Partie 18 : Une longue discussion dans le train

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Je me levais directement pour retrouver la famille au complet et les guider dans ce wagon pratiquement vide. Je serrai d’abord mes parents dans mes bras, Mansour et je saluais d’un signe de la tête en souriant la femme de Mansour. Je lui disais Mansour t’a recherché toute la vie et il t’a trouvé. Ensuite Zehra s’introduisait à mes parents et aussi à la femme de Mansour qui s’appelle Madina. J’étais tellement heureux de voir tout le monde que voilà cela me réconfortait et je pense aussi que c’était le cas pour Zehra.

Zehra et les deux femmes (ma maman et Madina) se mettaient dans un carré a 4 places pour discuter ensemble et moi je me mettais avec les deux hommes dans un carré à 4 places.

Le train commençait à avancer et les discussions commençaient à prendre couleurs. Les femmes discutèrent de leurs sujets et moi je discutais avec mon père et Mansour et la discussion continuait :

Mon père : - Shazib franchement aujourd’hui, je suis fier de toi juste par le fait que maintenant tu est devenu un vrai homme qui a tenu une si grande responsabilité et qui a pris le courage de se battre pour l’amour de sa vie tout en restant sur les limites concernant la religion. Aujourd’hui je suis fier de mon sang et je ferai tout pour le soutenir.

Mansour : - Y a vraiment de quoi être fier de ce garçon. Il a vraiment eu du courage même quand il était en train de tomber. Il a quand même tenu même quand la foudre tombait sur lui, je suis aussi fier d’avoir un ami pareil. Il n’a pas seulement construit sa vie, mais il a aussi construit la vie d’une fille qui ne voyait qu’un cauchemar à l’intérieur de ses yeux.

Moi (en rigolant) : - Bon on va me complimenter encore combien de fois ? Vous me gêner pour le moment, je suis un simple humain qui accomplie le rôle qu’Allah lui as donné dans ce monde. J’essaye de devenir moi-même meilleur aux yeux d’Allah, mes actions ne sont rien par rapport à tout ce qu’il m’a donné.

Mansour (en me souriant) : - Ne fais pas le modeste, on sait tous tout ce que tu as fait

Moi : - Bon je préfère parler du reste, abu (père en pakistanais), il me semble que tu m’avais dit que je devais aller dans la maison au Pakistan avec Zehra ?

Mon père : - Oui Shazib, tu l’as bien entendu, j’ai déjà fait tous les arrangements sur place. Tu auras juste à prendre l’avion en direction de Dubai et ensuite descendre à Islamabad. Ne t’en fais vraiment pas une fois que tout sera réglé et que tout rentrera à la normale, tu pourras revenir avec Zehra en Europe mais pour l’instant c’est mieux de rester loin du radar de sa famille sinon elle risque vraiment de souffrir si jamais sa famille l’attrape.

Moi : - Oui papa tu as raison, je ne saurais te remercier encore et encore pour tout ce que tu as fais pour moi. Tu es vraiment le meilleur père de ce monde. Franchement jamais je ne pourrai te rendre tout ce que tu as fait pour moi.

Mon père : - Shazib, tu supportes la vérité et avant tout tu n’aimes pas seulement cette fille mais non seulement tu te bas pour elle. C’est cela qui fait que moi et ta maman te supporteront toujours.

Mansour : - Je ne souhaite pas devenir un obstacle entre la magnifique discussion entre père et fils mais je dois vous dire qu’il reste seulement quelques minutes avant que nous arrivions à l’aéroport de Francfort.

Moi : - Waoow déjà ? Le temps passe tellement vite que dans ses discussions je n’ai même pas remarqué que le train était bientôt arrivé à la fin du trajet.

Le train entrait en à la gare de l’Aéroport de Francfort, nous profitions du temps qui nous restait pour récupérer nos bagages et attendre devant une porte du train. Une fois que le train s’arrêtait dans cette gare que je pourrais dire semi souterraine. Nous descendions du train et nous nous dirigions vers les escalators pour monter dans le hall de la gare et ensuite rejoindre l’Aéroport. Il était déjà 15h30, notre vol était encore dans 3 heures. Le check-in pour embarquer n’était pas encore ouvert, il allait encore ouvrir dans 15 minutes. Je parlais un peu à Zehra en privé :

Moi : - Zehra voici le début de notre vie, à partir du moment ou nous poserons nos pieds à Islamabad, nous pourrons enfin vivre comme nous l’avons toujours voulu !

Zehra : - Shazib, j’ai peur, j’ai peur de te perdre. Tu es le seul être qui me reste dans ce monde et je ne voudrai pas te perdre.

Quand mes parents, Mansour et sa femme s’avancèrent et lui disent en souriant et en rigolant de bonheur :

Mais nous sommes aussi là pour toi Zehra ! Et nous le serons toujours !

Je faisais un petit signe de la tête à Zehra qui lui montrait que dans tous les cas, elle ne sera pas toute seule. J’ai voulu vérifier si les billets étaient présent dans la poche de mon sac juste comme une vérification de routine, ils étaient là mais dans la foulée je me suis coupé le doigt à cause d’un coupe-ongle que j’avais oublié de donner à Zehra.

Quand Zehra voyait cela, elle s’est inquiétée. Je lui ait dit de ne pas s’inquiéter et que j’allais aller au toilettes pour me laver la main et essayer d’arrêter le saignements. Je faisais un petit sourire à Zehra et je partais en direction des toilettes qui se situais à une centaine de mètres d’une fontaine à eau.

Est-ce que finalement, j’allais vivre avec Zehra tranquillement ?

Est-ce que mon cœur sera à elle ?

Est-ce que nous pourrons enfin respirer après être arriver au Pakistan ?

La suite dans la prochaine partie.

Mon coeur, je suis ton armure Où les histoires vivent. Découvrez maintenant