BAD

Gros Lolo

Je pensais être seule mais je compris vite que je ce n'était pas le cas, quand je vis une fille passer devant moi en petite culotte. Elle me regarda un instant avant de reprendre sa route. C'était officiel, j'étais entrain de délirer. 

Je l'ai suivi, abasourdie par la scène que j'étais entrain de vivre. Elle monta dans la chambre de Greg alors qu'une autre en ressortie. Dites-moi que je rêve! C'est quoi ce bordel?!

Kaya: Eh! Toi là!

La jeune fille à moitié nu se tourna vers moi.

??: Oui?

Kaya: Tu t'es cru chez ta mère où c'est comment?

??: Pardon, mais on se connaît?

Kaya: Ouais, je suis celle qui va te faire bouffer le mur connasse.

Je m'apprêtais à me jeter sur elle comme un chien enragé quand quelqu'un m'en empêcha.

Dylan: Tu peux partir Lana.

Mais qu'est-ce qu'il foutait ici celui-là? Et pourquoi il la défendait?

Kaya: Tu fous quoi ici? Et c'est quoi toutes ces filles à poil? Elles ont cru que cette maison était un bar à putes? Je te jure que quand Greg va avoir fini de baiser, je vais l'achever!

Dylan: Tu ne vas rien faire du tout, Kaya. Tu vas aller sagement dans ta chambre et y rester, d'accord?

Mais pour qui il se prenait? Je vis dans cette maison, alors j'ai le droit de savoir ce qu'il s'y passe.

Kaya: Écoute, Dylan, premièrement tu vas arrêter de me parler comme si j'avais cinq ans et deuxièmement je te signal que j'habite ici, donc tes ordres tu peux te les garder.

Il n'avait pas l'air de se soucier de ce que je pensais. Il laissa échapper un long soupire avant de me prendre violemment par le poignet et de me pousser dans ma chambre qu'il ferma à clé pour s'assurer que je ne vienne pas les déranger dans leur débauche. Je parieais que toutes ces gamines ne sont rien d'autres que des prostituées. Comme les garçons savaient que les parents ne rentreraient pas de si tôt, ils ont décidés de se faire une petite journée "putes". Et évidemment, je n'étais pas la bienvenue...

Kaya: CONNARD!!! OUVRE-MOI LA PORTE!!!

Je tapais sur la porte et criais comme une bourru, mais tout ceci ne servaient à rien. 

Cette histoire commençait à me taper sur les nerfs. Je n'étais déjà pas d'humeur et toutes ces conneries ne faisaient qu'aggraver les choses. Je  marchais de long en large, cherchant une solution pour sortir de cette chambre. J'habite ici, bordel! J'ai bien le droit de savoir ce qu'il s'y passe et puis d'après ce que j'avais pu comprendre, ils ne faisaient que s'envoyer en l'air alors pourquoi tant de secrets?

Je suis allée sur le balcon de ma chambre... Ça va ce n'était pas trop haut, il y avait une sorte de gouttière qui me permettrait d'atteindre le sol sans trop de dégâts. Il est clair que je ne suis pas une très bonne cascadeuse, mais là je n'avais pas le choix. J'ai d'abord prié le bon Dieu pour que je survive à cette épreuve  avant de me lancer. Je me suis accrochée à la gouttière comme un peut koala sur son arbre et j'ai commencé à descendre petit à petit. En arrivant en bas, je n'ai pas pas pu m'empêcher de faire une petite danse de la joie. J'ai ensuite couru pour faire le tour de la maison, jusqu'à la piscine où je vis une fille allongée sur une chaise longue profitant ainsi du soleil.

Je rêve ou cette nana se croit au Club Med?!

Kaya: Excuse-moi?

Elle baissa ses lunettes de soleil et me regarda de haut en bas.