Le jour tant attendu !

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Le lendemain matin des cris hystériques firent sursauter tout le village qui, à ce moment là était plongé dans les bras de Morphée

Ils arrivent ! Ils sont là ! Je les ai vu ils sont là les monstres avec tout leur arsenal..! Réveillez-vous je vous dis. Réveillez-vous....

D'où venaient tous ces cris ? Tout le monde se précipita dehors afin d'assouvir sa curiosité.

Ce fut le commandeur, le visage un peu raidi et froissé qui s'avança en premier vers l'homme en question. Ce dernier avait l'air complètement apeuré et anxieux. De son front, ruisselaient de grosses gouttes de sueur et pourtant sur un bel étalon, il était monté. Il était assez jeune pour ne pas dire très jeune et devait faire dans les mètres quatre vingt dix. La peau de chèvre avec laquelle il couvrait ses parties inférieures avait du mal à tenir de manière ferme sur ses hanches tellement il était svelte

_Calme tes nerfs Lat et dis nous de manière claire et posée ce dont tu fais allusion. Lui lança calmement le commandeur lorsqu'il est arrivé à sa hauteur

_Euh oui oui à vos ordres commandeur. En fait, conformément à ce que vous m'aviez demandé, je suivais les barbares dans leur moindre fait et geste. Et donc tous ces jours passés je les espionnait. Mais voilà ce matin, alors que je me levais pour aller me soulager la vessie, je les ai vu se rassembler autour d'un gaillard que je pense être leur chef. Ce dernier parlait dans je ne sais quelle langue et après son discours, ils étaient tous déchaînés et criaient à tue-tête avant de prendre la direction de notre village

  ( Vous avez tout compris maintenant. Lat est en fait L'Éclaireur envoyé par le commandeur pour espionner les troupes adverses.. La guerre a aussi ses réalités non ? M'enfin bref..)

_Alors là, il n'y a aucune seconde de plus à perdre. S'écria le commandeur Code rouge, code rouge tout le monde en place : les enfants et les femmes et les personnes âgées allez vous mettre à l'abri. Quant à mes vaillants soldats, l'heure est venue d'en découdre. L'heure est venue de montrer à ces autres goujats que nous ne sommes pas comme les autres gens qu'ils malmènent. Mes chers soldats : L'HEURE EST VENUE DE MOURIR POUR LA PATRIE !

À ces mots du chef d'armée, le tohu-bohu s'installa dans le village. Des cris par ci, des cris par là. La panique s'était invitée et à ce moment là tout était clair dans la tête des villageois : sauver sa peau et celle des membres de sa famille.

Des pleures s'élèvent de partout ; les pleures d'une mère qui dit au revoir à son fils qui s'apprête à partir ; les pleures d'une femme qui s'agrippe au cou de son époux qui doit partir, appelé par les chants du devoir

_Mère s'il vous plais, ne vous mettez pas dans cet état. S'exclama Doufii yendou. Ne vous inquiétez pas on reviendra tous saints et saufs. Cette guerre nous la gagnerons car elle se déroulera sur nos terres. Terres sur lesquelles reposent nos ancêtres. Il l'a pris dans ses bras essuya ses larmes puis s'adressa à Wér p'tite sœur prend soin de mère et de Bougouma. Je compte sur toi ok ?

  _Ok je ferais de mon mieux. Susurra Wér avant de s'adresser à Jantt Promet moi que tu reviendra Jantt. Promettez moi mes frères que vous nous reviendrez

_On te le promets sœurette ! Tournant le dos pour aller rejoindre ses frères d'arme, il fut encore interpellé par sa sœur qui lui lança un fais promettre à Goudii de me revenir Jantt. Je t'en supplie dis lui que je l'attendrait. Mais à l'Entente de ce nom, le visage de Jantt se crispa et il ne pris même pas la peine de répondre à sa sœur ( il était loin de changer d'avis à propos de cet homme )

Ainsi donc, en un clin d'œil, tous les soldats du village se réunirent près de la parcelle marécageuse spécialement et soigneusement  préparée pour ce jour. À cet instant précis, plus rien ne comptait, plus rien n'avait de sens. La peur, elle était là c'est vrai mais n'était-ce pas pour ce genre de moment que le courage qui fait un vrai homme s'apprécie ?

  Le commandeur s'avança devant ce beau monde comme à l'accoutumée puis s'écria

_Soldats

Des Hou ha s'élevèrent dans le ciel

_Soldats

Hou ha

_Encore une fois me voilà devant vous. Encore une fois je m'en vais vous rappeler ce que nous nous apprêtons à vivre, à traverser. Mais, il y'a une chose que je ne peux vous rappeler : c'est votre vie qui est en jeu. C'est l'avenir de tout notre village qui est en péril. Finis les entraînements, finis les coups retenus, dorénavant c'est la réalité : faudra tuer, éventrer, ôter la vie si on compte survivre et revoir les siens. Abreuvez vous sans pitié du sang de ces barbares qui devraient tous aller pourrir sous les chiures d'Hadès. !
Je voudrais juste vous dire que ce fut avec honneur et fierté que je vous ai formé. Ces moments passés avec vous m'ont comblé de bonheur et de béatitude. Alors très chers, bonne chance à vous et que nos ancêtres guident vos glaives..

Hou hou ha ha hou ha ha hou hou ha ha les jeûnes soldats étaient ainsi prêts à en découdre et ce jusqu'à ce que la mort s'en suive...

 
   Tout était fin prêt pour l'accueil des "invités"


Un avenir étoilé..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant