Chapitre 12

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Léna attendit patiemment d'être sûre qu'il était vraiment partit pour prendre le téléphone et tenter d'appeler sa meilleure amie Magalie.
Elle composa donc son numéro qu'elle connaissait par coeur et alors qu'elle croyait qu'elle tomberait sur sa meilleure amie au bout du combiné, une voix féminine l'interpella.

-Mademoiselle Mancini que puis-je faire pour vous?

-Euuh.. vous êtes? Demanda Léna d'une voix incertaine.

-Je suis la secrétaire de Mr Ricci, il m'a donné pour ordre de répondre à vos besoins en cas d'appel.

-Oh.. oui euuh.. j'aimerais.. ; Vite il fallait qu'elle trouve une excuse valable! Pensa t-elle.

-Oui je vous écoute. S'impatienta la secrétaire d'une voix hautaine.

-Es ce qu'il serait possible de passer un appel depuis ce téléphone?

-Il faut d'abord obtenir l'accord de Mr Ricci. Lui répondit elle d'une voix lassée.

-Il m'a dit qu'il était en réunion.. je n'aimerais pas le déranger. Tenta la jeune femme.

-Excusez moi mais je ne peux pas il faut absolument l'accord de Mr

-Oui l'accord de Mr Ricci je crois avoir compris. Coupa Léna énervée qu'elle ne puisse même pas passer un appel sans son accord.

-Je peux faire autre chose pour vous?

-Non ça va aller merci.

Léna raccrocha et décida de ne pas s'apitoyer sur son sort et d'essayer de trouver quelque chose qui pourrait l'aider à communiquer avec son amie qui lui manquait énormément.

Elle prit donc place sur le fauteuil d'Alessandro et s'approcha de l'ordinateur posé sur le bureau.

Elle l'ouvrit, l'alluma et ne fut même pas surprise de voir qu'il fallait entrer un mot de passe, or elle n'avait aucune idée de ce que ça pouvait être.
La jeune femme souffla démunie et décida de changer de plan.

Elle se leva et se dirigea vers la porte et fut d'autant plus surprise en la voyant déverrouiller. Elle s'en réjouit et sortie sur la pointe des pieds pour ne pas être remarquée.
Après avoir longé un long couloir au ton marron et sombre elle aperçut soudain deux gardes postés aux portes de l'ascenseur censé la faire sortir d'ici.
Elle se cacha pour ne pas être remarquée et partit sur sa gauche en longeant les murs pour atteindre des escaliers.

Alors qu'Alessandro n'avait fait que penser à la jeune femme qu'il avait laissé dans son bureau durant toute la réunion, il fut arraché de ses pensées par sa secrétaire qui ouvrit la porte sans toquer.
Alors qu'il allait la recarder pour cette impolitesse elle déclara toute essoufflée :
-Mr Ricci j..j'ai voulu faire un tour dans.. dans votre bureau pour voir si mademoiselle Mancini n'avait besoin de..de rien mais quand je suis entrée elle..elle..

-Elle quoi?! Cria Alessandro.

-Elle n'était plus là monsieur. Finit par dire sa secrétaire d'une voix tremblante  en ayant peur de la réaction que son patron pourrait avoir.

Alessandro frappa la grande table de ses poings si fort qu'il fit sursauter tous ce qui étaient réunis autour, et sortit en trombe.

-Bloquez tous les accès du bâtiment il ne faut absolument pas qu'elle sorte d'ici. Ordonna t-il d'une voix menaçante ; Si ce n'est déjà fait. Pensa t-il en serrant la mâchoire.

Léna était prêt du but il ne lui fallait plus qu'elle sorte par la sortit principal sans que personne ne l'a reconnaisse ou ne l'a soupçonne.
Elle prit donc une démarche assurée malgré son cœur qui battait à mil à l'heure.
Elle ne savait pas si elle faisait le bon choix de s'enfuir. Car une chose était sûr c'est qu'Alessandro ne lâchera pas l'affaire aussi facilement et qu'il l'a trouverait coûte que coûte.
Elle chassa ses mauvaises pensées et alors qu'elle s'apprêtait à sortir une main puissante agrippa son bras et l'a retourna violemment la seconde suivante.

Il ne lui fallut pas plus de temps pour comprendre que non seulement elle avait été retrouvée mais en plus de ça c'était Alessandro lui même qui l'avait fait.

Il ne lui dit rien et la sortit dehors en direction de sa voiture sans lâcher pour autant son bras qui commençait sérieusement à lui faire mal.

-Vous me faites mal! Lui reprocha t-elle en manquant de tomber à plusieurs reprises.

Il l'ignora totalement et l'a fit rentrer de force au côté passager de la voiture.

Il s'installa au volant.

-Je te faisait confiance Léna. Commença t-il d'une voix menaçante ; Maintenant tu auras des raisons de te plaindre.

Ces seuls paroles avaient suffit à la faire frissonner de peur en plus de sa voix menaçante.

Elle déglutit et eu peur pour son future qui ne s'annonçait pas des plus joyeux.

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Sombre milliardaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant