[RDL] le royaume des Loups

Le mur [Chapitre 26]

Le soleil se couchait, et à l'horizon le ciel devenait orangé. Yrouska alla rejoindre Alexandre au pied d'un escalier en béton, qui menait au mur et qui couvrait le périmètre de la cité. Aussitôt, qu'Alexandre vit son petit loup chéri, il lui sauta dans les bras et lui fit un énorme câlin, tellement énorme que ses jambes ne touchaient plus au sol.

- Aie !!! Moi aussi, je suis content de te voir mon loulou, mais fais attention, j'ai encore un peu mal à l'épaule ! (Yrouska)

- Ah oui ! Désolé mon loup chéri. (Alexandre)

- Ce n'est pas grave ! Tes câlins surpassent mon mal et ton amour me fait tellement du bien. (Yrouska)

- Tu sais que tu es tellement mignon toi ? (Alexandre)

- Tu l'es beaucoup plus avec ton beau petit visage. Bon, suis-moi ! Le pique-nique nous attend en haut du mur. (Yrouska)

- Attends, quoi ? Il y a trop d'infos et je suis perdu... Je croyais que le mur était interdit au public ! (Alexandre)

- Oui, mais de un, je suis le roi, donc j'ai tous les droits ! Hihihi ! Et aussi, je me suis arrangé avec Andrew et Gabryel pour avoir les droits. (Yrouska)

- Ah, c'est vraiment gentil ! Et je crois que le pique-nique est la surprise ? (Alexandre)

- Non mon coco ! Le pique-nique est seulement le lieu où je vais te donner ta surprise. (Yrouska)

- OwO qu'est-ce qu'on attend ? (Alexandre)

- Hahaha ! Ça fait longtemps que je n'avais pas entendu OwO (Yrouska)

- Ouais, je me suis mis à lire plusieurs BD et les personnes qui ont écrit ces vieilles BDs appelaient les personnes comme les loups des Furries. C'est un beau nom, je trouve. (Alexandre)

- Ouais, j'avoue que Furry fait joli ! Bon, on y va ! Viens. (Yrouska)

- Je te suis mon beau Furry. (Alexandre)

Yrouska attrapa la main de son beau petit humain et montèrent l'escalier. Les soldats tentèrent de s'interposer, mais lorsqu'ils virent que c'était le roi, il les laissèrent passer. Après une dizaine de minutes de marche, ils arrivèrent à un endroit où il y avait un grand drap en motif arc-en-ciel, il y avait un panier en osier rempli de petits sandwiches et des morceaux de poulet. Il y avait même deux chandeliers déjà allumés et finalement, il y avait une petite boîte blanche et fermée.

- Wow, mon loup ! C'est tellement beau ! Cependant, le drap arc-en-ciel ne fait-il pas trop symbolique ? (Alexandre)

- De quoi tu parles ? (Yrouska)

- Bah, l'arc-en-ciel... homosexualité ? (Alexandre)

- Ah... Oui... Certes, je n'avais pas remarqué. C'était le seul disponible au magasin général. (Yrouska)

- Pas grave ! Je l'aime... Comme toi ! (Alexandre)

- Aww, t'es chou, toi. (Yrouska)

Tout de suite après, Yrouska colla ses lèvres à celles d'Alexandre et il lui donna un long et langoureux baiser. Ensuite, ils commencèrent à déguster leur repas. Vu qu'il était un grand carnivore, les morceaux de poulet étaient principalement pour Yrouska et les sandwiches pour Alexandre. Yrouska était assis adossé au mur et Alexandre était assis entre ses jambes, sa tête sur l'épaule droite de son loup, celui-ci entrelaçant ses bras autour du torse d'Alexandre, il avait aussi ses mains sur celles de son amoureux.

Ils passèrent près de deux heures assis comme ça et parfois, de temps en temps, ils s'embrassaient. Une fois le soleil au plus bas avant de disparaître, Yrouska poussa gentiment Alexandre et prit la petite boîte. Il l'ouvrit et en sortit une autre petite boîte. Tout en tremblant et stressant, il la donna à Alexandre.

