Dororo

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DESSIN (8/10)

J'aime beaucoup, il y a des personnages vraiment très beaux, comme la femme de l'épisode 2, tout comme il y en a des repoussant comme le moine dès l'épisode 1 qui a des yeux pas très glamour.

Je vais devenir fan du studio MAPPA (oui comme les gants pour le ménage mais avec un P en plus) qui ont réalisé cette saison Dororo et la saison 2 de Kakegurui et la saison précédente ce sublime bijou qu'est Banana Fish. Sachant qu'auparavant ils ont fait Yuri on Ice et Inuyashiki (sublimohlalala), je pense qu'il est grand temps que je mate Zankyo no Terror qui était loin dans ma liste à voir. ;)
Et heureusement que ça ne suit pas le charadesign initial de la série de 1969 hahaha.

Les décors sont simples mais fonctionnels, et sont juste parfait avec l'univers. On dirait des estampes c'est supeeeerbo ! Mais les chevaux sont juste dégueulasse. (sauf le blanc)

L'animation est très bien réalisé même si y a des couacs des fois qui sont ridicules (par exemple l'épisode 15, ça manque de travail c'est pas très fluide en plus) mais c'est bien là qu'on se dit qu'on suit pour l'histoire que pour la réalisation.

Les angles, les ralentis, les choré de combat surtout vers la fin sont assez séduisants.

Au niveau des couleurs et des ambiances, au premier coup d'oeil ça me rappelle vite fait les débuts de Naruto, du coup j'ai un brin de nostalgie haha. On est dans quelque chose qui est 'historique' et avec le folklore qui va avec on est dans des gris coloré et des teintes 'terre' avec des pointes de couleurs, j'adooooore.

Ohlala que j'ai adoré cette épisode 3 qui était plus que sublime au niveau des jeux de couleurs. Je n'ai rien à dire : il n'y a qu'à aller voir.

Dans sa réalisation graphique Dororo est une perle.


NARRATION (10/10)

Ce qui est amusant c'est que l'anime se nomme Dororo et non Hyakkimaru alors que c'est un personnage avec un passé très lourd et pleins de secret et de 'magie'. Par ce fait il semble plus mystérieux que Dororo qui lui est en plus très expressif. On nous pose Dororo un peu comme ça, puisque dès l'épisode 1 on voit ce qui se passe à la naissance de Hyakkimaru et que plusieurs années plus tard Dororo le suit partout un peu comme le Robin de Batman.
(Plus tard j'ai vu que le nom complet était Dororo et Hyakkimaru, malgré tout cité en premier)

Enfin bref, je m'éparpille.

Hyakkimaru un garçon qui à tout perdu pour que le pays où il a vu le jour puisse prospérer. Seulement pour lui se dresse de puissants ennemis : son père et les démons contre laquelle il se bat afin de récupérer peu à peu ses membres manquants.

Et son combat contre l'humanité commence.

Petit à petit ça devient un combat pour son humanité.


Les aventures qu'ils suivent Dororo to Hyakkimaru sont juste sublimes, à la fois pleine de poésie et de tristesse.

Au fur et à mesure de l'aventure, on en apprend même sur le passé de Dororo.
Cet enfant qui a subi la guerre. Ses parents ne voulant pas se soumettre à ces 'abrutis' de samouraïs qui ne jurent que par le sang se soulèvent et créé un groupe de brigand. Dû à une trahison son père meurt. Et quelques mois plus tard (j'imagine, ou alors plusieurs serait plus approprié) sa mère meurt après s'être durement battu pour faire survivre sa petite fille : Dororo.

Dororo un personnage que j'apprécie énormément, elle est juste trop adorable qui se fait du soucis pour Hyakki, et quand elle découvre ses parents, elle est tout joie, elle qui n'a plus rien. Sauf qu'il se fait en quelque sorte rejeter et Dororo fait toujours attention à lui mais c'est dur pour elle de maintenir tout ça, dans un sens elle semble si innocente, insouciante, l'échappatoir du funeste destin de Hyakki, sa bouffée d'air frais, comme l'ancre qui le raccroche à l'humanité. Avec son père adoptif et sa mère bien sur.

Sa carte dans son dos m'a fait pensé à Golden Kamuy (même si c'est plutôt Golden K qui a utilisé ce 'petit' détail pour son scénario haha)

Vers l'épisode 11-12, l'histoire principale pointe non pas le bout de son museau, mais sa tête entière. Les ficelles de ce destin se tirent pour former le motif final et comme le dit le vieux aveugle (#leDevinTirésias) on est spectateurs de cette tragédie et de ce que signifie le karma.

Tahomaru, le fils de Daigo, j'aime beaucoup ce personnage, sa mère à le regard sans cesse tourner vers le passé et les atrocités de son mari.
Et son père....n'en parlons pas, il est aveuglé par le pouvoir.
On peut pas dire qu'il ai grandi dans une ambiance favorable à une belle croissance. J'ai beaucoup aimé l'épisode du crabe, c'est un gentil garçon et il est fort. Alors ce retrouver à devoir choisir entre un grand frère qui a vécu un enfer et son peuple qui pourrait vivre la famine et les inondations, c'est cruel. Je n'ai pas envie qu'il souffre de ce dont sa famille est responsable. Pauvre bibou. Je t'en pris n'en veux pas à ton frère.

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