5.Cette vie

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Dans cet endroit funeste, des bruits de machines se trouvant à l'extérieur se faisaient entendre à répétition

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Dans cet endroit funeste, des bruits de machines se trouvant à l'extérieur se faisaient entendre à répétition.
Les heures précédentes passées à dormir m'avaient pratiquement empêché de rependre sommeil. Puis, mon épaule m'avait fait signe de son "agréable" présence durant des longues et pénibles minutes.

Je ne savais pas combien de temps ils comptaient me faire rester ici.
Pourquoi n'avait-il épargné ? Je devrais sans doute m'estimer heureuse mais je n'y arrivais pas.
Tout ce que mon esprit retenait était que Thomas avait eu pitié de moi, qu'il ne me prenait pas au sérieuse, et qu'il avait eu l'audace de lever la main sur moi.

Est-ce qu'il contait me faire payer en m'enfermant ici ?
Un sentiment désemparant s'éprit de moi à cette pensée et me glacifia le sang.

Quand la nuit fut tombée, on m'apporta un plat composé de  patate, d'œufs bouillis et de bacon.
Un plat traditionnel Londonnien auquel j'étais habitué.
Depuis que mes parents avaient quitté la France pour vivre en Angleterre, on en mangeait très souvent.

Cependant, j'hésitais à manger ce plat sachant pas si il était empoisonné. Mais le gargouillement de mon ventre me rappella à l'ordre et je décidai d'y goûter.
Après tout, je n'avais pas mangé depuis plusieurs heures.

Quant à mon fulgurant échec, je ne savais plus quoi penser.
Il est vrai qu'en pointant l'arme sur Arthur Shelby, je ne m'étais pas sentie plus libérée et je n'avais ressentie aucune once de plaisir; mais en ne l'ayant pas tué, je restais toujours aussi malheureuse.

Ce Thomas Shelby m'avait condamné à souffrir depuis que mes yeux s'étaient posés sur lui et je lui revaudrai ça. Il était un monstre, un monstre qui avait détruit ma vie.

Durant les heures qui suivirent, j'avais continué à critiqué d'une manière draconienne le gangster.
Mais un bruit de verrou me fit me stopper de mes grossièretés.
J'avais donc dirigée mes yeux vers la source du bruit et un homme assez grand passa la porte tout souriant.

Homme:《Bonjour made...moiselle.》m'adressa-t-il en retirant son chapeau.

Je me mis à le scruter en pensant qu'il se moquait de moi mais aucun signe de moquerie ne semblait émaner de lui. Sur sa manière, d'être il semblait candidement simplet.
Je décidai tout de même de lui répondre car c'était sans doute l'homme qui m'avait témoigné le plus de respect depuis mon arrivée.

Iryna:《Bonjour.》

Il remit son chapeau sur sa tête et s'approcha de moi.

Homme:《Tommy veut que tu viennes à l'étage.》

Je roulais des yeux et me levai avec difficulté à cause de mon épaule.
Mais à peine que je fus levée qu'il me prit par le bras m'entraînant en dehors de la salle.

Ces hommes avaient de sérieux problèmes à tenir les femmes comme ça.
Malgré tout, celui-ci comparé à celui d'hier, ne me traîna pas comme un vulgaire sac.
On monta les escaliers et prit un autre chemin que celui de la dernière fois.
On arriva alors à un bout de chemin où il y avait une porte.
L'homme qui se trouvait à mes côtés toqua à la porte et un 《entrez》se fit entendre.
En ouvrant celle-ci, mes yeux se dirigèrent vers la source de mes problèmes.
À ses côtés se trouvait son frère John avec un cure-dent dans la bouche et un autre homme avec une blouse.

Thomas:《Merci Curly, tu peux retourner à l'écurie.》

C'était donc lui, le dénommer Curly qui devait appeler Thomas il y a quelques heures.

Curly:《Oui Tom.》s'empressa-t-il de répondre d'un air heureux avant de se diriger vers la porte et de la fermer.

Je dirigeai mes yeux vers les individus se trouvant devant moi gardant toujours une expression d'animosité.

