1 personne = 1 001 pensées, questions et réflexions toujours plus étranges les unes que les autres.
Quand mon cerveau pète un câble, des mondes, des espaces-temps se matérialisent et les mots fusent dans ma tête.
Bienvenue dans mon univers, où tout...
La pluie est tombée durant deux jours sans discontinuer. Les oiseaux et les plantes étaient d'autant plus heureux étant donner la sécheresse ayant précédé ce mois de octobre 71. Des flaques sont apparues ici et là, reflétant le ciel. Un frêle miroir qu'on brise et qui se reconstruit de lui-même. J'ai finis ma journée d'école. Une journée terminée de plus ! Les heures passent deux fois plus lentement et cela ne me plaît guère.
Je marche dans les rues de Paris en réajustant ma veste de tailleur assortie à la jupe de couleur bleu pastel, perchée sur de petits talons. Je regarde le ciel, encore nuageux mais il a arrêté de pleuvoir, enfin. Je suis déjà enthousiaste à l'idée de rejoindre mon bien-aimé, Bertrand. Nous nous sommes rencontrés à la bibliothèque. Je venais chercher un livre sur la médecine approfondie, lui un roman d'aventure. Le coup de foudre avait été immédiat mais nos parents ne s'appréciaient guère. Chacun de milieux et d'opinions radicalement différentes, nous sommes obligés de nous cacher pour éviter les foudres de parents fermés d'esprit. Personne n'est au courant hormis Lui et Moi et cela nous convient.
Comme on dit, vivons heureux, vivons cachés.
J'arrive rue Rivoli et il m'attend, là. Un sourire se fit une place sur mon visage fin. Le sien était digne d'un ange. Ses cheveux bruns étaient courts comparé à la mode du moment mais ça lui allait bien. Ses yeux me détaillent et me déstabilisent. Sa barbe de trois jours me faisait craquer et cela ne lui avait pas échappé alors il la laissait pousser juste pour moi. Nous nous sommes mis à marcher dans le dédale de rues et main dans la main, nous discutions. De notre journée qui fut longue, de nos parents qui voulaient contrôler notre vie malgré nos vingt ans. Nous avions hâte de partir vivre ailleurs, sans cette autorité parentale, seulement tous les deux.
Bertrand faisant de la photo, il s'amusait à me prendre le sourire aux lèvres, faisant l'idiote à marcher dans les flaques d'eau, brisant les miroirs. Il vit une grande flaque d'eau le long d'une zone commerciale et l'idée lui vint de poser l'appareil sur un trottoir en face, cadrant nos pieds. La pose prise et le clic entendu, nous sommes retournés à son atelier pour développer les photos du jour. La lumière rouge donnait une ambiance apocalyptique au petit sous sol parisien. Bertrand avait un réel talent. Ses photos étaient toutes aussi sublimes les unes que les autres. Ma préférée étant celle prise sur le trottoir, la Photo Flaque.
Un instant de vie capturé pour l'éternité, dans la plus belle des simplicités.
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Bonsoir ! J'espère que ça va chez vous, que pour ceux qui passent le bac, que vous allez vaincre ce méchant monstre, haha x).
Cette mini chronique a été inspirée d'une photo que j'ai vu en Littérature et société (oui, ENCORE) et je vous la mettrais ci-dessous.
La musique en média n'a rien à voir avec l'histoire, c'est juste que je l'écoutais au moment de l'écriture et que je la trouve jolie xD.
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J'espère que ça vous a plus, ce sera le dernier texte l'année de Litt'so étant donné que l'année est terminé! C'est passé si vite ! Enfin bref, bonne soirée ou bonne journée à vous !
