il faut partir.
- Et maman ?
- C'est trop tard ! Tu comprends ! Elle va mourir et on ne peut rien faire !
- Il y a un moyen, nous dit le médecin. Il y a une machine spécialisée pour ça. Il faut juste parler au spécialiste. Il n'y a pas que vous à qui c'est arrivé.
- Elle se trouve où ? Demande ma mère.
- Elle se trouve à une heure d'ici. Il nous donne l'adresse sur un papier et nous demande de payer. Mais trop tard. Dans quelques secondes je serai dans mon lit.

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HELLO ! VOILÀ UN NOUVEAU PITIT CHAPITRE ! IL VOUS A PLÛT ?

IL EST ASSEZ LONG DU COUP JE SUIS CONTENTE HIHI !

JE NE SAIS PAS POURQUOI JE CRIS !

Enfin voilà ! bref, j'ai une information. La semaine prochaine c'est le brevet et donc je ne pense vraiment pas avoir le temps d'écrire mais vu que après c'est les vacances il y aura pleins de chapitres ! Donc on se retrouve le jeudi 4 juillet ou peut être avant promis !

*1374 mots

Un éternel recommencement  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant