Partie 14 : Le premier jour en Suisse, un moment magnifique

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Après ce cauchemar qui a agrandi mes peurs. Nous arrivions enfin à Interlaken moi et Zehra. Il était déjà 22h, je décidais de me diriger vers l’hôtel pour que nous puissions enfin nous reposer tous les deux car la journée a été vraiment très longue. L’hôtel était vraiment magnifique, on avait l’impression que nous rentrions dans un palais. On nous accueillait chaleureusement et on nous indiquait notre chambre. Une fois arrivé, nous pouvions enfin souffler après toute cette journée malgré le fait que pratiquement tout s’est passé comme prévu.

Après une douche apaisante, nous allions dans le grand balcon inclus dans notre chambre de l’hôtel, là ou Zehra ne pouvait pas encore voir le paysage et les montagnes à cause de la nuit qui était tombée. Elle ne savait pas ce qu’elle allait voir une fois que le soleil se lèvera. Il me semblait qu’elle regardait les étoiles qui était très visible grâce à un ciel dégagé, je lui demandais directement :

Moi : - Dis-moi Zehra, qu’est ce que ses étoiles t’évoquent ?

Zehra : - Shazib la paix, oui la paix dans ce monde. Ses étoiles qui sont si paisibles qui continuent à illuminer, qui sont tranquille dans leur coin. Elles apportent une paix à mon cœur, avant que je ne te rencontre, je regardais ses étoiles et je me disais est-ce que je serais plus libre que celle-ci. Est-ce que je pourrais toucher à la liberté tout en m’illuminant aux yeux d’Allah ? Toutes ses questions la me tournait autour de la tête, je pensais que j’étais seulement une fille qui devait seulement suivre la parole de ses parents mais je ne savais pas que c’est mes parents qui allait me décrocher du ciel pour m’enchaîner dans une cage.

Moi : - Et aujourd’hui ? Tu te sens comment ?

Zehra : - Aujourd’hui, j’ai l’impression d’être une étoile qui est aller se libérer vers la place qu’elle devait avoir. Je ne sais pas si j’illumine la volonté d’Allah vis-à-vis de moi mais aujourd’hui, je sais qu’une seule chose, c’est que j’ai trouvé la personne avec qui je m’illuminerais que ce soit dans ce monde ou dans la vie auprès d’Allah

Moi (en tenant la main de Zehra et en lui souriant) : - Oui Zehra, aujourd’hui tu es libre et nous l’avons fait tout en ayant la peur d’Allah et en se réunissant en restant dans le Deen. Tes parents resteront tes parents mais ce qu’ils allaient faire allait contre l’Islam et dans l’Islam la justice est celle qui la remportera toujours. Aujourd’hui je suis avec toi ma princesse et je te promets que ce garçon qui est présent devant tes yeux te permettra toujours de rester illuminée dans ce ciel.

En écoutant ses paroles, elle me serra dans les bras et elle me disait combien elle avait de la chance de m’avoir. Je décidais de lui proposer qu’on devrait aller se reposer jusqu’à demain pour reprendre des forces. Nous nous glissions dans le lit bien chaud, nous avons eu un moment de rire quand elle dormait, c’était vraiment très mignon, j’avais l’impression qu’un petit ours dormait auprès de moi. Je lui tenais la main et je dormais moi-même à mon tour.

Le soleil se levait, il était 8 heures du matin. J’étais déjà prêt mais Zehra dormait encore, je me disais que c’est peut-être toutes ses choses qui l’ont fatigué, je ne prévoyais pas de la réveiller au contraire, je voulais lui faire une surprise comme j’avais prévu de lui faire à chaque fois qu’elle se réveillerait. Le petit déjeuner dans cet hôtel était inclus et tous les invités de cet hôtel pouvait profiter du petit-déjeuner dans l’immense salle à manger de 7 heures à 11 heures, c’était un buffet à volonté.

Je demandais au Staff de l’hôtel si je pouvais emmener le petit déjeuner dans ma chambre. Il me servait eux même ce petit déjeuner pour que je puisse l’emmener, l’avantage de cet hôtel très étoilé et que nous ne manquions de rien. Je montais dans la chambre au cinquième étage et j’ouvrais la porte et je voyais toujours Zehra en train de dormir.

Je m’assurais à ce que les rideaux ne soient pas ouverts car je ne voulais pas que Zehra voit encore ce splendide paysage. Je cachais le petit déjeuner dans l’armoire et je disais à Zehra de se réveiller. Au début, elle ne se réveillais pas et elle disait « Eda arrête de me réveiller ». Je rigolais car je pense que sa sœur avait certainement beaucoup de mal à réveiller cet ours en peluche. Je décidais donc de la réveiller doucement et finalement elle ouvrait ses yeux. Et elle me dit :

Zehra : - Ahhh Shazib, Assalam u aleikum on est déjà le matin ? Tu as bien pu dormir ?

Moi : - Waleykum salam oui Zehra, j’ai bien pu dormir ne t’inquiètes pas, mais maintenant tu dois aller vite te préparer, j’ai mis ta garde-robe dans l’espace pour stocker les vêtements dans la salle de bain. Je te laisse prendre ton temps.

Elle allait de suite et j’avais à peu près une vingtaine de minutes en comptant sa douche pour préparer la surprise. Je mettais un cœur dans son lit et un je t’aime. Je mettais quelques ballons dans le lit. Et des petits pétales de fleurs dans un sac pour que je puisse les jeter quand elle sortira de la salle de bain. Je mettais son petit déjeuner dans une table près du lit. Trente minutes après la porte de la salle de bain s’ouvrait, elle portait un Hijab brun qui la rendait sublime et en dessous une chemise à carreaux rouge et une robe qui la rendait sublime. En voyant ce que j’avais préparé pour elle, elle n’y croyait pas, je lui disais de venir, je jetais de pétales de fleurs en l’air. Elle regardait le cœur sur le lit et elle le serra dans ses bras en l’embrassant et en me regardant. Je lui disais de s’asseoir et qu’on prenne notre petit déjeuner avant que je lui montre la surprise la plus impressionnante.

On mangeait et Zehra n’arrivait encore pas à croire ce qu’elle vivait. Et quand on finissait de manger, je disais à Zehra de se mettre devant les rideaux là ou le balcon se situait. Je démarrai le compte à rebours, 3, 2, 1 zéro et j’ouvrait les rideaux qui donnait à un paysage immense qui était rempli de montagnes et de la ville en gros plan. A ce moment, elle avait quelques larmes de joies, je pensais qu’elle avait l’impression que tout est une fiction. Mais cela était bel et bien réel. Je lui disais que voici sa liberté, je lui tenais la main et je l’emmenais jusqu’au balcon et lui disait :

Moi : - Rien n’est fictif Zehra aujourd’hui tout est réel, ses montagnes, ce paysage, ses nuages et mon amour pour toi tout est réel.

Zehra : - Shazib, c’est trop pour moi, j’ai l’impression que ma patience à triomphée et que ses moments de douleurs ont été comblé par des moments qui donne l’impression d’accéder au Paradis, Shazib je t’aime je ne saurais pas quoi te dire de plus je n’ai plus les mots.

On se serra dans les bras et je lui proposais qu’on commence notre visite des montagnes et plus particulièrement ce début du voyage en Suisse.

Ce moment magnifique marquerait-il du bonheur continuant le reste de notre vie ?

Est-ce que quelque chose allait détruire ce bonheur ?

Est-ce que Zehra allait se rendre compte de la situation à Strasbourg ?

La suite bientôt

Mon coeur, je suis ton armure Où les histoires vivent. Découvrez maintenant