Je suis désolé

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Kaya: Ah ma tête...

J'ouvris douloureusement les yeux. Je me trouvais dans une sorte de sous-sol humide et sale, assise sur une chaise en sous-vêtements, les pieds et les mains attachés. J'avais un mal de tête qui m'empêchait de réfléchir et en me rendant compte de la situation j'ai commencé à paniquer.

Liam: Elle est là Monsieur.

Au son de sa voix tout me revint. Le bal, Liam, la danse, la seringue.

Quelle conne!

J'étais définitivement une bonne à rien. Je n'écoutais jamais personne, pensant toujours avoir raison mais en fait je n'étais qu'une sombre crétine. La porte en face de moi s'ouvrit et la lumière qui s'en échappa m'aveugla. La silhouette d'un homme apparu. Il me fallu un certain temps avant de le reconnaître.

Antonelli: Comme on se retrouve Mademoiselle Swary. Après une chasse acharnée on a enfin fini de jouer au chat et à la souris.

Kaya: Il est où ce connard de Liam que je lui pète ses couilles.

Antonelli: Je vois que vous appréciez Monsieur De Marmont. C'est un jeune homme très intelligent. Et comme je vous connais bien, je savais que vous irez chez lui... Ensuite c'était du gâteau. De toute manière vous n'êtes qu'une salope, dévergondé.
Kaya: Merci vous aussi.

Il sortit une arme et la pointa vers moi.

Kaya: Je sais ce que vous voulez faire. Vous n'êtes qu'un malade. Ça ne servira à rien à part aggraver les choses.

Antonelli: Oh! Je vois qu'elle est bien renseignée. Mais ça ne m'empêchera pas de te torturer.

À ces mots il s'approcha de moi, baissa son pantalon et son caleçon.

Antonelli: Allez fais ce que tu sais faire.

Il prit ma tête et m'obligea à le sucer. C'était atroce. J'étais impuissante face à ce que je subissais. Des larmes coulèrent le long de mes joues.

Antonelli: Ah! Ça fait du bien.

Il se vida dans ma bouche et remonta son pantalon.

Antonelli: T'as aimé ça salope.

Il me donna une violente gifle avant de charger son arme et la coller sur ma tempe.

Antonelli: Si tu savais combien de temps j'ai attendu ce moment. Je vais enfin me venger de ce que cet enculé m'a fait.

Kaya: Mais je pensais que vous alliez lui demander d'arrêter son business contre ma liberté... Pas me tuer!

Il ria comme les méchants que l'on peut voir dans les films, ce qui me fit doublement paniquer.

Antonelli: Si je te tue, il ne se le pardonnera jamais et par conséquent il arrêtera tout son business et se suicidera tandis que je redeviendrais le plus grand mafieu de ce pays.

Kaya: Mais...

C'est là que je me suis rendue compte que c'était la fin. J'allais mourir assassiné à cause de ma stupidité. J'ai fermé mes mains en poings jusqu'à les faire saigner attendant qu'il appuit sur la détente et met fin à ma vie. Sauf que ce moment n'est jamais venu car quelqu'un défonca la porte et ne perdit pas une seconde, tirant plusieurs fois sur Antonelli qui tomba raide mort. Cette personne s'approcha de moi et avec la lumière qui s'échappait de l'extérieur je pus reconnaître le visage familier de Greg. Il était venu me sauver. Il avait sa chemise complètement déchiré et rouge de sang.

Kaya: Greg?

Il s'agenouilla afin d'être à ma hauteur, sortit un mouchoir et m'essuya la bouche. La haine envahissait son visage, mais ses yeux étaient remplis de tristesse.

Greg: Je suis désolé princesse. Je n'aurais jamais dû te laisser seul... Je suis désolé.

Il me prit dans ses bras avant de sortir de cet horrible endroit.

-

À mon réveil, je découvris que je n'étais pas dans ma chambre mais allongée sur un lit d'hôpital. Malheureusement pour moi, je me rappelais d'absolument tout ce qu'il s'était passé... en détail. Je n'étais par conséquent pas d'humeur sauf que la première chose que je vis en ouvrant les yeux fut trois policiers et le Docteur Connard.

Docteur: C'est elle.

À peine sortie d'une merde voilà que je me retrouvais dans une autre.

Je vous aime tellement que je vous offre un troisième chapitre (un peu court je l'avoue). J'espère que vous avez aimé. Et bientôt les 100 000 lectures OH MY GOOOOD! Je vous aime trooop beaucoup ( je sais que ce n'est pas très français). Merci à vous!

( Désolée pour les fautes ).

BADOù les histoires vivent. Découvrez maintenant