Thomas:《Pas besoin de faire les présentations, de ce que j'ai entendu vous vous êtes déjà rencontré.》

Le dénommé John me regarda avec mépris à la fin de ces mots.

John:《Putain de bourgeoise.》chuchocha-t-il tout de même assez fort pour que j'entende.

Thomas:《Iryna, tu peux t'asseoir.》

Je ne me fis pas prié et m'asseyai sur un fauteuil en grimaçant toujours à cause de mon épaule.

Thomas:《Le monsieur se trouvant à côté de moi est celui qui t'avait soigné à l'épaule.
Il est là pour rééditer tes bandages et...》

Avant qu'il ne finisse sa phrase je l'interrompis en disant:

Iryna:《Je refuse de me faire soigner par quelqu'un qui est sous ton ordre.》

Il me regarda avec agacement, puis mis ses doigts sur son os nasal avant de dire.

Thomas:《Par contre, tu commences sincèrement à m'agacer. Tu veux me contredire sur quoi ? Si tu te fais pas soigner ta blessure risque de s'infecter et de faire une hémorragie. Donc tu le laisses s'occuper de toi et tu la fermes. C'est compris ?》

Voyant qu'il avait raison, je me contentai de laisser l'homme s'approcher de moi.

John:《Je comprends vraiment pas pourquoi tu gardes cette putain ici, on pourrait se faire de la thune avec elle. Des tas de mecs payeraient pour se taper cette bourge.》

Interpellé, je dévisageai l'abruti qui avait osé sortir ces paroles.

Thomas:《On en a déjà parlé et tu connais déjà ma réponse.》

L'homme retira mon bandage et durant les minutes qui suivèrent, il effectua diverses procédures qui me causèrent du désagrément.
J'aurais bien eu besoin d'un verre de vodka pensais-je, quand une femme rentra brusquement dans la pièce sans toquer. Elle semblait avoir une quarantaines d'années et avant les cheveux brun coupés courts.
Je l'avais vu durant la soirée de Thomas.
En même temps, qui ne l'avait pas vu ce soir-là. Elle avait porté une somptueuse robe en soie poudrée accompagnée de plume.

Quand elle me vit, la femme me lança un regard froid.

Femme:《Alors c'est toi la petite conne qui a tenté de tuer mon neveu. On m'a informée que tu te tenais dans cette salle.》

Puis, elle se tourna vers Thomas.

Femme:《Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?》

Thomas:《Polly, on parlera de sa plus tard ce n'est pas le moment là.》

Polly:《Je vois, si c'est comme ça.》
La dite Polly me dévisagea une dernière fois avant de s'en aller en claquant la porte.

Qui était-elle au juste ? Non, qu'est-ce que ça pouvait me faire.

Le médecin continuait de me soigner tandis que Thomas et John feuilletaient un lot de papier.
Cette situation dura encores quelques minutes et puis l'homme s'éloigna de moi après avoir finit son travail.

Docteur:《Monsieur Shelby, j'ai terminé.》

Thomas lui sortit alors une infime liasse de billet avant que l'homme ne parte.

Payer pour me faire soigner n'allait strictement rien changer sur qui il est. Il était un être mauvais et une bonne action n'enlèvera pas mille péchés.
Le chef du clan Shelby se leva en s'approchant vers moi tandis que John avait les yeux rivés sur son frère.

Thomas:《Je te tolère un peu plus quand ta bouche est fermée, tu es sur le droit chemin.》

Il m'avait dit cela en me regardant comme si j'étais insignifiante.
Je tournai le regard dans une autre direction détestant qu'on se foute de moi.

《La meilleure façon de prédire l'avenir est de le créer.》Peter Drucker

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Je m'excuse pour le retard de 3 semaines de ce chapitre, mais je n'avais vraiment pas trouvé le temps d'écrire et je n'arrivais pas à être productive.
Mais bon, finalement, j'ai trouvé le temps de l'écrire.
Alors j'espère que vous avez pas trop décroché de l'histoire et qu'elle vous plaît.

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