Lucius se mit à tourner en rond. Agacé, irrité, il finit par monter à l'étage. C'était samedi matin et l'humaine avait disparu depuis cette dispute. Il se souvenait encore à son réveil, après cette mauvaise nuit, l'étonnement de ne pas la trouver au rez-de-chaussée. Puis il s'était rappelé que c'était vendredi et qu'elle devait aller voir son soi-disant éditeur. Alors il ne s'était inquiété. Du moins jusqu'en début de soirée, où, ne la voyant pas revenir, il était allé vérifier que les voitures n'avaient bougé. Et non, elles étaient toutes deux-là.
Alors, en ce samedi matin, ne la voyant toujours pas, il finit par monter à l'étage pour entrer dans sa chambre. Il s'arrêta aussitôt qu'il remarqua que ses affaires étaient encore là. Est-ce qu'il venait de songer qu'elle avait pu partir ? Oui. Cela lui avait justement effleurer l'esprit.
Lucius : « Bien sûr qu'elle n'est pas partie... Elle a tout ce qu'elle veut ici. Elle boude juste. »
Elle allait revenir, il en était persuadé. Il voulait s'en persuader. Le soir, n'ayant pas d'appétit et se contentant d'une tisane dans le salon, il s'agaça encore plus de sentir une satisfaction certaine le prendre en entendant enfin la porte. Se redressant dans son fauteuil, fier, il porta la tasse à ses lèvres et leva son regard vers la demoiselle qui venait de délaisser ses chaudes affaires à l'entrée.
Lucius : « C'est maintenant que vous rentrez ?! »
Nina : « Londres, ce n'est pas à côté à pied. »
A pied ?! De ce froid ? Non, elle devait se moquer de lui. Elle se planta à l'entrée du salon, le regard visiblement déterminé.
Lucius : « Cela fait deux jours que vous vous êtes absenté. Deux jours sans faire votre part du marché. »
Elle croisa les bras tandis qu'il abaissait sa tasse.
Nina : « Vous voulez que je vous paie, c'est cela ?! »
Lucius : « Je ne manque pas d'argent. Disons, que vous avez une dette envers moi. Que je vous ferais rembourser quand je trouverais le moyen adéquat. »
Nina : « Alors vous ne comptez pas vous excuser. »
Lucius : « Plait-il ? »
Nina : « Vous excuser. Ce mot ne fait peut-être pas parti de votre vocabulaire ?! »
Lucius s'était levé et s'approcha d'un œil menaçant vers elle.
Lucius : « Pourquoi aurais-je à m'excuser alors que c'est vous qui ne respectez pas l'accord ?! »
Nina : « Pour vos mots et votre comportement ! J'ai passé toute la nuit à essayer de réécrire ce qui était tâché : par votre faute ! J'ai dû faire l'aller-retour jusqu'à Londres en faisant du stop et en marchant parce que les rares bus qui passent dans le coin ont décidés de s'arrêter à cause d'un soi-disant hiver précoce ! »
Lucius : « Je ne m'excuserais de rien du tout. Ce n'est guère ma faute si vous êtes si pathétique. »
C'était de trop. Elle tourna les talons et monta rapidement à l'étage. Interloqué, il la suivit plus calmement et vient se poster à l'entrée de cette chambre qu'elle n'avait pas fermée. Il vit ce grand sac qu'elle venait de poser sur le lit et il la vit s'agiter dans tous les sens pour remplir ce fameux sac de ses affaires.
Lucius : « Que faites-vous ? »
Nina : « Je me casses. »
Lucius : « Pardon ? »
Elle saisit son sac sur son épaule et se tourna vers lui.
Nina : « Je m'en vais, je pars, je quitte ce manoir. Je dois vous le dire en une autre langue pour que vous compreniez ?! Je préfère encore vivre sous les ponts que ne pas être respectée ! »
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Malfoy à vendre
FanfictionDrago : « Au faite, je t'ai peut-être trouvé quelqu'un » Lucius : « Quelqu'un ? » Drago : « Pour le ménage, les courses, tout cela » [...] Nina : « Je ne vends pas mon corps ! » Lucius : « Parce que vous avez cru que j'allais l'acheter ?! » [...] Ni...