Partie 18

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Chapitre 18

On reste encore trente minutes avant qu’il ne se stop et demande aux vendeuses de tout emballé. Elles l’ont toutes regardés avec de gros yeux, genre il sort d’où celui-là. Et leur sourire s’est embelli lorsqu’il a sorti son carte Platinium. Oh Dieu, la caissière qui facture sourit de toute ses dents en lui annonçant le montant.

La caissière : sept cent quatre-vingt-dix mille francs.

Moi : quoi ?

Je n’ai pas pu m’empêcher de le crier. Mais ils vendent des habits qui traverse le temps ou quoi ? Idriss sourit avant de lui donner sa carte, j’ai envie de prendre mes jambes à mon coup pour courir loin d’ici. Là je m’imagine tout ce que je pourrais faire avec une telle somme. Pour moi c’est juste trop ça

Il fait je ne sais quoi avec la machine qu’elle lui tend avant que la facture sorte.

Il prend quelques sachets et deux gars s’approche pour lui signifier qu’ils vont tous prendre. Alors nous sortons et alors que je pensais que nous allions rentrer après qu’il ait m’y les achats au coffre, il me dit de l’attendre cinq minutes. Je le suis des yeux et il entre dans la boutique où je lis l’insigne ‘’Beauty’’.

Mais celui-là il cherche à y faire quoi ?

Il revient plus tard avec deux autres sachets sur le bras, il vient reprendre sa place avant de poser les sachets dans le siège arrière.

Moi (levant un sourcil) : donc il te reste encore des courses à faire ?

Idriss (amusé) : la curiosité est un vilain défaut ma chère.

Moi (pouffant) : oui c’est ça

Idriss : tu peux regarder, dans le premier sachet, ceux sont des parfums, comment la vendeuse les a-t-elle encore nommés ? Black Opium, Scandale, la vie est belle de Lancôme.

Moi (choqué) : tu voulais aussi dévaliser cette boutique ?

Idriss (me fixant du regard) : tu n’aimes pas le shopping où c’est moi qui ne comprends pas bien ?

Moi (soutenant son regard) : bien sûr que je ne déteste pas le shopping juste que je n’aime pas le gaspillage.

Idriss : à parce que pour toi te fournir une nouvelle garde de robe est du gaspillage ?

Moi : je ne dis pas ça comme ça, mais c’est beaucoup trop tout ce que tu as acheté.

Idriss : je l’ai fait par plaisir.

Moi : hum

Il roule doucement et ne me dit pas ce qu’il y’a dans l’autre sachet et je n’ose pas le lui demander. Je pose juste ma tête sur la vitre, puis je me souviens de ma réussite pour le test ce qui veut dire que je ferai la classe de première cette année, même si j’ai peur de reprendre le chemin de l’école, je me dis que qui c’est que peut-être je vais faire de nouvelles rencontres qui me permettront de tisser de nouveaux liens.

Idriss (attirant mon attention) : tu penses à quoi ?

Moi : ah rien d’intéressant.

Idriss : tu peux toujours partager.

Moi (soupirant) : oh je pense juste à comment sera ma rentrée après tous ce temps.

Idriss : ça se passera tellement bien que tu n’auras plus envie de rentrer à la maison.

J’éclate de rire, d’un rire sonore qui envahit tout l’habitacle.

Moi (riant) : tu es fou toi.

Sortilège Où les histoires vivent. Découvrez maintenant