partie 4

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Partie 4

Je suis restée figer après avoir entendu ses mots. Quoi.?comment? Qu’est-ce qu’il se passe ? Je perd très vite la notion du temps. Des voix bourdonnent dans mes oreilles, ma vue se brouille tout semble aller au-delà du norme.

Idriss (à ses parents) : on voulait vous faire la surprise mais je vois que ce n’est plus la peine de le cacher.

Pa Karim (sous le choque) : mais en fait..

Ta Pauline (lasse) : je suis sans voix.

Elle s’agrippe sur le bout du coiffeuse pour la soutenir. Elle semble si dérouté et ça se comprend parce que moi même suis perdu.

Pa Karim  (à moi) : est-ce vrai Faby ?


Que répondre ?

Idriss ne me laisse pas le temps de réfléchir qu’il vient se coller à moi en renforçant sa prise qu’il avait sur ma taille. À travers son geste, je comprends très bien ce qu’il veut que je fasse. Mais je refuse d’être réduite à ça et de mentir pour je ne sais quoi. Il pouvait trouvé un autre prétexte que soit-disant ça. Non non

Moi (fuyant son regard) : en fait….

Idriss (me coupant la parole) : bien sûr c’est vrai, pourquoi vous ne semblez pas y croire ?

Le regard qu’il me lance en disant ça me glace le sang. Je suffoque presque en lisant à travers ses yeux. Il me voue une haine accompagné d’une froideur qui me laisse toute molle.

Ta Pauline : en fait c’est soudain et assez inattendu. À vrai dire, on ne vous a jamais vu montré un signe qui aurait pu nous mettre le puce à l’oreille .

Idriss : c’est parce qu’on voulait que ce soit un secret jusqu’à l’officialisation .

Pa Karim (pas convaincu) : hum !  Et vous allez vous marier quand ?

Ta Pauline : en fait, il vient de lui demander sa main. Il faut lui laisser le temps de tout assimilé, en plus si on y réfléchit. On peut faire les deux mariages à la fois.

Non, non

S’il vous plaît mon Dieu, pas ça je vous en supplie.

Je perds la notion du fil de leur discussion et les laisse parler entre eux. J’essaie en douce de me dérober des mains d’Idriss mais il me fait signe de rester calme. À peine ses parents se taisent, qu’il leur rappelle, qu’il doit vite me déposer.

++++ DANS LA VOITURE  ++++

Moi (la voix toute tremblante) : pourquoi tu as menti à tes parents ?

Au lieu de me répondre, il garde le silence un instant avant de me jeter un bref coup d’œil .

Idriss : Quand est-ce que je leur ai menti ?

Moi (la voix cassée) : à… à propos de notre soit disant mar… mariage.

Cette fois il accélère la voiture sur une route cahoteux avant de freiner dans une enceinte d’un coup. Ce qui me propulse en avant puisque je n’avais pas pris la peine de prendre la ceinture de sécurité.

Idriss (le regard moqueur) : pas la peine d’avoir cette tête là ma chérie, après n’est-ce pas ton rêve qui se réalise tu ne peux pas avoir l’un des frères mais tu peux avoir l’autre sans difficulté ou devrais-je dire sans amulettes.

Moi (stomaqué) : tu es fou Idriss !

Il hausse les épaules, sort une cigarette de sa poche, le met sur sa bouche mais ne l’allume pas. J’ai envie de crier sur lui de le frapper même mais je me retiens, je ne prendrai pas le risque de me faire défoncé par lui, je ne sais ce dont il est capable après tout.

Sortilège Où les histoires vivent. Découvrez maintenant