Chapitre 12

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Le silence régnait dans la pièce. Seul le rythme de nos respirations brisaient le silence. Nous étions tellement choquées par la lettre. Mes pensées s'éparpillaient et des questions volaient. Comment les chasseurs savaient qui j'étais vraiment? Étaient-ils là, dehors, à m'attendre? Arriverais-je à me débarrasser d'eux?

- Brook, chuchota Cate, on devrait faire des tours de garde cette nuit, non? Au cas où.

- D'accord, Cate. Si ça te permet de ne pas paniquer. Mais tu dormirais plus longtemps que moi.

Elle hocha la tête.

Nous restâmes dans les souterrains encore un moment avant de remonter pour manger. Lorsque vint le temps de dormir, j'attendais que Cate vienne me rejoindre dans mon lit. Bien que je ne voulais pas me l'avouer, j'avais moi aussi assez peur. J'étais presque à la limite d'aller me chercher un couteau dans la cuisine, juste au cas. Lorsque Cate sortit enfin de la salle de bain, nous commencèrent à instaurer les horaires.

Finalement, on finit par décider que se serait une heure et demi chacune, mais que je commencerais et terminerais. De plus, si Cate était trop fatiguée, elle pouvait me réveiller pour que je la remplace. Donc, tandis que Cate commençait à dormir, je commençais à me chercher quelque chose sur laquelle méditer pendant ma garde. Étrangement, ce fut à propos d'Alex que je méditais. Après tout, même si je sortais avec son frère, rien ne m'empêchais de penser à lui, ou, du moins, à ce qui m'intriguait chez lui. Je crois qu'après seulement une heure, la fatigue avait déjà pris possession de moi. Mes paupières étaient si lourdent, mais je résistais. Pourtant, le sommeil était si alléchant...

~*~

- Oui chéri, je serai là pour le dîner. Ne t'inquiète pas. Allez, au revoir, bisou.

La jeune femme soupirs d'aise. Enfin, elle aura sa semaine de congé pour profiter au maximum de sa petite fille adorée. Brooklyn n'avait que trois ans, mais elle avait déjà la maturité d'un enfant de cinq ans, voir plus. Elle était polie, elle avait de bonnes manières à table et elle savait déjà compter jusqu'à cent. Son père et elle étaient très fière d'elle et offraient alors plusieurs cadeaux à leur fille. En y repensant, Christie se dit que ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas offert de cadeaux à Brooklyn. C'était sûrement dut à sa promotion d'il y a quelques semaines. Elle travaillait plus longtemps, revenait plus tard et partait plus tôt. C'était sans compter le fait qu'elle passait son temps au téléphone. "Pour le travail", disait-elle tout le temps à Marc. Mais bien sûr, lui ne pouvait pas comprendre. Il venait tout juste d'être engagé comme coursier dans une grande entreprise. Ça lui prendrait donc du temps avant d'arriver à comprendre ce que c'est avoir une place très importante.

Lorsque la jeune femme eu fini de ramasser ses affaires, elle se dirigea vers la sortie. Elle arriva à temps à l'ascenseur avant qu'il ne se referme et patienta en pensant au cadeau qu'elle pourrait passer acheter en chemin pour sa fille. Une fois arrivée au parking souterrain, elle chercha du regard sa voiture et déverrouilla la portière avant. En embarquant dans sa Berline bleue, elle n'avait que sa fille en tête. Elle se dépêcha de démarrer et quitta enfin son lieu de travail.

- Ça fera 5,99$ madame, dit la caissière.

Christie hocha la tête et tendit un billet de dix dollars. Après avoir pris le change, elle quitta le magasin et retourna à sa voiture. Joyeuse, elle posa le sac avec son achat sur le siège passager et démarra. Après avoir dépassé l'autoroute, elle remarqua une automobile rouge qui la suivait.

-Pitié qu'ils ne m'aient pas trouvé, murmura-t-elle.

Elle prit son portable dans son sac à main et lança un appel.

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