Partie 7

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Chapitre 8

               ***** FABY *****

+++ QUELQUES JOURS PLUS TARD +++

Tout avait été fait si précipitamment que je ne comprends toujours pas comment on en est arrivé là. Je suis à ce jour mariée. Oui, vous avez bien lu, mariée. En fait la dernière fois j’ai quitté la maison de ma tante Pauline avec elle, son mari et son fils. Voilà ce qu’il s’est passé. 

FLASH BACK

Oncle Karim (à ma tante) : nous sommes aujourd’hui ici pour une demande de mariage. 

Ma tante (choquée) : demande de mariage ? Comment ? Je ne comprends pas.

Ta Pauline (désignant Idriss) : mon fils que vous voyez là sors avec votre nièce depuis quelques temps et ils ont décidé qu’il était temps d’officialiser leur relation. 

Ma tante (perplexe) : mais je ne l’ai jamais vu chez moi ce garçon. 

Idriss : normal, puisque je ne suis jamais venu ici.

Pa Karim : bref, on veut faire les choses aussi vite que possible. 

Moi : mais.. 

Ma tante : euh laissez moi un temps de réflexion. 

Idriss : je suis désolé mais on en a pas.

Ma tante : ce qui veut dire ? 

Idriss : nous savons que vous voulez marier Faby au vieux boutiquier du quartier. 

Ma tante : Haa 

Idriss : attendez.

Il sort un chéquier de la poche intérieure de son costume avant d’y écrire je ne sais quoi et de la donner à ma tante. Celle-ci, dès qu’elle y jette un coup d’œil ouvre grandement la bouche. Je ne sais quelle somme astronomique il a pu écrire dessus, mais ça doit être beaucoup plus que ce que je pense pour que ma tante ait cette tête. 

Ma tante : trois… 

Ta Pauline (à son fils)  : c’est quoi ça ? 

Idriss : la dot de Faby. 

Quoi ? Quelle dot ? Qui a parlé de dot ici ? On était juste venu pour arranger les choses mais pas un sujet de dot où je ne sais quoi. 

Moi (le coeur qui palpite) : attendez un instant. 

Ma tante : il n’y a pas à attendre ni à réfléchir, c’est bon, j’accepte le mariage.

Ta Pauline : comme ça, aussi… 

Idriss : n’est-ce pas l’objet de notre visite ? 

Pa Karim : bien sûr.

Ils discutent encore un moment avant d’annoncer leur départ. Idriss ne m’a jeté ni coup d’œil ni regard. Il semblait tellement hypnotisé par son téléphone que monsieur ne semblait pas voir ce qui l’entoure. 

Dès le départ de la famille d’idriss, ma tante m’accable avec des reproches. 

Ma tante : pourquoi je ne l’ai jamais rencontré ce Idriss, oh je viens de savoir aujourd’hui que tu ne m’as jamais aimée petite ingrate !

Je ne lui répond rien juste me tais, j’ai l’habitude de ce genre d’insultes avec, donc elle ce n’est pas nouveau. 

Ma tante : après la mort de tes parents, personne n’a voulu s’occuper de toi, je me suis sacrifiée à te prendre sous mon aile et c’est ainsi que tu me remercie petite dévergondée. 

Sortilège Où les histoires vivent. Découvrez maintenant