Partie 8 : Notre Destination

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Après avoir donné un dernier salut à Mansour que l’on voyait s’éloigner de plus en plus de la fenêtre du train, je voulais entamer une discussion avec Zehra qui elle regardais les paysages qui commençais à apparaître quand le train commençait à prendre de la vitesse. Je décidais d’attendre et plutôt me concentrer sur son regard. Elle a l’air tellement innocente et belle, c’est comme si je me voyais a travers son regard, que je comprenais sa peine à travers cela. Elle tournait son visage en ma direction, je n’arrêtais plus à détourner mon regard de ses yeux. Elle souriait en me voyant et commençait à rigoler vraiment calmement et me disais :

Zehra : - Shazib, ne regarde pas tellement mes yeux, t’imagines tu y rentre et que ses yeux te gardent auprès d’eux ? Tu imagines combien je serais jalouse ?

Moi (en lui répondant en rigolant) : - Zehra, ses yeux sont tout simplement, ceux qui m’ont tout dit à propos de toi et aujourd’hui je suis avec la personne avec laquelle je vois le Paradis.

Zehra : - Ne me complimente pas autant sinon je risque de devenir une tomate.

Nous rigolions pendant une quinzaine de minutes quand tout d’un coup son regard était figé vers le paysage. Elle commençait à avoir des larmes dans ses yeux, je ne savais pas ce qui lui arrivait. Je n’attendais pas et je lui demandais ce qui lui arrivait, elle m’avait répondu :

Zehra : - Shazib tu sais, je n’ai jamais eu cette chance de pouvoir rêver, de pouvoir vivre et choisir ma propre vie. J’ai été toujours été forcée à aller contre mes envies. Je n’ai jamais trahi mes parents, ni ma religion. Même avant de t’avoir rencontré, j’avais foi en Allah et je l’ai toujours, j’ai peur de Lui mais mes parents m’ont toujours privé de rêver, je n’ai jamais voyagé à part aller en Turquie et rester seulement à la maison. Je ne suis jamais montée de ma vie dans un train, je n’ai jamais vu ses beaux paysages, je n’ai jamais vu mes rêves s’accomplir aussi vite. Aujourd’hui c’est grâce à toi que tout commence à s’illuminer dans ma vie, je ne sais pas si au bout d’un moment j’aurai un regret étant donné le fait que j’ai fui mes parents mais je ne saurai jamais remercier Allah de t’avoir mis dans mon chemin même si un jour je dois y perdre ma vie.

Je l’interrompais d’un coup et lui disait :

Moi : - Mon cœur, je suis ton armure. Celui qui touchera a tes rêves deviendra mon pire ennemi, celui qui te fera pleurer deviendra mon coupable, celui qui te forcera, je le forcerai par la suite…

Je continuais ses mots doux et ensuite nous recommencions à parler de beaux sujets et nous contemplions le paysage.

La gare de Karlsruhe arrivait, c’était un arrêt obligatoire du train même si les trains à grande vitesse s’arrêtent rarement. Zehra me disait si nous devions descendre ici, je lui disais non et que je lui dirais dans tous les cas quand nous devrions descendre. Pendant ce temps je demandais à Zehra si elle avait pu manger quelque chose, elle m’avait répondue que non étant donné qu’elle n’a pas eu le temps. Il était déjà 6h et demi. Je n’avais pas aussi manger étant donné que je voulais qu’elle mange aussi.

Je lui demandais ce qu’elle voulait manger étant donné qu’il y’a une voiture bar dans ce train. Elle me disait :

Zehra : - Ce que tu voudras Shazib mais ça doit être halal (me disait-elle en rigolant)

J’allais donc vers la voiture bar pour commander quelques pains aux chocolats, du thé noir pour moi et du café pour Zehra et oui on a un truc différent. Je revenais vers le siège, Zehra écrivait quelque chose et le cacha directement en me voyant, je n’avais pas vu ce que c’était et je faisais semblant devant elle car je savais qu’elle écrivait quelque chose pour moi. Je ne voulais donc pas lui gâcher sa surprise. On mangeais ensemble et je lui demandais si elle n’avait pas besoin d’autre chose, elle me répondait que son ventre est rempli.

Le train arrivait bientôt a la gare de l’Aéroport de Frankfurt, Zehra commençait a avoir peur et à me dire :

Zehra : - Shazib on va autant loin ?

Moi : - Bien essayé Zehra mais il reste quelques heures avant qu’on arrive à notre destination, patiente tu verras avec le temps.

Zehra : - D’accord Shazib, est ce que je peux dormir un peu ? J’ai les yeux qui se ferme et j’ai un peu mal au cœur à cause de notre fugue peut être dormir quelques minutes me fera du bien.

Moi : - Oui Zehra, tu peux dormir. Je te réveillerai dès que le train arrivera.

Zehra : - Shazib si tu es aussi fatigué, je resterai réveillée pour que toi tu puisses dormir…

Moi : - Non Zehra, de toute façon même si j’aurais accepté rappelle toi que si je dors, je ne pourrai pas continuer le plan (je disais en rigolant) étant donné que c’est moi qui l’ai planifié. Et toi tu es tout pour moi, tu es déjà mon repos donc reposes toi ma princesse.

Zehra : - D’accord Shazib… je ne saurais comment remercier Allah pour cette si belle rencontre…

Elle s’endormait petit à petit. Le train s’élança à 320 km/h, j’aurai tellement voulu qu’elle voit ce spectacle pour la première fois de sa vie. Le train était à destination de Cologne qui sera la station ou j’allais descendre avec Zehra. Pendant ce temps, je regardai encore et encore son visage. Le train arrivait bientôt à Cologne, je la réveillai doucement, et je lui dit qu’on est bientôt arrivé.
Elle me disait en regardant le cadran de bord :

Zehra : - Ahhh Shazib, c’est donc Cologne ? Je connais cette ville mais je n’y étais jamais… J’aime surtout la très belle mosquée qui a été construite récemment à Cologne. C’était mon rêve d’y aller.

Je lui disais qu’elle ne s’inquiète pas et elle verra ce qui se passera à notre arrivée.

A ton avis, quel sera la suite de mon plan dès qu’on arrivera à Cologne ?

La suite dans quelques jours  en espérant que cela t’a plu

Mon coeur, je suis ton armure Où les histoires vivent. Découvrez maintenant