Sortilège

partie 23

Chapitre 23 (bonus)

+++DEUX JOURS APRES++++

Je vais prendre le chemin de l’école aujourd’hui même, après la nuit de noces, Idriss est rentré avec une boîte de bijoux en or avant de me demander de lui dire mon plus grand rêve, voyage ou autres. Mais je ne pouvais ? déjà avec tout ce qu’il fait pour moi, c’est juste trop. Encore hier nous avons dormi ensemble mais il ne s’est rien passé, il a passé la journée à me faire des câlins et la nuit pareille. Je ne me suis même pas levé sous ses ordres bien sûr. On a passé une partie de la journée à regarder des films sur Netflix. Je ne me pose pas de question. Je préfère laisser le temps faire les choses.

Lorsque je finis de me préparer en prenant mon sac, je le trouve en train de boire son café.

Moi : c’est bon, j’ai fini

Idriss : d’accord allons-y

J’allais passer lorsqu’il me prend la main et je le regarde l’ai perdu, lui me fixe sans sourciller puis je laisse un sourire traverser mes lèvres.

C’est comme ça jusqu’à ce qu’on retrouve sa voiture.
Il conduit dans un silence assourdissant

Moi (cassant le délire) : je n’ai pas encore vu mon emploi du temps.

Idriss : ah oui, c’est vrai, je vais te l’envoyer tout à l’heure sur WhatsApp

Moi : ils ont des cantines scolaires ?

Idriss : oui, il y’a même un resto en face de l’établissement

Moi : ah c’est génial

Idriss (me jetant un coup d’œil) : parce qu’il y’aura de la nourriture ?

Moi (roulant des yeux) : oui bien sûr

Idriss : tu ne changeras jamais toi.

Moi : eh

Idriss : où est l’argent que je t’ai donné ?

Moi : à la maison.

Idriss : il faut que je t’ouvre un compte alors.

Moi : ohh je n’aime pas les banques trop de protocoles.

Idriss : pourtant même pas, c’est plus facile lorsque tu as ton carte GAB.

Moi : hum

Idriss (me faisant signe) : prend mon porte-monnaie

Je le prends puisqu’il était posé près de lui.

Idriss : prends-y de l’argent

Moi (perdu) : pour ?

Idriss : tu vas payer avec quoi le déjeuner ?

Moi : ah oui

J’ouvre la fermeture, mais ne voit que des billets mauves au lieu de bleu ou vert.

Moi : il n’y a pas de monnaie.

Idriss : prend deux billets de dix milles

Moi (le regard écarquillé) : je vais faire quoi avec vingt mille francs ?

Idriss : tu peux faire quelque chose sans avoir à discuter de tout.

Moi : c’est juste que…

Idriss : prend les s’il te plaît.

J’y sors deux billets avant de le refermer et la remettre à sa place. Et déjà il se gare devant l’entrée de l’établissement. J’allais ouvrir la portière lorsqu’il me retient par le bras.