Partie 11

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Chapitre 11

Je n’entends plus rien derrière la porte mais je sais qu’il est là derrière. Je ne bouge pas d’où je suis, mes larmes continuent de couler mais silencieusement. Je ne pense plus à rien, j’ai envie de vider ma tête de ne plus rien contrôler et c’est ainsi que je rejoins les bras de Morphée.

++++ LE LENDEMAIN ++++

Je me réveille avec des courbatures partout sur le corps et lorsque je remarque le sol où je suis couché, je comprends le pourquoi. Je ne me suis même pas réveillé la nuit pour retrouver le lit. Je me lève tout doucement et vais me coucher sur le lit, je n’ai pas envie de voir la tête d’Idriss. Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi il semble autant m’en vouloir pour quelque chose dont j’ignore.

++++ IDRISS ++++

C’est la sonnerie de mon portable qui me tire de mon long sommeil, je me lève sur le champ pour voir qu’il fait déjà jour. Je soupire avant d’appeler mon assistante pour lui signaler mon absence d’aujourd’hui.

*TÉLÉPHONE

Moi : allô Noumbé

Elle : oui monsieur

Moi : j’ai des rendez importante pour cette matinée ?

Elle : pas vraiment, juste le rendez-vous avec Monsieur Tamsir, directeur adjoint de Bibache.

Moi : appelle-le et trouve une excuse pour annuler le rendez vous.

Elle : ok monsieur, c’est tout ?

Moi : oui pour le moment, je te rappellerais pour si besoin.

Elle : ok passez une bonne journée

Moi : à vous aussi.

Je raccroche en soupirant fort, il me reste maintenant de voir quelle sera la réaction de Faby ce matin.

***** FABY *****

C’est quand l'envie de manger me tord le ventre que je trouve le courage de sortir du lit pour ouvrir la porte de la chambre. Mes narines sont vite titillés par l’odeur d’œuf brouillé. Je veux retourner me coucher mais je me répète que je n’ai pas à me cacher et que ce n’est pas moi qui me suis emporté hier. En plus on doit mettre les choses au clair.

J’inspire fortement avant de mettre un pas puis l’autre, je n’ai pas besoin de le voir pour savoir qu’il est là. Des trucs bougent dans de la cuisine. Sûrement alerté par mes pas, il tourne la tête pour me regarder, me fixe comme ça puis d’un coup change d’attitude en détournant le regard.

Je traîne les pieds en allant ouvrir le frigo, j’y prends un pot de glace, une bouteille d’eau et enfin une boîte Chips’ sur l’étagère.

J’allais retourner vers ma chambre lorsque je remarque qu’il s’est matérialisé juste devant moi.

Idriss : bonjour

Moi (le regardant) : …

Idriss (se grattant la tête) : euh j’ai fais une grande omelette pizza, tu viens déjeuner ?

Avant de lui répondre, je me tourne vers la table à manger pour voir qu’il s’est vraiment débrouillé.

Moi (le fixant) : non

Idriss (soutenant mon regard) : je veux juste que l’on parle.

Moi : je n’ai rien à te dire.

Idriss : ok j’ai fauté hier, je le reconnais…

Moi : tu peux me laisser passer ?

Idriss : attend [il longe la main pour me donner le plateau], tiens c’est pour toi.

Sortilège Où les histoires vivent. Découvrez maintenant