LE Groupe

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Juste après qu'Emily soit partie, je me suis cloîtrée dans ma chambre. Son histoire m'avait bouleversée et je ne voulais pas croiser Greg sous peine de me jeter sur lui et de peut-être commettre un meurtre des plus sanglants.

J'étais assise en tailleur sur mon lit, attendant l'arrivée de ma mère. Le rez de chaussée était envahi d'une vingtaine de personnes engagés par ma tendre maman afin de préparer sa "fête" de femme enceinte.

J'avais la triste impression qu'elle devenait de plus en plus... Diva. Soyons sérieux, qui organise une fête avec 300 invités pour ses deux semaines de grossesse?... Pathétique. Mais le gros problème qui se posait à cet instant était: Comment je vais faire pour m'eclipser de cette fête et me rendre à celle où m'avait invité Brian?

Maman: KAYA!!! DESCENDS MAINTENANT!!!

Eh merde! Maria Carey venait d'arriver.

Kaya: J'ARRIVE!!!

Je descendis les escaliers en prenant mon temps. Ma mère se trouvait juste en bas. Elle portait une robe dorée un peu trop moulante avec des talons bien trop haut pour elle. Elle avait mis le paquet pour cette soirée, allant jusqu'à se teindre les cheveux en blond. 

Kaya: Aaah! Mais... mais tu as fait quoi à tes cheveux?

Maman: Je suis contente que tu ai remarqué. Alors, tu aimes? Je me suis dit: Nouveau départ, nouvelle coiffure.

Kaya: T'as déconné sérieux. On dirait un travesti Arménien.

J'avais la chance davoir deux  parents d'origine différentes. Ma mère est une Arménienne absolument sublime malgré son botox et sa nouvelle couleur et mon père est un Suédois de pure souche, il a d'ailleurs un léger accent quand il parle.

Maman: Rhooo, tu exagéres tout le temps. Bref, parlons sérieusement, pour la fête de ce soir je veux que tu parles avec les gens et que tu te fasses des "connaissances". Il n'y aura que des personnes de grandes familles, donc je compte sur toi pour faire bonne impression. Ah! J'allais oublier, interdiction de sortir. Allez, vas te préparer avant que les invités arrivent.

Mon Dieu ce qu'elle commençait à me gonfler. Je détestais quand elle me disait ce que je devais faire surtout quand c'était inutile. Je n'avais absolument pas envie de me faire "de nouvelles connaissance" comme elle disait si bien. J'avais des choses beaucoup plus importantes à faire, comme aller en boîte par exemple.

Mais pour l'instant, je devais faire ce qu'elle me disait pour ne pas attirer les soupçons. Je suis  montée dans ma chambre et me suis dirigée droit vers mon dressing, cherchant une tenue qui pourrait faire à la fois cocktail et soirée en boîte de nuit.
Après un long moment de reflexion, j'ai trouvé la robe qu'il me fallait. Elle était noire avec de la dentelle rouge signé Monsieur Roberto Cavalli, je l'ai accordé avec des sandales à talons noires Sergio Rossi et une parure venant tout droit de Moscou. J'ai ensuite procédé à la coiffure en ondulant mes cheveux méthodiquement avant de me maquiller comme pour me rendre à un gala de Victoria Beckam, autrement dit j'avais mis le paquet.

J'étais enfin prête pour me rendre à la fête de Brian ou devrais-je dire à la soirée de ma mère... Je n'aimais pas jouer les rebelles, mais je n'allais tout de même pas laisser ma mère m'enfermer dans cette maison en compagnie de gens qui ont le triple voir le quadruple de mon âge!

Quand je suis descendue tous les ouvriers qui s'occupaient de à préparation de la soirée avaient disparus, laissant place à une magnifique décoration. Il y avait des buffets sur lesquels trônaient des verres en cristaux ainsi que des plats de toutes sortes et de toutes couleurs, ainsi que des gâteaux en forme de titines et des cupcakes avec la tête d'un bébé dessiné dessus... Ridicule. Des lustres avaient été rajoutés et des banderoles accrochées aux murs avec écrits: "BÉBÉ EN ROUTE"... s'il vous plaît réveillez moi!!! Pour résumé, c'était du grand n'importe quoi, on avait l'impression qu'on allait assister à un mariage...

BADOù les histoires vivent. Découvrez maintenant