[RDL] le royaume des Loups

Révélation [Chapitre 7]

Andrew se réveilla avec un énorme mal de crâne et comprit très vite qu'il était dans une cellule. Autour de lui, il y avait Chloé et Alexandre. Dans la pièce, il y avait un lit superposé en piteux état, une toilette plus sale à l'extérieur qu'à l'intérieur, des murs en béton, une petite fenêtre avec des barreaux et bien sûr, le mur fait en barreaux. Andrew mit quelques minutes à vraiment reprendre conscience.

- Où est-ce qu'on est ? (Andrew)

- On est toujours à la base Marquis, mais pas du bon côté des barreaux. (Gabryel)

- Et comment ont-ils atterri là ? (Andrew)

- Et bien nos amis de Laser Corp. ont décidé de nous jeter là, de chercher le corbeau et de tuer tout le monde... (Gabryel)

- Quoi ? Ils cherchent Corbac ? (Andrew)

- Corbac ? Ça ne serait pas un jeune homme habillé en corbeau ? (Gabryel)

- Oui, on l'a rencontré à La Sarre. (Andrew)

- Génial, il vous a suivi ici et sans votre ami soldat nous ne serions pas là. (Gabryel)

- Il a fait quoi ? (Andrew)

- Il a tenté de le tuer. (Gabryel)

- Quoi, tu as tenté de tuer mon ami ? (Alexandre)

- Désolé, j'ai juste suivi les ordres. (Nickolas)

Quelques secondes plus tard, une unité de soldat défonça la porte coulissante en traînant quelqu'un derrière eux, c'était Corbac. Tous les autres le regardèrent avec tristesse, car ça se voyait qu'il avait été battu. Il regorgeait de sang et il avait l'air à bout de force. Son regard croisa celui d'Alexandre. Les soldats l'emmènent dans une salle plus loin.

Le petit groupe pouvait entendre crier Corbac de douleur, mais ne pouvait rien faire. Après quelques minutes à crier, un haut gradé arriva et ouvrit les cellules, ils apportèrent le groupe dans la même salle que Corbac. Ils les alignèrent devant ce qui semblait être le jeune corbeau sans armure, mais plongé dans le noir.

- Bon ! Comme vous avez pu le remarquer, notre ami ici présent refuse de parler. Je me suis dit que vous allez peut-être pouvoir l'aider. (Raphaël)

- Jamais on parlera. (Gabryel)

- Je sais. (Raphaël)

Il claqua des doigts et ses hommes approchèrent le corbeau qui en fait n'en est pas un, car en vrai Corbac était un homme-loup. Les hommes-loup ressemblent à des humains. Cependant, ils possèdent de la fourrure partout sur le corps, une queue en arrière, des pattes de loup, des mains d'humains avec des griffes rétractables, leur tête est pareille à celle d'un loup avec des oreilles, un museau et des crocs. Toutefois, les homme-loup marchent sur deux pattes, ils ont un meilleur odorat et beaucoup plus d'avantages que les humains. Corbac avait la fourrure grise et très sale, il avait les yeux bleus, un très beau bleu marin, il avait les mains attachées dans le dos et avait le museau en sang.

Lorsque le groupe vit son visage, ils furent abasourdi de voir que c'était un loup, comme dans les livres d'histoire. Ils venaient de comprendre que la légende était vraie. Le chef des soldats se glissa derrière Chloé et lui pointa son fusil sur la tête.

- Bon reprenons d'une autre manière p'tit loup ! De quelle famille es-tu ? Où sont les Ivanovitch ? Et où est le Royaume ? (Raphaël)

- Je ne sais pas, je te l'ai dit !!! (Corbac)

- Bon d'accord. (Raphaël)

Le soldat pressa la détente et éclata la tête de la jeune femme, par la suite, il se glissa derrière Alexandre qui se mit a pleurer de peur aussitôt.

- NON !!! PAS LUI !!! ARRÊTEZ, S'IL VOUS PLAÎT !!!! (Corbac)

- Ah ! Je crois qu'on a trouvé une corde sensible ! (Raphaël)

- S'il vous plaît, ne lui faites rien. (Corbac)

- Alors répond à la question. (Raphaël)

- Je vous ai dit la vérité. (Corbac)

- Je ne te crois pas ! Dit adieu à ton ami. (Raphaël)

Le petit loup se mit à se débattre et à pleurer, mais au moment où Raphaël allait presser la détente, Gabryel se leva et attrapa le pistolet du chef et le força à tirer sur les deux hommes qui tenaient le loup. Puis, il lui asséna un énorme coup de poing à la figure. Quelques soldats tentèrent d'aller aider leur chef, mais Nickolas se leva et les attaqua.

- Aller petit ! Va sur le toit et monte dans l'hélico, on te rejoint. (Gabryel)

Tout de suite après ses mots, le loup attrapa la main d'Alexandre et s'empressa de grimper les escaliers jusqu'au toit. Néanmoins, au moment de monter dans l'appareil, celui-ci était verrouillé. Quelques secondes plus tard, Nickolas, Andrew et Gabryel arrivaient.

- C'est verrouillé, j'arrive pas à ouvrir la porte. (Corbac)

- Et merde ! Allez, on redescend avant qu'ils nous rattrapent. (Gabryel)

Ils se retournèrent aussitôt, mais malheureusement les soldats les avaient déjà rejoints.

- On nous quitte déjà ? Je suis triste... Je fais un marché avec vous ! Donnez-moi le loup et je vous laisse partir. (Raphaël)

- Jamais !!! (Gabryel)

- Tant pis. (Raphaël)

Le vieux soldat de La Colonie regarda derrière lui, vit ce qu'il y avait en bas du toit et regarda le louveteau.

- Désolé mon petit, ça fait deux ans que je vous cherche, vous devez retourner voir votre père, il a besoin de vous. (Gabryel)

Tout de suite, après, il poussa le loup qui bascula du toit, mais il eut juste le temps d'attraper le bras d'Alexandre et de l'entraîner dans sa chute.

Les deux jeunes enfants tombèrent en bas du bâtiment sous les yeux meurtris de tout le groupe.

- Tu as foutu quoi ? (Raphaël)

- Si je ne peux pas l'avoir, personne ne l'aura. Surtout pas toi connard ! (Gabryel)

- Oh-oh Gaby, tu as commis une grosse gaffe ! (Raphaël)

C'est alors que Raphaël et ses hommes embarquèrent le restant du groupe dans leur hélico et ils partirent vers une destination inconnue.