Mon coeur, je suis ton armure

Partie 25: Ma rencontre avec Burak

Il était 12h40, je me préparais pour aller à la bibliothèque.
Ma mère voulait m'accompagner mais je lui disait que j'ai besoin de faire le vide en sortant dehors mais elle me dit:

Ma mère
- Zehra, tu est sûre d'aller toute seule comme ça ?

Moi
- Maman, on est en Turquie. La où les femmes sont énormément respectés même si je croise une mauvaise personne. Énormément de personnes viendront me défendre. Et je vais à la bibliothèque qui est à quelques minutes de chez nous. Je reviendrai dans quelques heures.

Ma mère
- D'accord Zehra, je ne t'empêcherai pas d'y aller vu que cette fois ci tu m'as rendue fière en acceptant ma décision. Mais fais quand même attention a toi en sortant et n'oublie pas de me téléphoner dès que tu reviens.

Moi
- Oui ne t'en fais pas maman, je reviendrai très vite.

Je savais que ma mère jouais la mère attachée à sa fille. Car j'avais accepté ce qu'elle m'a ordonnée. Je partais tout en ayant un air sarcastique.

Je marchais à vive allure en réfléchissant à comment apaiser le coeur de Burak si jamais il se blesse après avoir entendu ce que je lui dirais. Il m'a l'air d'un homme tellement bien, il a 30 ans mais on a l'impression qu'il à un côté tellement doux qu'aurait un enfant qui se blesse.

J'étais arrivée près de la bibliothèque, il était déjà 13h mais je ne voyais pas Burak et quelques minutes après je voyais un homme qui me faisait signe de loin. Et j'avais compris que c'était Burak. Il me disait par message de le suivre. Il montait dans sa voiture et me disait de faire la même chose.

J'étais montée, assez craintive. Et Burak me regardait en me disant:

Burak
- Zehra, j'espère que tu vas bien? Au moment où tu m'as envoyé un message, je me suis énormément inquiété pour toi...

Moi
- Oui Burak, tout vas bien ne t'en fais pas. A vrai dire je devais te dire quelque chose d'important..

Burak
- Par rapport à notre mariage? Ne t'en fais pas toutes les préparations seront faite de la manière la plus belle.

Moi
- Non Burak, ce n'est pas ça...

Burak
- Ah d'accord, mais Zehra n'ait pas peur, dis directement ce que tu as à dire

Moi (en étant mal)
- Écoute Burak, j'ai décidé de ne plus me marier, je ne sais pas je n'arrive pas à m'imaginer avec quelqu'un d'autre. Shazib est encore dans mon coeur. Je sais que pour toi ça peut être assez ridicule de ne pas avancer.
Mais Shazib n'était pas seulement le garçon que j'aimais mais c'était celui qui a changé toute ma vie.
Et aujourd'hui confier cette vie à une autre personne est comme me séparer de lui même après sa mort

Burak
- Mais Zehra, il faut que t'oublie ce gars, faut que tu avances et que tu te donnes a un autre

Moi
- Burak, je sais que ça te fait mal. Mais j'ai pris ma décision, je préfère attendre ma mort, me faire belle aux yeux d'Allah afin de rejoindre Shazib au paradis

Burak
- Mais c'est insensé Zehra, réveille toi un peu, passe a autre chose.

Moi
- S'il te plaît Burak respecte ma décision

Burak
- Non

Moi
- C'est mon choix Burak, j'avais accepté de me marier sous la pression de ma mère et parce que Shazib voulait que j'écoute mes parents.

Burak
- T'avais décidé d'être mienne, maintenant tu sera à moi

Moi
- Burak, ca devient du forçage, je vais partir car la je commence a me sentir très mal

J'ouvrais la portière de la voiture mais elle était bloqué. J'essayais à plusieurs reprises mais je n'y arrivais pas.

Moi
- Burak, je crois que tu as oublié de déverrouiller la portière, peux tu me l'ouvrir

Burak
- Attend je vais le faire

Il commençait a démarrer la voiture et à partir en toute vitesse.

Moi
- Burak, tu fais quoi la? Laisse moi descendre. Par pitié, je t'en supplie laisse moi descendre...

Burak (en me regardant en étant énervé)
- Si tu prononces un seul mot, il n'y aura pas plus mauvais que moi

Je me taisais car je commençais à avoir énormément peur de lui. Après une dizaine de minutes de route, on était arrivé dans un lieu très vide limite abandonné.

D'un seul coup, il prenait sa main et commençait à m'effleurer le bras et avant même qu'il passe sa main sur mes jambes, je lui repoussai le bras de toute ma force.

Moi
- Tu n'as pas honte ? Burak tu est le contraire de ce que je pensais de toi. Tu est un homme absolument dégueulasse. Tu est une honte pour notre communauté. Je ne sais pas notre communauté turque est tellement belle, c'est moi qui a la malchance de tomber sur des personnes répugnantes...

Burak
- Shazib avait quand même de la chance, je te jure. Son choix est vraiment juste. Derrière ton voile j'imagine pas le corps que tu as... Tellement j'ai juste envie..

Moi
- Burak, ne fais rien je t'en supplie. Je t'en conjure. Je ne t'ai rien demandé, s'il te plaît laisse moi partir.

Burak
- Bien sûr, que je te laisserai partir. Mais n'oublie pas que ta dignité est entre tes mains. Si tu penses a changer d'avis par rapport a notre mariage. Demain je ruinerai tout ton futur et tu sera sali par chaque personne.

Moi
- C'est du chantage ? Burak si ta famille s'en rende compte? Ils te tueront

Burak
- Justement, si tu ouvres ta bouche. Tu sais de quoi je suis capable. Ta vie sera tellement détruite que voilà tu te suiciderai. N'oublie pas que ton beau corps et la vie de ta famille peuvent être en danger... Donc le meilleur est que tu ne l'ouvres pas. Sinon tu risques la mort. Je te laisses partir, je te déposerai près de la bibliothèque. Mais n'oublie pas que maintenant tu laisses passer tout ce qui se passe. Et que tu te marie avec moi.

J'étais en pleurs. Je ne disais plus rien, j'avais trop peur. Cet homme n'était pas turc, car un turc n'est pas comme ça. Du moins un humain n'est pas comme ça. Il me fait du chantage en me menaçant de me violer et de faire du mal à ma famille...

J'étais juste impuissante. Il me déposait a la bibliothèque. En me faisant signe de sourire et de se dire que rien n'avait eu lieu. J'étais complètement pétrifiée. Je rentrais chez moi sans voix

Zehra a découvert l'autre face de Burak, qu'allait t'il se passer ?

Est-ce que Zehra dira tout à sa famille où elle se taira?

Est-ce qu'elle finira par se marier avec Burak?

La suite dans la prochaine partie