Tout le monde rentre maintenant à l'université, c'est un nouveau chapitre qui commence pour tout le monde.
Un amour à distance, de nouvelles rencontres, des disputes, des déceptions...
Leur première année d'université promet d'être remplie de péri...
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[- Mais putain qu'est-ce qui t'a pris Mathias !
- Elle nous empêche d'être heureux Joy !
- T'es un abruti et un psychopathe, nous deux c'est fini ! Un long silence s'en suit et je n'entends que le bruit de sa respiration à travers le téléphone, c'est énormément stressant.
- T'es sûre de ça ?
- Oui, t'as été trop loin, jamais je ne pourrais être avec quelqu'un comme toi.
- Bien, essaies de recoller les morceaux avec cette petite salope de Laura mais mets toi bien dans le crâne qu'elle ne te pardonnera jamais de l'avoir abandonné.
- Tu n'en sais rien, tu ne la connais pas comme moi je la connais.
- Oh mais je n'ai pas besoin de la connaître pour savoir ça, les hommes sont tous pareils que ce soit des hommes ou des femmes, ils ont de la rancœur à revendre et jamais tu ne pourras réparer ce que j'ai brisé entre vous.
- J'en ai assez entendu, va te faire foutre sale con !]
Je lui raccroche au nez et fixe le plafond de ma chambre parsemé d'étoiles fluorescentes, dans le noir complet elle s'illuminent, c'est Louis qui me les avait accroché. Ce dernier m'a renvoyé une lettre d'ailleurs, il avait l'air heureux que je souhaite le rencontrer, je n'ai rien dit à papa mais il doit s'en douter.
Il est huit heures du matin et après la révélation que vient de me faire Mathias j'hésite à aller voir comment va Laura. Hier, quand je l'ai vu inerte dans les bras du blondinet j'ai cru qu'une partie de moi se brisait, littéralement. Laura me manque, Audrey et Eloïse me manquent mais je sais que j'ai merdé et que je vais le payer au niveau d'Audrey. C'est une des plus dure d'entre nous, et je ne peux pas vraiment lui donner tord même moi je me suis rendue compte de ma connerie.
Je soupire et me lève pour aller déjeuner, aujourd'hui il pleut et je commence les cours à dix heures une belle journée de merde même si j'aime l'automne. Je me fais un thé noir et remonte dans ma chambre pour m'habiller, j'enfile un jean et un pull couleur saumon puis je me maquille et réfléchis de ce que je vais faire de mes cheveux.
Je redescends de ma chambre et salue rapidement mon père qui vient de se lever. J'ai une heure d'avance mais j'ai envie de me changer les idées, je me promène dans les rues de Paris et regarde les vitrines des magasins décorées pour la période d'halloween. C'était notre période préférée à Louis et moi parce qu'on trouvait la fête trop sous-cotée. Je n'arrive pas à croire qu'il revient à Paris...
Deux ans sont passés depuis...
Je suis dans ma chambre tandis que j'entends des cris dans la cuisine, c'est toujours la même rengaine depuis quelques mois. Je décide de descendre afin de voir les dégâts qu'a causé ma mère, une fois de plus. Alors que je m'apprête à entrer dans la cuisine, une assiette passe devant mon visage et se brise contre un mur du salon.
