Mon coeur, je suis ton armure

Partie 16 : Un miracle au milieu de la souffrance

Après une quinzaine de minutes de silence. Zehra qui était au balcon certainement pour réfléchir m’appelait d’une voix qui semblait vraiment douce et morte à la fois.

J’allais au balcon et je la voyais en train de regarder le lac de Zurich merveilleux pendant la nuit. Je voyais des larmes dans ses yeux qui ne coulaient plus mais qui étaient quand même présente. Je voulais sortir un mouchoir et les essuyer moi-même quand tout d’un coup Zehra m’empêchait de le faire et elle me dit :

Zehra : - Shazib, pourquoi tu m’as caché tout ça, pourquoi tu ne m’as pas dit tout ce qui se passais là-bas ? J’étais tellement enveloppée dans ton amour que j’avais complétement oubliée la situation de ma famille, les retombées, toutes ses choses.

Moi : - Zehra ? Tu crois que je te mentirais ? Crois-moi je ne savais pas que les choses arriveront tellement à ce stade, j’ai toujours cru que tes parents auraient compris que tu es partie pour ton bien…

Zehra : - Shazib il fallait me le dire, je sais que tu me l’as caché depuis le début juste pour que je me sente pas mal mais aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir tout perdu même en gagnant réellement tout, c’est-à-dire ton amour. J’ai juste l’impression de m’être perdue moi-même à un endroit ou j’ai l’impression d’être devant deux portes, choisir entre mon amour et choisir entre ma famille.

Moi : - Pourquoi tu dis cela, toutes ses choses-là, allaient bel et bien se passer, on n’a pas vécu un mariage heureux en présence de ta famille, mais un mariage en s’enfuyant de celle-ci pour que tu vives mieux Zehra. Il fallait vraiment se préparer à toutes ses choses.

Zehra : - Shazib à cause de moi ma mère est hospitalisée, à cause de moi ma famille à certainement son nom qui est en train de se dégrader, à cause de moi tout est en train de se détruire. Si seulement je n’avais pas fugué, si seulement j’aurais continué de vivre la vie que je vivais au moins personne n’avais aucun problème. Si seulement je ne t’aurai pas rencontrée…

J’étais complétement choqué de ce qu’elle disait, je ne voulais pas m’énerver d’ailleurs je ne voulais jamais m’énerver contre elle, mais je lui disais en étant un peu en larme :

Moi : - Zehra dis que tout est de ma faute, que je suis un mauvais garçon auquel tu n’aurai jamais du confier ta vie. Dis-moi que tu as décidé d’abandonner la montagne qu’on devait escalader jusqu’au sommet. Dis-moi que mon amour pour toi est tout simplement un malheur. Je suis juste un malheur pour toi et oui si tu le dis si seulement tu ne m’aurais pas rencontré aujourd’hui tu ne serai pas en train de souffrir comme tu est en train de souffrir en ce moment même.

Je ne prenais même pas le temps d’entendre sa réponse que j’allais me coucher. Elle aussi alla se coucher aussitôt. On a fini par se vexer l’un à l’autre. Je ne savais pas si cela détruirait notre futur mais je savais qu’une seule chose, c’est que le soleil du demain allait apporter d’énormes changements…

Je me réveillai d’un coup à 5h du matin, j’avais extrêmement mal à la tête même si j’avais dormi à 22 heures et que cela faisait 7 heures de bon sommeil. Zehra dormait encore et moi je ne voulais plus me recoucher car je devais vraiment réfléchir à la suite. J’étais extrêmement confus suite à ce message qui à vraiment changer un cours de l’histoire entre moi et elle. Je devais absolument réfléchir à quel serait la marche à prendre par la suite.

Je devais me détendre un peu d’abord. Je me disais que Zehra ne se réveillerait pas avant quelques heures. J’avais pris la décision de descendre et de marcher un peu au bord du lac de Zurich. Je n’oubliais pas la clé de l’hôtel et de fermer la chambre. Je descendais de l’hôtel en continuant de réfléchir, toujours le regard figé en ligne droite. J’arrivais vers le lac qui était juste devant l’hôtel et je me mettais à marcher en ligne droite.