Chapitre 18

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Alessandro les avait emmené dans un restaurant très chic.

-C'est très grand! Commenta Léna en observant la grandeur des lieux.

-Oui enfet c'est un hôtel qui détient ce restaurant, ça te plaît?

-Oui c'est vraiment joli.

-Tant mieux alors. Déclara Alessandro avant de se diriger vers leur table.

-Oh j'aimerai aller aux toilettes.. si c'est possible.. Demanda Léna d'une petite voix.

Alessandro semblait hésiter à la laisser seule.

-Juste aux toilettes.. Insista Léna.

-Je veux que tu sois revenue dans 5 minutes et si ce n'est pas le cas crois moi que je te retrouverais bien assez tôt. Prévînt-il d'un ton menaçant.

-Je reviens tout de suite. Déclara t-elle avant de s'en aller rapidement.

La jeune femme ne comptait pas fuir. Ce n'était plus dans ses plans.
Ce qui l'importait était de prendre des nouvelles de son amie et fuir n'était absolument pas la bonne décision et elle le savait très bien depuis sa dernière tentative.

Elle entra donc dans les toilettes en vitesse pour ne pas dépasser le temps imposé par Alessandro.

———au même moment———

Cela faisait déjà 4 minutes que Léna était partie et Alessandro commençait déjà à s'impatienter.
Aujourd'hui, elle lui avait prouvé qu'il pouvait avoir confiance en elle et qu'elle ne le voyait plus comme un monstre qui l'avait arraché à son ancienne vie.

Malgré tout cela il ne put s'empêcher de se diriger vers les toilettes pour être sûr qu'elle ne tente rien.

Il resta donc là 2 minutes, 5 minutes..
S'en fut trop pour lui. Il rentra dans les toilettes pour femmes et toqua à toute les portes pour trouver où se cachait Léna depuis déjà 10 minutes.

Sans succès.

Son sang commençait à bouillir de l'intérieur en ne trouvant aucun signe d'elle.
Il se persuadait qu'elle ne lui avait pas menti mais tout laissait penser le contraire.

Alessandro décida donc d'informer tout ses hommes et se mit directement à sa recherche dans une colère noire.

———10 minutes avant———

Après s'être lavée les mains, Léna sortit des toilettes et alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre Alessandro, une main la tira violemment en arrière.
Elle sursauta et avant qu'elle ne puisse crier une autre main se posta sur sa bouche pour l'en empêcher.

-Chut.. Ordonna une voix masculine mais pas assez grave pour qu'elle puisse appartenir à Alessandro.

L'homme l'a retourna afin qu'elle puisse enfin voir qui se cachait derrière cette voix.
Dès l'instant où elle reconnut Cris, Léna crut défaillir.

Cris retira doucement sa main de sa bouche et lui dit :

-Si tu cries ou tente de fuir toutes les personnes qui t'entendront seront mortes sous tes yeux.. Es ce clair? Demanda t-il en s'approchant beaucoup trop d'elle.

Ne voulant pas causer la mort de personnes innocentes et ne sachant pas jusqu'où pouvait aller Cris, la jeune femme agita frénétiquement la tête pour acquiescer son ordre.

Il sourit satisfait et sans prévenir garde il lui fit respirer une odeur désagréable qui l'a fit immédiatement tomber dans les bras de Morphée.

Léna se réveilla et crut sortir d'un mauvais rêve avant de sentir une douleur désagréable autour de ses poignets.
Elle ouvrit difficilement les yeux et se trouva sur une chaise avec ses poignets et ses chevilles attachés avec de la corde aux 4 pieds d'une chaise en bois.

La jeune femme tenta le tout pour se détacher mais s'arrêta vite quand elle aperçut Cris entrer dans cette espèce d'hangar.

-Comme on se retrouve.. Déclara Cris d'une voix malsaine tout en s'approchant d'elle.

Il s'agenouilla devant elle et alors qu'il caressait sa joue de ses mains sales, Léna lui cracha dessus.
Elle savait qu'elle allait regretter cet élan de courage et déglutit difficilement quand elle le vit se lever, le visage déformé par la colère.

Avant qu'elle ne puisse comprendre elle sentit la main de Cris claquer tellement fort sa joue que sa tête suivie la direction de la claque.
Elle sentait des milliers de picotements sur sa joue.

-Tu vas apprendre à me respecter petite chienne.

-Allez vous faire foutre. Lui répondit Léna qui refusait de se laisser faire.

Il émit un rire pas du tout rassurant et l'a détacha de ses cordes.

-Debout. Ordonna Cris.

-Non.

L'homme l'a prit par les cheveux et la leva de force.

Il sortit un pistolet de sa poche et le pointa sur elle.

-A genoux. Ordonna t-il à nouveau.

-Non. Répondit une nouvelle fois Léna malgré la peur qui l'habitait à ce moment là.

Sans remords, Cris tira une balle sur sa cuisse gauche ce qui l'a fit s'écrouler la seconde d'après suivit d'un cri de douleur.

-Écoutes moi bien Léna, il n'y a plus ton petit copain Alessandro donc un conseil sois tu m'obéis sois je te butte.

Les larmes qui s'étaient logées au creux de ses yeux jaillirent sans qu'elle ne puisse les stopper.

-Oh ne pleures pas chérie je vais bien m'occuper de toi.

Il lui prit le visage en coupe et avant qu'il ne puisse faire quelconque mouvement, un énorme bruit de balle retentit dans tout le hangar et Cris s'écroula à ses côtés.

La jeune femme hoqueta et pleura encore plus devant ce corps inerte et devant tout ce sang autour d'elle.

Des dizaines d'hommes armés débarquaient mais elle ne vit qu'un seul d'entre eux. Alessandro.

Il courut dans sa direction et s'agenouilla pour la porter mais elle le repoussa.

-Doucement Léna, c'est finit. ; Rassura t-il en lui caressant les cheveux d'une manière douce. Je vais te porter jusqu'à la voiture d'accord? Prévint il pour ne pas la brusquer même si de l'intérieur il bouillonnait de rage de la voir dans un tel état de peur et blessée à la cuisse.

Quand il l'a porta, la jeune femme enfouit directement sa tête contre son épaule.

-On va rentrer chez nous, on va te soigner et tout ira bien.

-J'ai eu si peur Alessandro. Déclara Léna tout en pleurant.

-Je suis là maintenant et rien ne pourra t'arriver à présent.




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