- C'est une petite broutille simple, mais j'espère que tu vas aimer. (Yrouska)

Tout excité, le petit homme ouvrit la boite et en sortit un collier, la chaîne était en or et au bout, il y avait la croix d'Anubis et dans le trou de la croix, il y avait un corbeau. La croix d'Anubis avec le corbeau dans le trou est devenue le symbole officiel des loup-gris et il n'y a qu'eux qui sont autorisés à la porter. Alexandre était tellement heureux.

- Wow, c'est tellement beau mon loup... Mais je croyais que seuls les loups pouvaient les porter. (Alexandre)

- Oui, mais tu es mon copain, donc tu fais officiellement partie de la tribu des loups-gris ! Tu es le deuxième humain à faire partie de la tribu ! (Yrouska)

- C'est tellement un honneur pour moi mon loup ! Je t'aime tellement !! (Alexandre)

- Moi aussi, tu ne sais pas à quel point. (Yrouska)

- Awww, ça se voit dans tes beaux yeux bleus. (Alexandre)

- Oh ! Ouvre le deuxième cadeau ! (Yrouska)

- Il y a un deuxième cadeau ? (Alexandre)

Alexandre se jeta alors sur la boîte et en sortit deux petits bracelets en cuir attachés avec une corde ultra solide. Sur le bracelet, il y était inscrit son nom et l'emblème des corbeaux. Le tout était pyrogravé dans le cuir et dans le dos, il y était aussi pyrogravé une phrase qui fit pleurer aussitôt le jeune humain.

Il y était gravé : « Pour l'homme qui a réussi à ouvrir mon cœur, je t'aimerais même dans les champs de roseaux. »

- C'est tellement parfait mon amour ! Je le garderai pour toujours, jamais il ne quittera mon poignet. (Alexandre)

- C'est tellement gentil... Ça nous liera pour toujours, car comme tu l'as vu, il y en a deux... Le deuxième porte mon nom. (Yrouska)

Alexandre mit son collier autour de son cou, puis il mit son bracelet. Par la suite, il mit le second sur son beau loup blanc juste avant de s'approcher des lèvres de celui-ci. Ils s'embrassèrent pendant près d'une heure. La nuit commençait à tomber, les chandeliers étaient éteints, puis soudainement, Andrew apparu comme par magie et regarda Yrouska couché au sol avec la tête de son copain sur son torse. La grosse couverture recouvrait leurs corps. Andrew se mit à rigoler, ce qui réveilla le loup.

- Bonsoir Don Juan ! (Andrew)

- Bonsoir 'Drew ! (Yrouska)

- Je vois que ton pique-nique a bien fini. (Andrew)

- Ouais, je crois qu'il voulait me remercier pour mes cadeaux. (Yrouska)

- Oui, je vois ça ! Il t'a bien remercié, tu as dû kiffer de son merci ! (Andrew)

- Ouais lui aussi, il a kiffé ! Hahaha ! Sinon, je peux t'aider ? (Yrouska)

- Oui, on avait besoin de toi à la mairie. On a repéré quelque chose dans le nord de l'Afrique. Cependant, je crois que je vais te laisser ici surtout parce que j'ai tes vêtements à mes pieds et aussi ceux du p'tit gars qui est avec toi. Donc, je ne veux pas voir ce qui se cache en dessous de la couverture et aussi tu as l'air de passer un bon moment. Donc, je vais vous laisser. On se revoit demain alors. (Andrew)

- Ah... Ouais... Tu as de bons arguments... À demain alors. (Yrouska)

- Ouais à demain Corbac... Je te conseille de ne pas trop traîner ici. La relève de la garde se passe dans une demi-heure et je ne suis pas sûr qu'ils aimeraient voir ça. (Andrew)

- Ah, fuck ! Oui, j'avais oublié le changement de garde... (Yrouska)

- Bon, à demain ! Hihihi ! (Andrew)

Le président Colonien reparti avec le sourire aux lèvres et en rigolant.