DESSIN (5/10)
Ce qui m'a marqué en premier c'est le charadesign particulier. Je ne sais pas trop si j'aime ou pas, mais j'ai trouvé que les traits allaient bien avec l'univers, même si les personnages sont bof. Certains ont tout de même du charisme comme Kohaku par exemple. Les décors je n'y ai pas vraiment prêté attention, ils sont banals. Sauf la sacré baraque d'Arata, haha, géante, mais pas ouf pour autant.
L'animation laisse un peu trop souvent à mon goût à désirer, il n'y a rien de transcendant dans les plans et les expressions des personnages. Et puis...Cerbère est dégueulasse.
Les couleurs sont simplistes. J'espérais quelque chose qui pète plus puisque que c'est dans une ambiance surnaturelle. Quelque chose avec des lumières et ombres complètement craqué avec effets impossibles. Quand on regarde l'opening les couleurs sont fadouilles mais au moins il y a de la recherche, ce qui n'apparaît pas dans l'anime. Mais c'est sans doute trop demandé pour le budget haha.
NARRATION (5/10)
On tombe sur un Men In Black oriental avec quelques peu d'occidental, avec pour personnage principal un nouveau venu au département qui se charge de ces affaires. Il apporte un plus qui change toute la donne puisque Arata Miyako à l'oreille de sable. Cette faculté unique à sa famille de pouvoir entendre et comprendre les 'Autres'. Il aura à ses cotés un scientifique fou aux traits androgynes du nom de Theo et Kyoichi, un ex-hôte porté sur l'alcool et les femmes pour les superviser. Ensemble le petit trio va résoudre des mystères. #MartinMystère
Dès le premier épisodes on apprend que Arata, détenteur de l'oreille de sable est un descendant de Abe no Seimei, un homme qui avait la faculté de comprendre les Autres. Une des premières questions que je me suis posée c'est bien Qui est cet Abe no Seimei.
Puis au bout de 3 épisodes ça évolue. On fait la connaissance de Kohaku de manière assez choquante. C'est un taré le dieu aztèque, sans aucune notion de bien et de mal à la sauce humaine. L'anime prend un air de Natsume Yuujinchou donc j'ai voulu continuer, mais ça s'arrête juste au Nekomata Yuki et au dieu Huehuecoyotl. L'intrigue ouvre une porte sur la disparition de la soeur de Kyoichi Sakaki ou le passé de Abe no Seimei. (même si au final on apprend rien sur lui de plus que il avait l'oreille de sable et Kohaku en ami)
Comment a-t-il fait pour copiner avec le dieu des calamités ? Je n'aurai jamais la réponse.
J'aime beaucoup la mythologie, c'est une des choses culturelles qui me fascine le plus, mais je trouve ça un peu too much dans cette anime même si ça donne de la richesse et a un coté amusant.
Certaines raisons sont donnée, mais il y a des parts tirées par les cheveux.
De la Chine au Japon oké, en passant par tout les pays asiatiques, sauf l'Inde qui a un panthéon à part. Je comprend aussi que le Coyote veuille voyager, mais il est quand même loin des origines aztèques.
Que ce soit les Anges qui viennent de la chrétienté (mais après pourquoi pas puisque c'est pas mal présent dans le Japon moderne, Pandore qui collecte des chagrins d'amour - alors que il y en a partout même dans le bassin de ses origines - ou encore Azazel qui collecte au Japon alors que - à nouveau - ces origines sont bien loin d'ici. Et en plus, le mettre avec le Cerbère. Que de l'illogisme.
En continuité sur les bizarreries (négatives) de cet anime : Pourquoi la soeur serait avec l'amie d'enfance d'Arata ? Il devrait y avoir d'autres femmes, la différence de temps est beaucoup trop importante.
En ce qui concerne les éléments scientifiques, ils ne sont pas expliqués et ont ni queue ni tête. C'est vraiment dommage de ne pas avoir plus creusé, ça rend le personnage de Théo encore plus pâle. J'ai appris d'ailleurs après avoir vu l'anime, qu'il avait 38 ans. Je suis sur les fesses haha.
Arata est plat, lambda, sans spécificité caractérielle. On ne peut pas lui retirer cependant son courage. Mais est-ce vraiment du courage ? Ou juste de l'insouciance/inconscience ? Ce n'est pas un personnage que j'ai trouvé attachant et on peut dire qu'il est pas très fut-fut et plutôt long à la comprenette.
Satoru Kanoichi est un personnage sans saveur également, il est dans le cliché de celui qui porte le noir pendant qu'Arata est le porteur du blanc. C'est seulement à la toute fin de l'anime qu'il y a un poil de nuances. Il parle justement du fait que si l'un porte un regard sans tons et négatifs vis-à-vis des Autres, Arata, lui, est bien trop de leur coté de la balance avec naiveté sans prendre du recul sur le fait que malgré leur ressemblance avec les humains pour ce qui est de l'amour et de la solitude, ils portent également en eux les travers sombres de l'humanité et que un Autre n'est pas forcément tout blanc. Hélas cette notion est tout juste effleurée, alors qu'à mes yeux elle aurait pu être l'élément majeur de cette série.
En tout cas, pour Azazel, j'ai eu un petit écho à la Zereph de Fairy Tail haha. Décidément les histoires de ressusciter les morts, il y en a partout.
Et notons les portes pour aller dans sa dimension, ça ne vous rappelle pas Monstres & Cie ?
J'aime bien l'opening, la musique est cool et les choix graphiques me rappelle les couvertures, que j'ai trouvé en farfouillant pour mettre une image à l'article. Et c'est cool.
Mais pas assez saturé à mon goût.
L'ending niveau musique colle bien à l'univers, j'aime bien les percu, puis niveau images ça va, c'est pas non plus un chef d'oeuvres, c'est banal, mais fonctionnel.
Les musiques d'ambiances sont sympas, mais sans plus. Elle réveille pas grand chose en moi, et ne donne pas d'aspect spécial et propre à l'anime, c'est dommage.
Je suis plutôt déçue, je m'attendais à un peu plus de péripétie, quelque chose de plus palpitant avec un réel intérêt sur une notion en particulier. Que ce soit le coté enquête/détective ou le coté un peu moral et psycho du Yin Yang, là où il y a de la lumière il y a aussi une part d'ombre. Ou alors carrément partir à la découverte des Autres et développer l'éventails des différentes créatures qui peuple Shinjuku.
Comme l'anime ne va dans aucune direction spécifique, l'histoire ne m'embarque pas.
Un autre fait amusant que j'ai repéré dans les premiers épisodes c'est les dates et heures affichés en bas de l'écran. Je ne sais pas à quoi elles servent et n'apporte rien à l'histoire. On se contente de suivre les épisodes sans vraiment retenir le jour précis et l'heure. Tout à commencer un 1er avril. Point.
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Avis Anime
RandomLes Chroniques de Lyra en direct sur Hinata-Online Community un site de fan pour des fans fait par des fans. ;) C'est un regroupement de mes avis sur des animes que je regarde. Ouala ouala. J'aurai prévenu : IL Y A DU SPOIL Mes critiques sont classé...