Tout le monde rentre maintenant à l'université, c'est un nouveau chapitre qui commence pour tout le monde.
Un amour à distance, de nouvelles rencontres, des disputes, des déceptions...
Leur première année d'université promet d'être remplie de péri...
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Après avoir pleurer bien une demie heure dans l'avion je me suis vite endormie sous une couverture contre Benji. Désormais nous sommes à l'aéroport Charles de Gaule et nous récupérons nos valises, j'ai l'impression d'être complètement vide et que mon esprit est sorti de mon corps. Je consulte mon téléphone et trouve plusieurs messages de papa et maman nous disant qu'ils nous attendent dans un café de l'aéroport. J'attrape ma valise et rejoins Benji qui m'attend aux escalators, pendant que nous descendons je sens quelques regards peser sur moi, je me retourne mais personne ne me regarde ça doit être mon imagination. Nous nous empressons de retrouver mes parents et je retrouve rapidement les bras de ma mère et de mon père, ils m'ont tellement manqué. Alors que nous marchons vers la sortie un bruit résonne dans le hall et aussitôt je ne peux pas m'empêcher de repenser à l'attaque de New-York, je m'accroche au bras de Benji et reste pétrifiée. Rapidement les larmes me montent et je ne tarde pas à craquer, je sens des bras m'entourer et je reconnais immédiatement l'odeur de papa.
- C'est rien ma chérie, ce n'est rien tout va bien ce n'était qu'un ballon d'un gamin. Pour me rassurer il me frotte le dos de façon rassurante et peu à peu je me calme, je m'éloigne de lui pour me rendre compte qu'effectivement il y a des restes de plastique d'un ballon. Je me sens tellement ridicule... Je soupire et me frotte les yeux, je suis fatiguée tellement fatiguée et triste... Maman le remarque et prend ma valise tandis que je traîne derrière, toujours dans les bras de papa.
Dès que nous sommes de retour j'ai l'impression de revisiter ma maison, je file prendre une douche pour ensuite enfiler une culotte et un t-shirt, une fois dans ma chambre je ferme un peu les volets et m'endors comme une masse. Je suis réveillée aux alentours de dix-neuf heures par maman.
- Ca va mieux ?
- Ouais, j'avais besoin de dormir. Maman me rejoint en s'asseyant sur mon lit et me caressant la joue tendrement. Je souris et me redresse, j'observe ma chambre et me dis qu'il faudrait que je trie quand même quelques trucs, des choses datent du lycée et ne me servirons peut-être pas à la fac. J'aimerais aussi beaucoup changer la disposition de ma chambre, je commence à imaginer toutes les possibilités d'aménagement et observe mon mur prune où contrairement aux autres rien ne trône dessus.
- Dis moi Laura, je vais te prendre un rendez-vous avec une psychologue que je connais bien, tu en as besoin et puis ça sera beaucoup plus simple de se confier à une inconnue plutôt qu'à tes proches.
- Je suis d'accord, merci maman... Je baille et sors de mon lit pour enfiler un short et rejoindre mes parents en bas, papa est en train de cuisiner je m'approche de lui et le trouve en train de faire un dessert.
- Oh tu fais des mousses au chocolat !
- Evidement pour ma petite-fille préférée, dit-il en me mettant une cuillère pleine de mousse dans la bouche.
- Alaric enfin, soupire maman en sortant un gratin de légume du four. Notre cuisine m'avait aussi manqué, elle est différente de celle de Tina mais tout aussi bien. Je décide de mettre la table jusqu'à ce que Benji et ses amis arrivent, Noé et Léandre autrement dit mes deux petits frères adoptifs. Noé me prend dans ses bras tandis que Léandre me fait décoller du sol pour me faire tourner.
